Tahiti, le 3 octobre 2024 - Incompréhension entre l’OPH et les étudiants sur le paiement des loyers pour les boursiers. Dans un communiqué, l’Office éteint l’incendie qu’il semble lui-même avoir déclenché.
Dans une communication relayée sur les réseaux sociaux mercredi soir, le syndicat Avenir Etudiant dénonçait un “scandale sur le logement étudiant” au sortir d’une réunion entre la direction de l’OPH et le syndicat. En jeu : le paiement de la quote-part des étudiants boursiers pour leur logement. “La directrice de l'Habitat groupé et de la proximité (DHGP), Christiane Boosie Teniaro, a annoncé aux étudiants boursiers bénéficiaires de l'aide au logement de l'État (ALE) que dorénavant ils devront payer la totalité de leur loyer”, annonçait le syndicat.
Il rappelait alors que depuis 2009, l'ALE, une aide de l'État, permettait aux étudiants d'avoir un abattement de leur loyer comprise entre 10 000 à 30 000 francs, en fonction de leur bourse. Le Loyer mensuel des logements étudiants au CHE se monte ainsi, jusqu'à aujourd'hui, à 2000 francs pour les étudiants boursiers d'État et du Territoire.
Dans une communication relayée sur les réseaux sociaux mercredi soir, le syndicat Avenir Etudiant dénonçait un “scandale sur le logement étudiant” au sortir d’une réunion entre la direction de l’OPH et le syndicat. En jeu : le paiement de la quote-part des étudiants boursiers pour leur logement. “La directrice de l'Habitat groupé et de la proximité (DHGP), Christiane Boosie Teniaro, a annoncé aux étudiants boursiers bénéficiaires de l'aide au logement de l'État (ALE) que dorénavant ils devront payer la totalité de leur loyer”, annonçait le syndicat.
Il rappelait alors que depuis 2009, l'ALE, une aide de l'État, permettait aux étudiants d'avoir un abattement de leur loyer comprise entre 10 000 à 30 000 francs, en fonction de leur bourse. Le Loyer mensuel des logements étudiants au CHE se monte ainsi, jusqu'à aujourd'hui, à 2000 francs pour les étudiants boursiers d'État et du Territoire.
Limite on se disait qu’il fallait résilier nos contrats
Le syndicat tirait alors à boulets rouges sur une décision de l’OPH qui poussait les étudiants bénéficiaires de l’ALE à payer 20 000 francs par mois, au lieu des 2 000 actuels.
Toujours selon le syndicat étudiant, des menaces (“Si vous ne payez pas votre loyer vous serez en impayé et vous ne pourrez pas vous faire rembourser” ou encore “Si vous ne pouvez pas payer les 20 000 francs il faudra rendre votre logement”) auraient alors été prononcées de la part de la direction de l’OPH. “Limite on s’est dit qu’il fallait résilier nos contrats, tout comme au CHE de Paraita où plusieurs ont dû résilier leur contrat parce qu’ils ne savaient plus quoi faire”, explique Bryant, un étudiant de l’UPF. “On n’a pas de salaire nous. J’espère que le ministère de l’Éducation s’en rend compte”, ajoute Hereiti.
Immédiatement, les services de l’État appelaient jeudi matin les rédactions, expliquant que l’aide de l’État continuerait à être versée, comme chaque année, directement à l’OPH, et non aux étudiants, en fin d’année.
Et c’est bien ce qui doit déplaire à l’OPH, ce paiement en fin d’année, qui plombe son budget. C’est d’ailleurs ce qu’écrit l’établissement dans un communiqué publié sur son site ce jeudi. “Cette aide est versée en fin d’année scolaire, et durant toute l’année, l’OPH prend en charge le portage financier sur sa trésorerie, en assumant également le risque qu’elle ne soit finalement pas versée.”
Un communiqué de l’OPH qui vient expliquer “qu’aucune modification ne sera apportée aux procédures de quittancement et de paiement des loyers des résidences étudiantes” gérées par l’établissement public. Et qui détaille ses difficultés de gestion et le risque financier que prend l’organisme face à des étudiants, pas toujours à jour de leurs paiements ou pas forcément assidus en cours, condition pourtant nécessaire pour toucher l’ALE. “Cela représente un risque financier pour l'OPH, avec 35 millions de francs d’impayés cumulés restant à sa charge”, défend le communiqué.
Erreur de compréhension ou précipitation d’un OPH en grande difficulté financière et qui cherche à refaire ses comptes, il n’en reste pas moins que le dossier semble voir été enterré et qu’une réunion devait se dérouler ce jeudi soir entre l’organisme et les associations représentatives des étudiants “pour échanger autour de ces questions”.
Toujours selon le syndicat étudiant, des menaces (“Si vous ne payez pas votre loyer vous serez en impayé et vous ne pourrez pas vous faire rembourser” ou encore “Si vous ne pouvez pas payer les 20 000 francs il faudra rendre votre logement”) auraient alors été prononcées de la part de la direction de l’OPH. “Limite on s’est dit qu’il fallait résilier nos contrats, tout comme au CHE de Paraita où plusieurs ont dû résilier leur contrat parce qu’ils ne savaient plus quoi faire”, explique Bryant, un étudiant de l’UPF. “On n’a pas de salaire nous. J’espère que le ministère de l’Éducation s’en rend compte”, ajoute Hereiti.
Immédiatement, les services de l’État appelaient jeudi matin les rédactions, expliquant que l’aide de l’État continuerait à être versée, comme chaque année, directement à l’OPH, et non aux étudiants, en fin d’année.
Et c’est bien ce qui doit déplaire à l’OPH, ce paiement en fin d’année, qui plombe son budget. C’est d’ailleurs ce qu’écrit l’établissement dans un communiqué publié sur son site ce jeudi. “Cette aide est versée en fin d’année scolaire, et durant toute l’année, l’OPH prend en charge le portage financier sur sa trésorerie, en assumant également le risque qu’elle ne soit finalement pas versée.”
Un communiqué de l’OPH qui vient expliquer “qu’aucune modification ne sera apportée aux procédures de quittancement et de paiement des loyers des résidences étudiantes” gérées par l’établissement public. Et qui détaille ses difficultés de gestion et le risque financier que prend l’organisme face à des étudiants, pas toujours à jour de leurs paiements ou pas forcément assidus en cours, condition pourtant nécessaire pour toucher l’ALE. “Cela représente un risque financier pour l'OPH, avec 35 millions de francs d’impayés cumulés restant à sa charge”, défend le communiqué.
Erreur de compréhension ou précipitation d’un OPH en grande difficulté financière et qui cherche à refaire ses comptes, il n’en reste pas moins que le dossier semble voir été enterré et qu’une réunion devait se dérouler ce jeudi soir entre l’organisme et les associations représentatives des étudiants “pour échanger autour de ces questions”.