Emile Vernaudon, ministre des Postes et télécommunications, a été le premier à passer à la barre.
PAPEETE, le 1er février 2016 - Huit ans après la signature du marché à 8,9 milliards entre l'OPT et Alcatel pour la pose du câble sous-marin de l'internet polynésien, entre Tahiti et Hawaï, le tribunal juge jusqu'à vendredi les soupçons de favoritisme qui pèsent sur cette opération.
Le procès s'est ouvert ce lundi par un long rappel chronologique des faits, et les auditions d'Emile Vernaudon, ministre des Postes et télécommunication à l'époque, puis de Georges Puchon, conseiller économique au début du projet. Les deux hommes, accompagnés de huit autres prévenus, sont mis en examen pour favoritisme ou recel de favoritisme dans l'attribution à la société Alcatel en 2008 de ce juteux chantier de près de 9 milliards de francs.
Leurs co-prévenus sont d'anciens dirigeants d'Alcatel, d'anciens consultants d'Alcatel passés conseillers techniques à l'OPT à l'époque, et trois anciens présidents du conseil d'administration de l'OPT : Alphonse Teriierooiterai, Jean-Paul Barral et Jean-Alain Frébault. Les débats s'achèveront vendredi et la décision ne sera pas rendue avant plusieurs semaines dans ce dossier où la justice soupçonne l'OPT d'avoir pris ses aises avec le code d'attribution des marchés publics.
Emile Vernaudon s'est contenté de répéter qu'il n'avait fait que déclencher la mise en œuvre du projet par sa signature en tant que ministre, poste duquel il avait démissionné avant le processus de finalisation des appels d'offre, et auquel il n'avait plus d'intérêts. Georges Puchon a lui déclaré qu'il avait quitté le navire quand le directoire de l'OPT avait modifié sans l'en informer le schéma initial qu'il avait imaginé pour l'opération. Les débats se poursuivent demain, les représentants d'Alcatel ne se sont pas encore exprimés.
Le président du tribunal a précisé qu'il allait s'attacher à tirer au clair la réalité des relations entre les différents protagonistes de ce dossier qui renvoie à une époque de grande instabilité politique sur fond de féroces luttes d'influences.
Le procès s'est ouvert ce lundi par un long rappel chronologique des faits, et les auditions d'Emile Vernaudon, ministre des Postes et télécommunication à l'époque, puis de Georges Puchon, conseiller économique au début du projet. Les deux hommes, accompagnés de huit autres prévenus, sont mis en examen pour favoritisme ou recel de favoritisme dans l'attribution à la société Alcatel en 2008 de ce juteux chantier de près de 9 milliards de francs.
Leurs co-prévenus sont d'anciens dirigeants d'Alcatel, d'anciens consultants d'Alcatel passés conseillers techniques à l'OPT à l'époque, et trois anciens présidents du conseil d'administration de l'OPT : Alphonse Teriierooiterai, Jean-Paul Barral et Jean-Alain Frébault. Les débats s'achèveront vendredi et la décision ne sera pas rendue avant plusieurs semaines dans ce dossier où la justice soupçonne l'OPT d'avoir pris ses aises avec le code d'attribution des marchés publics.
Emile Vernaudon s'est contenté de répéter qu'il n'avait fait que déclencher la mise en œuvre du projet par sa signature en tant que ministre, poste duquel il avait démissionné avant le processus de finalisation des appels d'offre, et auquel il n'avait plus d'intérêts. Georges Puchon a lui déclaré qu'il avait quitté le navire quand le directoire de l'OPT avait modifié sans l'en informer le schéma initial qu'il avait imaginé pour l'opération. Les débats se poursuivent demain, les représentants d'Alcatel ne se sont pas encore exprimés.
Le président du tribunal a précisé qu'il allait s'attacher à tirer au clair la réalité des relations entre les différents protagonistes de ce dossier qui renvoie à une époque de grande instabilité politique sur fond de féroces luttes d'influences.