Paris, France | AFP | mardi 07/07/2020 - Alors qu'un peu partout dans le monde, des traces du SARS-CoV-2 ont été trouvées dans les eaux usées, l'Académie de médecine a recommandé mardi la surveillance systématique de ce virus et d'autres dans les stations d'épuration en France.
Depuis l'apparition de la maladie en Chine, plusieurs études scientifiques ont relevé la présence du coronavirus dans les selles de patients.
Des toilettes aux égouts et aux stations d'épuration, il n'y a qu'un pas qu'ont franchi plusieurs groupes de recherche qui ont vite trouvé des éléments du génome du nouveau coronavirus dans les eaux usées, à Paris, Amsterdam ou Brisbane.
Ces recherches montrent que la quantité de traces du virus - "rapidement inactivé dans l'eau" - "est corrélée à la courbe épidémique, précédant l’arrivée de la vague, suivant son ascension et diminuant fortement avec sa régression", note l'Académie de médecine dans un communiqué.
"Cette relation temporelle directe avec la vague épidémique et surtout avant même son apparition, peut faire de cet indicateur un précieux outil pour prévoir d'éventuelles résurgences, en testant la présence du virus sur des centaines de milliers de personnes", ajoute-t-elle.
Elle plaide ainsi pour une surveillance "systématique" de la circulation du SARS-CoV-2 par l'analyse des eaux usées des stations d'épuration "tant que le virus circulera dans la population".
L'Académie recommande également d'étendre cette surveillance à d'autres virus comme les myxovirus (dont fait partie la grippe), les rotavirus (qui provoquent des gastro-entérites) ou les virus respiratoire syncitial (bronchiolite) et de "de constituer une banque de prélèvements permettant rétrospectivement de détecter tout nouveau virus ou agent pathogène qui apparaîtrait dans la population en fixant ainsi le début de l’épidémie".
Dès le mois de mars, le Pr Vincent Maréchal, virologue à Sorbonne université, qui participe à des études menées par le laboratoire de la régie municipale Eau de Paris, avait plaidé pour la création d'un réseau Sentinelle national de surveillance des eaux usées pour permettre d'anticiper une reprise de l'épidémie de Covid-19.
Depuis l'apparition de la maladie en Chine, plusieurs études scientifiques ont relevé la présence du coronavirus dans les selles de patients.
Des toilettes aux égouts et aux stations d'épuration, il n'y a qu'un pas qu'ont franchi plusieurs groupes de recherche qui ont vite trouvé des éléments du génome du nouveau coronavirus dans les eaux usées, à Paris, Amsterdam ou Brisbane.
Ces recherches montrent que la quantité de traces du virus - "rapidement inactivé dans l'eau" - "est corrélée à la courbe épidémique, précédant l’arrivée de la vague, suivant son ascension et diminuant fortement avec sa régression", note l'Académie de médecine dans un communiqué.
"Cette relation temporelle directe avec la vague épidémique et surtout avant même son apparition, peut faire de cet indicateur un précieux outil pour prévoir d'éventuelles résurgences, en testant la présence du virus sur des centaines de milliers de personnes", ajoute-t-elle.
Elle plaide ainsi pour une surveillance "systématique" de la circulation du SARS-CoV-2 par l'analyse des eaux usées des stations d'épuration "tant que le virus circulera dans la population".
L'Académie recommande également d'étendre cette surveillance à d'autres virus comme les myxovirus (dont fait partie la grippe), les rotavirus (qui provoquent des gastro-entérites) ou les virus respiratoire syncitial (bronchiolite) et de "de constituer une banque de prélèvements permettant rétrospectivement de détecter tout nouveau virus ou agent pathogène qui apparaîtrait dans la population en fixant ainsi le début de l’épidémie".
Dès le mois de mars, le Pr Vincent Maréchal, virologue à Sorbonne université, qui participe à des études menées par le laboratoire de la régie municipale Eau de Paris, avait plaidé pour la création d'un réseau Sentinelle national de surveillance des eaux usées pour permettre d'anticiper une reprise de l'épidémie de Covid-19.