Paris, France | AFP | vendredi 05/02/2021 - L'épidémie de Covid-19 "est mal contrôlée par les mesures actuelles", a estimé vendredi le directeur médical de crise de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) après que le gouvernement a annoncé la veille ne pas procéder à un nouveau confinement.
"On risque d'avoir à faire face à une vague épidémique importante alors que nous sommes déjà à un niveau élevé de l'épidémie. Ca devient une quasi-certitude", a indiqué le Pr Bruno Riou au cours d'un point de presse, jugeant que la prédominance du variant anglais était "inéluctable".
"La situation s'est un peu aggravée par rapport à la semaine dernière et je ne vois pas bien pourquoi elle s'améliorerait", a indiqué le Pr Riou, qui avait appelé fin janvier à "un confinement le plus vite possible".
"La situation ne justifie pas à ce jour" un nouveau confinement, a déclaré jeudi le Premier ministre Jean Castex, tout en affirmant que l'exécutif n'hésiterait "pas à prendre (ses) responsabilités" en cas de "dégradation forte et rapide" des indicateurs sanitaires en raison de l'épidémie de Covid-19.
"Toutes les décisions de confinement ont été prises relativement tardivement. Je m'attends à ce que le même genre de décision tardive soit prise", a commenté le Pr Riou vendredi.
Aujourd'hui, nous avons "700 malades en réanimation avec une activité hors Covid qui reste très élevée, plus élevée qu'elle ne l'était pendant la première vague, plus élevée qu'elle ne l'était pendant la 2ème vague. Elle est aujourd'hui quasiment normale par rapport à la même situation l'année dernière", a détaillé le directeur adjoint de l'AP-HP, François Crémieux.
"Nous allons débuter les déprogrammations dans les hôpitaux les plus impactés", a averti Bruno Riou, jugeant possible que l'Ile-de-France ait recours à des transferts interrégionaux de patients "dans les semaines qui viennent". "Le problème c'est que je m'interroge sur la capacité des régions, à ce moment-là, à nous venir en aide".
"Il est clair que nous allons vivre des moments très difficiles dans les semaines qui viennent. Ces difficultés, c'est aussi notre métier et elles seront de toute façon moins importantes que les difficultés que vont avoir nos patients et leurs proches", a-t-il ajouté.
"On risque d'avoir à faire face à une vague épidémique importante alors que nous sommes déjà à un niveau élevé de l'épidémie. Ca devient une quasi-certitude", a indiqué le Pr Bruno Riou au cours d'un point de presse, jugeant que la prédominance du variant anglais était "inéluctable".
"La situation s'est un peu aggravée par rapport à la semaine dernière et je ne vois pas bien pourquoi elle s'améliorerait", a indiqué le Pr Riou, qui avait appelé fin janvier à "un confinement le plus vite possible".
"La situation ne justifie pas à ce jour" un nouveau confinement, a déclaré jeudi le Premier ministre Jean Castex, tout en affirmant que l'exécutif n'hésiterait "pas à prendre (ses) responsabilités" en cas de "dégradation forte et rapide" des indicateurs sanitaires en raison de l'épidémie de Covid-19.
"Toutes les décisions de confinement ont été prises relativement tardivement. Je m'attends à ce que le même genre de décision tardive soit prise", a commenté le Pr Riou vendredi.
Aujourd'hui, nous avons "700 malades en réanimation avec une activité hors Covid qui reste très élevée, plus élevée qu'elle ne l'était pendant la première vague, plus élevée qu'elle ne l'était pendant la 2ème vague. Elle est aujourd'hui quasiment normale par rapport à la même situation l'année dernière", a détaillé le directeur adjoint de l'AP-HP, François Crémieux.
"Nous allons débuter les déprogrammations dans les hôpitaux les plus impactés", a averti Bruno Riou, jugeant possible que l'Ile-de-France ait recours à des transferts interrégionaux de patients "dans les semaines qui viennent". "Le problème c'est que je m'interroge sur la capacité des régions, à ce moment-là, à nous venir en aide".
"Il est clair que nous allons vivre des moments très difficiles dans les semaines qui viennent. Ces difficultés, c'est aussi notre métier et elles seront de toute façon moins importantes que les difficultés que vont avoir nos patients et leurs proches", a-t-il ajouté.