Nouméa, France | AFP | vendredi 03/09/2021 - La vaccination contre le Covid-19 va devenir obligatoire pour toutes les personnes majeures de la Nouvelle-Calédonie, alors que seule 30% de la population de l'archipel est à ce jour entièrement vaccinée.
Cette obligation, adoptée vendredi à l'unanimité par le congrès de la Nouvelle-Calédonie, s'appliquera également à tous les voyageurs souhaitant se rendre dans l'archipel, rare territoire au monde encore exempt de Covid-19. Les personnes non-vaccinés se verront refuser l'entrée du territoire.
Elle ne s'applique pas aux mineurs ni aux personnes présentant une contre-indication médicale.
La mesure fait l'objet d'un vaste consensus politique en Nouvelle-Calédonie. Elle doit permettre, de l'aveu du gouvernement local, de donner un coup d'accélérateur à la vaccination.
A ce jour, seule 30% de la population éligible au vaccin a un schéma vaccinal complet, soit 71.000 personnes sur les 270.000 habitants que compte l'archipel.
Les autorités s'inquiètent d'une possible introduction du virus en Calédonie, qu'elles jugent très probable en raison de la forte contagiosité du variant Delta, malgré les conditions de quarantaine strictes imposées aux personnes autorisées à entrer sur le territoire.
La faiblesse du taux de vaccination contrarie également la volonté du gouvernement de rouvrir les frontières au 31 décembre.
Les experts estiment que seule une couverture vaccinale d'au moins 60% pourrait éviter au système de santé de s'effondrer en cas d'épidémie. Le manque de personnel spécialisé est criant en Nouvelle-Calédonie, notamment du fait des restrictions d'accès au territoire mises en place en mars 2020 en raison de la crise sanitaire.
Le texte voté vendredi ne prévoit toutefois pas pour l'instant de sanction pour les personnes qui refuseraient de se faire vacciner.
Une amende de 175.000 Francs Pacifique (1.475 euros) sera en revanche infligée aux personnes exerçant une profession jugée à risque (agents aéroportuaires, personnel de santé) non-vaccinées avant le 31 décembre.
"Mais si nous voyons que cela ne suffit pas, nous introduirons des sanctions aussi pour la population générale", a précisé Milakulo Tukumuli, président de la commission permanente du congrès.
Cette obligation, adoptée vendredi à l'unanimité par le congrès de la Nouvelle-Calédonie, s'appliquera également à tous les voyageurs souhaitant se rendre dans l'archipel, rare territoire au monde encore exempt de Covid-19. Les personnes non-vaccinés se verront refuser l'entrée du territoire.
Elle ne s'applique pas aux mineurs ni aux personnes présentant une contre-indication médicale.
La mesure fait l'objet d'un vaste consensus politique en Nouvelle-Calédonie. Elle doit permettre, de l'aveu du gouvernement local, de donner un coup d'accélérateur à la vaccination.
A ce jour, seule 30% de la population éligible au vaccin a un schéma vaccinal complet, soit 71.000 personnes sur les 270.000 habitants que compte l'archipel.
Les autorités s'inquiètent d'une possible introduction du virus en Calédonie, qu'elles jugent très probable en raison de la forte contagiosité du variant Delta, malgré les conditions de quarantaine strictes imposées aux personnes autorisées à entrer sur le territoire.
La faiblesse du taux de vaccination contrarie également la volonté du gouvernement de rouvrir les frontières au 31 décembre.
Les experts estiment que seule une couverture vaccinale d'au moins 60% pourrait éviter au système de santé de s'effondrer en cas d'épidémie. Le manque de personnel spécialisé est criant en Nouvelle-Calédonie, notamment du fait des restrictions d'accès au territoire mises en place en mars 2020 en raison de la crise sanitaire.
Le texte voté vendredi ne prévoit toutefois pas pour l'instant de sanction pour les personnes qui refuseraient de se faire vacciner.
Une amende de 175.000 Francs Pacifique (1.475 euros) sera en revanche infligée aux personnes exerçant une profession jugée à risque (agents aéroportuaires, personnel de santé) non-vaccinées avant le 31 décembre.
"Mais si nous voyons que cela ne suffit pas, nous introduirons des sanctions aussi pour la population générale", a précisé Milakulo Tukumuli, président de la commission permanente du congrès.