Paris, France | AFP | jeudi 31/12/2020 - "Il n'est plus temps d'attendre": l'Académie nationale de médecine a regretté jeudi le démarrage "très lent" de la campagne de vaccination contre le Covid-19, jugeant les précautions prises "excessives".
L'Académie note une mise en oeuvre "progressive" de la campagne qui a commencé dimanche dans les Ehpad, en raison du processus de recueil du consentement, de la recherche d'éventuelles contre-indications chez une population fragile et du maintien du patient en observation 15 minutes après l'injection.
"Cette extrême prudence est assumée par les autorités sanitaires qui écartent la possibilité de simplifier ces procédures pendant la phase préliminaire. Elle est sanctionnée par un démarrage très lent du programme", ajoute-t-elle dans un communiqué, estimant "le premier bilan (100 personnes vaccinées en 3 jours) difficile à défendre" en comparaison d'autres pays européens.
"Adoptées pour rassurer une opinion publique gagnée par l'hésitation, ces précautions excessives risquent de susciter a contrario une incompréhension croissante vis-à-vis d’une campagne dont le coup d’envoi semble manquer de détermination", insiste l'Académie.
"La France déplore plus de 64.000 décès par Covid-19, dont près d’un tiers dans la population à haut risque qui doit être vaccinée au cours des huit prochaines semaines. Face à ce constat, la campagne nationale d'immunisation doit être exemplaire dans un pays qui a tant contribué à l’élimination des maladies infectieuses par la vaccination".
L'Académie recommande ainsi de "simplifier et raccourcir autant que possible les procédures de vaccination dans les Ehpad".
Elle plaide également pour que la première phase de vaccination soit déployée "en priorité" dans les départements les plus touchés et pour la "transparence" de l'état des stocks de vaccins pour que "la mise en oeuvre de la stratégie vaccinale n'apparaisse pas dictée par des aléas de livraison".
Le lent démarrage de la campagne vaccinale, avec moins de 200 injections depuis dimanche contre des milliers en Allemagne ou en Italie, suscite critiques et incompréhension dans la classe politique et chez certains médecins, mais le gouvernement assume sa stratégie.
Le gouvernement privilégie la "pédagogie", a expliqué le ministre de la Santé Olivier Véran mardi sur France 2: "nous recueillons le consentement des personnes avant qu'elles soient vaccinées. Je crois que c'est un gage de confiance".
L'Académie note une mise en oeuvre "progressive" de la campagne qui a commencé dimanche dans les Ehpad, en raison du processus de recueil du consentement, de la recherche d'éventuelles contre-indications chez une population fragile et du maintien du patient en observation 15 minutes après l'injection.
"Cette extrême prudence est assumée par les autorités sanitaires qui écartent la possibilité de simplifier ces procédures pendant la phase préliminaire. Elle est sanctionnée par un démarrage très lent du programme", ajoute-t-elle dans un communiqué, estimant "le premier bilan (100 personnes vaccinées en 3 jours) difficile à défendre" en comparaison d'autres pays européens.
"Adoptées pour rassurer une opinion publique gagnée par l'hésitation, ces précautions excessives risquent de susciter a contrario une incompréhension croissante vis-à-vis d’une campagne dont le coup d’envoi semble manquer de détermination", insiste l'Académie.
"La France déplore plus de 64.000 décès par Covid-19, dont près d’un tiers dans la population à haut risque qui doit être vaccinée au cours des huit prochaines semaines. Face à ce constat, la campagne nationale d'immunisation doit être exemplaire dans un pays qui a tant contribué à l’élimination des maladies infectieuses par la vaccination".
L'Académie recommande ainsi de "simplifier et raccourcir autant que possible les procédures de vaccination dans les Ehpad".
Elle plaide également pour que la première phase de vaccination soit déployée "en priorité" dans les départements les plus touchés et pour la "transparence" de l'état des stocks de vaccins pour que "la mise en oeuvre de la stratégie vaccinale n'apparaisse pas dictée par des aléas de livraison".
Le lent démarrage de la campagne vaccinale, avec moins de 200 injections depuis dimanche contre des milliers en Allemagne ou en Italie, suscite critiques et incompréhension dans la classe politique et chez certains médecins, mais le gouvernement assume sa stratégie.
Le gouvernement privilégie la "pédagogie", a expliqué le ministre de la Santé Olivier Véran mardi sur France 2: "nous recueillons le consentement des personnes avant qu'elles soient vaccinées. Je crois que c'est un gage de confiance".