Bordeaux, France | AFP | jeudi 23/07/2020 - Plages, gare et désormais aéroport : l'Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine multiplie les dépistages du Covid-19 sur les sites fréquentés par les touristes en Gironde, département en situation de "vulnérabilité modérée" face au virus.
"Face à une reprise de circulation active du virus", l'ARS a mis en place depuis mercredi des "dépistages gratuits et facilités dans les lieux d'arrivées et de séjours touristiques".
Les vacanciers peuvent se faire tester ces jours-ci à Lacanau Océan, Vendays-Montalivet, La Teste-de-Buch, Lège-Cap Ferret et en gare d'Arcachon, détaille l'ARS dans un communiqué. Il s'agit du test virologique RT-PCR, pris en charge à 100% par l'Assurance maladie.
Jusqu'au 15 août, un site de dépistage a également été installé à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, où 112 prélèvements ont été effectués jeudi pour la première journée.
"C'est une bonne initiative, c'est rapide, et j'aurai les résultats en 24 heures", a expliqué à l'AFP Marie-Lyse, une retraitée revenant de Corse avec sa fille. "A l'hôtel, on croise beaucoup de monde, sur la plage aussi. J'ai fait ça par précaution, par prévention".
"Il aurait fallu l'installer un peu plus tôt", a estimé Joël, un membre de la Police aux frontières (PAF), après son prélèvement nasal. "Ce test, ça permet d'avoir un peu plus de tranquillité dans notre travail, c'est un plus".
Comme lui, une petite majorité des gens testés jeudi était des personnes travaillant à l'aéroport, selon une infirmière.
Pour le directeur de l'aéroport Pascal Personne, cette initiative va dans le bon sens, "dans un contexte de réassurance (de la population) au sujet du trafic aérien". "Ce serait une très bonne chose qu'elle soit généralisée dans tous les aéroports", a-t-il jugé.
En déplacement en Gironde pour évoquer notamment la prévention du Covid-19, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a visité jeudi une tente de dépistage de l'ARS à Lacanau, aux plages sont parmi les plus fréquentées du département.
"Maintenant, nous développons une politique qui consiste à faire venir les tests auprès des Français et notamment auprès des vacanciers", "près des plages, des gares", a-t-il souligné sur France 3.
L'ARS assurait la semaine dernière que l'évolution du Covid-19 était "inquiétante" en Nouvelle-Aquitaine, où la Gironde a été placée en "vigilance modérée".
Jusqu'ici très épargnée par le virus, cette région touristique connaît l'été un brassage de populations important.
L'ARS y recensait mardi 13 foyers épidémiques (au moins trois cas groupés), dont cinq à Bordeaux, soit dix de plus qu'au 10 juillet.
Jeudi, le nouveau maire de Bordeaux Pierre Hurmic (EELV) a fait état lors du conseil municipal d'un nouveau cluster dans la ville, avec 6 personnes testées positives dans un "squat de la communauté bulgare".
La "situation est préoccupante" en Gironde, a reconnu le maire écologiste.
Gabriel Attal a également échangé jeudi avec des acteurs économiques du tourisme, durement éprouvés par la crise sanitaire.
A Bordeaux, elle a fait cette semaine une nouvelle victime : "La Grande Maison", un hôtel 5 étoiles avec un restaurant 2 étoiles au Michelin, supervisé par Pierre Gagnaire, a annoncé fermer ses portes le 15 août sans perspective immédiate de réouverture.
La direction explique qu'avec la crise sanitaire, elle ne peut plus "maintenir le niveau d'excellence de l’établissement".
"Face à une reprise de circulation active du virus", l'ARS a mis en place depuis mercredi des "dépistages gratuits et facilités dans les lieux d'arrivées et de séjours touristiques".
Les vacanciers peuvent se faire tester ces jours-ci à Lacanau Océan, Vendays-Montalivet, La Teste-de-Buch, Lège-Cap Ferret et en gare d'Arcachon, détaille l'ARS dans un communiqué. Il s'agit du test virologique RT-PCR, pris en charge à 100% par l'Assurance maladie.
Jusqu'au 15 août, un site de dépistage a également été installé à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, où 112 prélèvements ont été effectués jeudi pour la première journée.
"C'est une bonne initiative, c'est rapide, et j'aurai les résultats en 24 heures", a expliqué à l'AFP Marie-Lyse, une retraitée revenant de Corse avec sa fille. "A l'hôtel, on croise beaucoup de monde, sur la plage aussi. J'ai fait ça par précaution, par prévention".
"Il aurait fallu l'installer un peu plus tôt", a estimé Joël, un membre de la Police aux frontières (PAF), après son prélèvement nasal. "Ce test, ça permet d'avoir un peu plus de tranquillité dans notre travail, c'est un plus".
Comme lui, une petite majorité des gens testés jeudi était des personnes travaillant à l'aéroport, selon une infirmière.
Pour le directeur de l'aéroport Pascal Personne, cette initiative va dans le bon sens, "dans un contexte de réassurance (de la population) au sujet du trafic aérien". "Ce serait une très bonne chose qu'elle soit généralisée dans tous les aéroports", a-t-il jugé.
En déplacement en Gironde pour évoquer notamment la prévention du Covid-19, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a visité jeudi une tente de dépistage de l'ARS à Lacanau, aux plages sont parmi les plus fréquentées du département.
"Maintenant, nous développons une politique qui consiste à faire venir les tests auprès des Français et notamment auprès des vacanciers", "près des plages, des gares", a-t-il souligné sur France 3.
L'ARS assurait la semaine dernière que l'évolution du Covid-19 était "inquiétante" en Nouvelle-Aquitaine, où la Gironde a été placée en "vigilance modérée".
Jusqu'ici très épargnée par le virus, cette région touristique connaît l'été un brassage de populations important.
L'ARS y recensait mardi 13 foyers épidémiques (au moins trois cas groupés), dont cinq à Bordeaux, soit dix de plus qu'au 10 juillet.
Jeudi, le nouveau maire de Bordeaux Pierre Hurmic (EELV) a fait état lors du conseil municipal d'un nouveau cluster dans la ville, avec 6 personnes testées positives dans un "squat de la communauté bulgare".
La "situation est préoccupante" en Gironde, a reconnu le maire écologiste.
Gabriel Attal a également échangé jeudi avec des acteurs économiques du tourisme, durement éprouvés par la crise sanitaire.
A Bordeaux, elle a fait cette semaine une nouvelle victime : "La Grande Maison", un hôtel 5 étoiles avec un restaurant 2 étoiles au Michelin, supervisé par Pierre Gagnaire, a annoncé fermer ses portes le 15 août sans perspective immédiate de réouverture.
La direction explique qu'avec la crise sanitaire, elle ne peut plus "maintenir le niveau d'excellence de l’établissement".