La 31e édition du Marathon International de Moorea s’est déroulée les vendredi 29 et samedi 30 mars sur l’île sœur. Plus de 1200 participants ont pris part aux différentes courses proposées par l’organisation Moorea Events. Le Marathon de Moorea est un des évènements polynésiens qui attire une participation internationale relativement conséquente. Environ une cinquantaine de visiteurs étaient au rendez-vous cette année.
Les meilleurs locaux de la discipline étaient également présents. Le Marathon a vu la participation de 89 coureurs. Le départ a été donné samedi matin à 4H30 afin d’éviter au maximum la chaleur qui sévit actuellement en Polynésie. Au terme du parcours de 42,195 kilomètres, c’est Tutea Degage (Master 1) qui franchit en premier la ligne d’arrivée en 2H45’44 après avoir mené la course quasiment de bout en bout.
Les meilleurs locaux de la discipline étaient également présents. Le Marathon a vu la participation de 89 coureurs. Le départ a été donné samedi matin à 4H30 afin d’éviter au maximum la chaleur qui sévit actuellement en Polynésie. Au terme du parcours de 42,195 kilomètres, c’est Tutea Degage (Master 1) qui franchit en premier la ligne d’arrivée en 2H45’44 après avoir mené la course quasiment de bout en bout.
Une course particulièrement difficile
Tutea Degage s’impose devant Corentin Pruvot (sénior) qui boucle le parcours en 2H57’49 soit avec plus de 12 minutes de retard. L’infatigable Jean-Marc Carcy (Master 2) arrive en troisième position en 3H05’15 avec environ 20 minutes de retard sur le premier. Seul en tête, Tutea Degage n’a pas pu aller chercher un bon chrono, victime également d’une douleur au genou. Il s’est montré malgré tout satisfait de cette troisième victoire sur cette course particulièrement éprouvante.
Du côté des femmes, Elodie Menou (Master 1) termine en tête en 3H21’00 devant Sophie Gardon (Master 2), spécialiste de la discipline. Sandra Papaura s’octroie la troisième place en 3H52’31. Le semi-marathon a vu la participation de presque 300 coureurs. C’est finalement Samuel Aragaw (sénior) qui s’impose en 1H17’49 devant le triathlète Frédéric Tête (Master 1) en 1H21’35 et Eddy Desolier (sénior) qui boucle le parcours en 1H22’21.
La course Aremiti Glow Run a eu lieu le vendredi soir sur 4,5 km en réunissant 500 personnes. Les enfants ont également répondu présent avec presque 150 participants sur les parcours de 1000 et 1500 mètres. Résultats complets : facebook Moorea Events. SB
Tutea Degage s’impose devant Corentin Pruvot (sénior) qui boucle le parcours en 2H57’49 soit avec plus de 12 minutes de retard. L’infatigable Jean-Marc Carcy (Master 2) arrive en troisième position en 3H05’15 avec environ 20 minutes de retard sur le premier. Seul en tête, Tutea Degage n’a pas pu aller chercher un bon chrono, victime également d’une douleur au genou. Il s’est montré malgré tout satisfait de cette troisième victoire sur cette course particulièrement éprouvante.
Du côté des femmes, Elodie Menou (Master 1) termine en tête en 3H21’00 devant Sophie Gardon (Master 2), spécialiste de la discipline. Sandra Papaura s’octroie la troisième place en 3H52’31. Le semi-marathon a vu la participation de presque 300 coureurs. C’est finalement Samuel Aragaw (sénior) qui s’impose en 1H17’49 devant le triathlète Frédéric Tête (Master 1) en 1H21’35 et Eddy Desolier (sénior) qui boucle le parcours en 1H22’21.
La course Aremiti Glow Run a eu lieu le vendredi soir sur 4,5 km en réunissant 500 personnes. Les enfants ont également répondu présent avec presque 150 participants sur les parcours de 1000 et 1500 mètres. Résultats complets : facebook Moorea Events. SB
Manuarii Keck, président de l’association Moorea Events :
Satisfait de cette 31e édition ?
« Oui, on a quasiment atteint nos objectifs avec 1216 participants. 140 enfants, qui représentent la relève, ont participé au Kid’s Run, le reste des 1074 inscrits ont participé aux courses de 5, 10, 21 et 42 km, la course reine. On a proposé également la deuxième édition de la Aremiti Glow Run de 4,5 km pour le fun, avec une belle participation des familles. De la peinture a été distribuée et les participants pouvaient marcher ou courir. »
Une belle course mais difficile ?
« Oui, c’est la particularité du Moorea Marathon, en dehors d’allier le sport et la culture. Il a fait beau, on a eu donc un temps chaud et lourd. On cherche à avancer les départs car quelques athlètes nous avaient fait savoir que la course était très difficile à cause d’une chaleur quasiment insupportable, surtout vers la fin et les derniers kilomètres qui sont toujours les plus difficiles. En 2018, les journalistes de Runner’s World avaient titré « Courir au paradis ou en enfer », c’est évocateur. On court sous un climat chaud et humide, c’est ce qui rend la course difficile. »
La culture et l’environnement de Moorea sont mis en avant ?
« Oui, on montre ce que l’on peut faire en Polynésie avec par exemple un show traditionnel avec la danse du feu, le repas traditionnel le samedi midi…Pour les stands de ravitaillement, avec les associations de l’île, nous mettons en place chaque année un thème, l’année dernière c’était les percussions et les tatouages, cette année c’était le tressage. On essaye de montrer aux visiteurs un petit échantillon de la culture polynésienne. »
Quelques mots sur cette participation étrangère ?
« On a eu cette année 53 visiteurs dont 32 métropolitains, 13 Américains, 3 Japonais, 2 Suédois, 1 Australienne, 1 Canadienne et un Calédonien. C’est toujours difficile pour nous organisateurs, au vu de notre isolement, de faire venir les étrangers. Je regrette l’absence de soutien du Ministère du Tourisme que nous avons contacté à plusieurs reprises. Je pense que c’est dommage pour un Marathon qui existe depuis plus de trente ans. »
« Heureusement, nous avons l’appui du Ministère de l’éducation, de la jeunesse et des sports et sa ministre de tutelle Christelle Lehartel, celui de la commune de Moorea et celui de Tahiti Tourisme. Notre budget est de 13 millions xpf, nous ne pouvons pas agir seuls. Si nous avions l’appui du Ministère, on pourrait facilement atteindre 100 voire 200 étrangers. Je remercie au passage notre partenaire Gold Air Tahiti Nui qui a mis en place des réductions de 5 à 20 % sur le prix des billets d’avion. »
« Si tout le monde travaillait ensemble, hôteliers, tour-opérateurs, compagnies aériennes, on pourrait faire en sorte que ce Marathon soit un véritable Marathon du Pacifique. Tout le monde le sait mais on ne travaille pas ensemble. Le Ministère du tourisme devrait soutenir le Moorea Marathon, si c’était le cas, cela aiderait tous les professionnels du secteur à travailler ensemble pour la destination, pour le Pays, pour l’île de Moorea. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je souhaiterais remercier notre partenaire principal qui est la commune de Moorea, le Maire, le conseiller municipal et surtout les employés. Merci aux associations qui nous aident à tenir les stands de ravitaillement. Merci aux bénévoles de notre association, nous sommes dix à organiser cet événement phare de l’année sportive à Moorea. Merci beaucoup à tous nos partenaires privés qui nous aident, les services publics qui nous aident, sans oublier la population qui joue le jeu et bien évidemment les athlètes qui ont participé en masse, comme les années précédentes, à cette fête de la course en Polynésie. » Propos recueillis par SB
Satisfait de cette 31e édition ?
« Oui, on a quasiment atteint nos objectifs avec 1216 participants. 140 enfants, qui représentent la relève, ont participé au Kid’s Run, le reste des 1074 inscrits ont participé aux courses de 5, 10, 21 et 42 km, la course reine. On a proposé également la deuxième édition de la Aremiti Glow Run de 4,5 km pour le fun, avec une belle participation des familles. De la peinture a été distribuée et les participants pouvaient marcher ou courir. »
Une belle course mais difficile ?
« Oui, c’est la particularité du Moorea Marathon, en dehors d’allier le sport et la culture. Il a fait beau, on a eu donc un temps chaud et lourd. On cherche à avancer les départs car quelques athlètes nous avaient fait savoir que la course était très difficile à cause d’une chaleur quasiment insupportable, surtout vers la fin et les derniers kilomètres qui sont toujours les plus difficiles. En 2018, les journalistes de Runner’s World avaient titré « Courir au paradis ou en enfer », c’est évocateur. On court sous un climat chaud et humide, c’est ce qui rend la course difficile. »
La culture et l’environnement de Moorea sont mis en avant ?
« Oui, on montre ce que l’on peut faire en Polynésie avec par exemple un show traditionnel avec la danse du feu, le repas traditionnel le samedi midi…Pour les stands de ravitaillement, avec les associations de l’île, nous mettons en place chaque année un thème, l’année dernière c’était les percussions et les tatouages, cette année c’était le tressage. On essaye de montrer aux visiteurs un petit échantillon de la culture polynésienne. »
Quelques mots sur cette participation étrangère ?
« On a eu cette année 53 visiteurs dont 32 métropolitains, 13 Américains, 3 Japonais, 2 Suédois, 1 Australienne, 1 Canadienne et un Calédonien. C’est toujours difficile pour nous organisateurs, au vu de notre isolement, de faire venir les étrangers. Je regrette l’absence de soutien du Ministère du Tourisme que nous avons contacté à plusieurs reprises. Je pense que c’est dommage pour un Marathon qui existe depuis plus de trente ans. »
« Heureusement, nous avons l’appui du Ministère de l’éducation, de la jeunesse et des sports et sa ministre de tutelle Christelle Lehartel, celui de la commune de Moorea et celui de Tahiti Tourisme. Notre budget est de 13 millions xpf, nous ne pouvons pas agir seuls. Si nous avions l’appui du Ministère, on pourrait facilement atteindre 100 voire 200 étrangers. Je remercie au passage notre partenaire Gold Air Tahiti Nui qui a mis en place des réductions de 5 à 20 % sur le prix des billets d’avion. »
« Si tout le monde travaillait ensemble, hôteliers, tour-opérateurs, compagnies aériennes, on pourrait faire en sorte que ce Marathon soit un véritable Marathon du Pacifique. Tout le monde le sait mais on ne travaille pas ensemble. Le Ministère du tourisme devrait soutenir le Moorea Marathon, si c’était le cas, cela aiderait tous les professionnels du secteur à travailler ensemble pour la destination, pour le Pays, pour l’île de Moorea. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je souhaiterais remercier notre partenaire principal qui est la commune de Moorea, le Maire, le conseiller municipal et surtout les employés. Merci aux associations qui nous aident à tenir les stands de ravitaillement. Merci aux bénévoles de notre association, nous sommes dix à organiser cet événement phare de l’année sportive à Moorea. Merci beaucoup à tous nos partenaires privés qui nous aident, les services publics qui nous aident, sans oublier la population qui joue le jeu et bien évidemment les athlètes qui ont participé en masse, comme les années précédentes, à cette fête de la course en Polynésie. » Propos recueillis par SB
Le tressage était le thème de cette année sur les stands de ravitaillement © Tahiti Zoom/Moorea Events
Un Marathon où l'on peut voir des "ature" en vente en bord de chemin... © Tahiti Zoom/Moorea Events