Paris, France | AFP | mardi 08/12/2020 - Le vaccin contre le Covid-19 développé par AstraZeneca et l'université britannique d'Oxford est devenu mardi le premier à voir ses résultats d'efficacité validés par une revue scientifique, The Lancet.
La publication de ces résultats, passés au crible par des scientifiques indépendants, confirme que ce vaccin est efficace à 70% en moyenne, conformément à ce qu'avait annoncé AstraZeneca le 23 novembre.
C'est l'un des trois vaccins les plus avancés, un an seulement après l'apparition de cette nouvelle maladie. Les deux autres sont celui du laboratoire américain Moderna et celui de l'alliance américano-allemande Pfizer/BioNTech, avec lequel le Royaume-Uni a commencé sa campagne de vaccination mardi.
Ces deux derniers se prévalent respectivement d'une efficacité de 94,1% et 95%. Leurs données détaillées n'ont pour l'instant pas été publiées dans une revue scientifique, mais ont été transmises aux différentes agences du médicament chargées d'examiner les demandes de mise sur le marché.
C'est sur cette base que le Royaume-Uni a déjà autorisé celui de Pfizer/BioNTech. Les données de ce vaccin ont par ailleurs été rendues publiques mardi par l'Agence américaine des médicaments (FDA), selon laquelle il ne présente pas de risque de sécurité, ce qui ouvre la voie à son autorisation prochaine aux Etats-Unis.
Au-delà des procédures d'autorisation, le fait que les données soient publiées permet aux scientifiques du monde entier de les examiner en détail et d'avoir une idée plus précise de l'efficacité et de la sûreté des vaccins.
Les chiffres d'efficacité de celui d'AstraZeneca/Oxford portent sur 11.636 volontaires au Royaume-Uni et au Brésil, dont la moitié a reçu le vaccin et l'autre moitié un placebo.
L'efficacité est calculée en regardant combien de gens attrapent le Covid dans le groupe de volontaires vaccinés par rapport au groupe placebo.
Sur 131 cas de Covid détectés 14 jours après la seconde injection du vaccin, 30 venaient du groupe vacciné (qui comptait 5.807 volontaires) et 101 du groupe placebo (5.829), soit une efficacité de 70%.
Cette efficacité n'est cependant qu'une moyenne, car deux différents protocoles ont été utilisés durant l'essai.
En effet, 1.367 volontaires britanniques ont d'abord reçu une demi-dose, puis une dose complète un mois plus tard. Pour ces volontaires-là, l'efficacité est de 90%.
En revanche, elle descend à 62% pour le reste des volontaires qui ont pourtant été davantage vaccinés, avec deux doses complètes à un mois d'écart.
Quelques jours après l'annonce des premiers résultats, AstraZeneca avait reconnu que c'était par erreur qu'une demi-dose seulement avait été administrée à certains volontaires. En outre, les volontaires qui ont reçu la demi-dose étaient tous âgés de moins de 55 ans, ce qui peut fausser les résultats.
Tout cela a suscité des critiques qui ont poussé le laboratoire à annoncer le 26 novembre la tenue d'une "étude supplémentaire" pour vérifier ces résultats.
Par ailleurs, selon les données publiées par The Lancet, le vaccin d'AstraZeneca "est sûr". Sur le total de 23.754 volontaires qui ont participé à ces essais, seul un patient à qui ce vaccin a été administré a connu un "effet indésirable sérieux possiblement lié" à cette injection.
Il s'agissait d'un cas de myélite transverse (une atteinte neurologique rare) qui avait motivé l'interruption temporaire de l'essai début septembre. Deux autres cas d'effets indésirables sérieux ont été détectés: l'un chez un volontaire du groupe placebo, et l'autre chez un volontaire dont on ne sait pas à quel groupe il appartenait.
"Ces trois participants sont guéris ou en voie de l'être et continuent de faire partie de l'essai", selon ses responsables.
"Nous avons commencé à soumettre les données aux autorités de régulation à travers le monde pour une autorisation rapide et nos chaînes de production sont opérationnelles", a commenté dans un communiqué le directeur général d'AstraZeneca, Pascal Soriot.
La firme se dit capable de fabriquer quelque 3 milliards de doses de son vaccin en 2021.
La publication de ces résultats, passés au crible par des scientifiques indépendants, confirme que ce vaccin est efficace à 70% en moyenne, conformément à ce qu'avait annoncé AstraZeneca le 23 novembre.
C'est l'un des trois vaccins les plus avancés, un an seulement après l'apparition de cette nouvelle maladie. Les deux autres sont celui du laboratoire américain Moderna et celui de l'alliance américano-allemande Pfizer/BioNTech, avec lequel le Royaume-Uni a commencé sa campagne de vaccination mardi.
Ces deux derniers se prévalent respectivement d'une efficacité de 94,1% et 95%. Leurs données détaillées n'ont pour l'instant pas été publiées dans une revue scientifique, mais ont été transmises aux différentes agences du médicament chargées d'examiner les demandes de mise sur le marché.
C'est sur cette base que le Royaume-Uni a déjà autorisé celui de Pfizer/BioNTech. Les données de ce vaccin ont par ailleurs été rendues publiques mardi par l'Agence américaine des médicaments (FDA), selon laquelle il ne présente pas de risque de sécurité, ce qui ouvre la voie à son autorisation prochaine aux Etats-Unis.
Au-delà des procédures d'autorisation, le fait que les données soient publiées permet aux scientifiques du monde entier de les examiner en détail et d'avoir une idée plus précise de l'efficacité et de la sûreté des vaccins.
Les chiffres d'efficacité de celui d'AstraZeneca/Oxford portent sur 11.636 volontaires au Royaume-Uni et au Brésil, dont la moitié a reçu le vaccin et l'autre moitié un placebo.
L'efficacité est calculée en regardant combien de gens attrapent le Covid dans le groupe de volontaires vaccinés par rapport au groupe placebo.
Sur 131 cas de Covid détectés 14 jours après la seconde injection du vaccin, 30 venaient du groupe vacciné (qui comptait 5.807 volontaires) et 101 du groupe placebo (5.829), soit une efficacité de 70%.
Cette efficacité n'est cependant qu'une moyenne, car deux différents protocoles ont été utilisés durant l'essai.
En effet, 1.367 volontaires britanniques ont d'abord reçu une demi-dose, puis une dose complète un mois plus tard. Pour ces volontaires-là, l'efficacité est de 90%.
En revanche, elle descend à 62% pour le reste des volontaires qui ont pourtant été davantage vaccinés, avec deux doses complètes à un mois d'écart.
Quelques jours après l'annonce des premiers résultats, AstraZeneca avait reconnu que c'était par erreur qu'une demi-dose seulement avait été administrée à certains volontaires. En outre, les volontaires qui ont reçu la demi-dose étaient tous âgés de moins de 55 ans, ce qui peut fausser les résultats.
Tout cela a suscité des critiques qui ont poussé le laboratoire à annoncer le 26 novembre la tenue d'une "étude supplémentaire" pour vérifier ces résultats.
Par ailleurs, selon les données publiées par The Lancet, le vaccin d'AstraZeneca "est sûr". Sur le total de 23.754 volontaires qui ont participé à ces essais, seul un patient à qui ce vaccin a été administré a connu un "effet indésirable sérieux possiblement lié" à cette injection.
Il s'agissait d'un cas de myélite transverse (une atteinte neurologique rare) qui avait motivé l'interruption temporaire de l'essai début septembre. Deux autres cas d'effets indésirables sérieux ont été détectés: l'un chez un volontaire du groupe placebo, et l'autre chez un volontaire dont on ne sait pas à quel groupe il appartenait.
"Ces trois participants sont guéris ou en voie de l'être et continuent de faire partie de l'essai", selon ses responsables.
"Nous avons commencé à soumettre les données aux autorités de régulation à travers le monde pour une autorisation rapide et nos chaînes de production sont opérationnelles", a commenté dans un communiqué le directeur général d'AstraZeneca, Pascal Soriot.
La firme se dit capable de fabriquer quelque 3 milliards de doses de son vaccin en 2021.