DURBAN, 6 décembre 2010 (AFP) - Le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, a appelé les responsables sportifs à donner l'exemple après les accusations de corruption qui ont entaché les attributions des Coupes du monde de football 2018 et 2022.
"Les personnes qui organisent les matches ont pour responsabilité d'être des modèles", a déclaré à l'AFP M. Rogge en marge d'une conférence du CIO sur le sport, l'éducation et la culture dans la ville sud-africaine de Durban (sud-est).
"La grande majorité des responsables sportifs sont intègres et irréprochables. Ce n'est pas parce qu'un ou deux se conduisent mal que tous font pareil", a-t-il poursuivi.
Les médias ont accusé de corruption plusieurs membres de la Fifa avant la désignation des pays hôtes des Mondiaux 2018 et 2022 qui ont finalement été attribués la semaine dernière à la Russie et au Qatar.
La Fifa a suspendu pour une durée d'un à trois ans deux membres de son comité exécutif pour mauvaise conduite ou corruption.
Le CIO a annoncé fin novembre qu'il allait examiner l'implication possible de l'un de ses membres au lendemain de la diffusion d'un documentaire diffusé par la BBC, concernant des affaires présumées de corruption au sein de la Fifa.
"Aux fans de sports, je suis désolé et je regrette qu'ils soient déçus par la mauvaise gestion (...) mais en même temps, j'ai envie de leur dire qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain", a-t-il ajouté.
Selon lui, le CIO a modernisé son propre système de désignation des pays hôtes à la suite d'accusations de corruption pour l'attribution des jeux Olympiques d'hiver 2002.
Dix membres du CIO avaient été contraints de démissionner après avoir été accusés d'avoir reçu des millions de dollars en nature de la part des organisateurs de Salt Lake City (Etats-Unis).
"Nous avons vécu une période très très sombre avec les Jeux de Salt Lake City en 2002. Nous avons beaucoup appris" de cette expérience, a-t-il indiqué, précisant que le système de désignation avait été revu depuis.
"On peut tracer chaque dollar gagné ou dépensé (par le CIO). Nos assemblées sont publiques. Les médias peuvent y participer", a poursuivi M. Rogge, qui souhaiterait voir "les principales organisations suivre le même chemin".
M. Rogge a ajouté qu'il ne s'était pas entretenu avec le président de la Fédération internationale de football (Fifa) Sepp Blatter, également membre du CIO, sur la manière d'éradiquer la menace de corruption dans les procédures de candidatures dans leur organisation respective.
"On ne compare pas nos impressions mais M. Blatter sait exactement comment le CIO fonctionne. Nous avons mis en place des règles très strictes", a-t-il précisé.
jhb/ale/sg
"Les personnes qui organisent les matches ont pour responsabilité d'être des modèles", a déclaré à l'AFP M. Rogge en marge d'une conférence du CIO sur le sport, l'éducation et la culture dans la ville sud-africaine de Durban (sud-est).
"La grande majorité des responsables sportifs sont intègres et irréprochables. Ce n'est pas parce qu'un ou deux se conduisent mal que tous font pareil", a-t-il poursuivi.
Les médias ont accusé de corruption plusieurs membres de la Fifa avant la désignation des pays hôtes des Mondiaux 2018 et 2022 qui ont finalement été attribués la semaine dernière à la Russie et au Qatar.
La Fifa a suspendu pour une durée d'un à trois ans deux membres de son comité exécutif pour mauvaise conduite ou corruption.
Le CIO a annoncé fin novembre qu'il allait examiner l'implication possible de l'un de ses membres au lendemain de la diffusion d'un documentaire diffusé par la BBC, concernant des affaires présumées de corruption au sein de la Fifa.
"Aux fans de sports, je suis désolé et je regrette qu'ils soient déçus par la mauvaise gestion (...) mais en même temps, j'ai envie de leur dire qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain", a-t-il ajouté.
Selon lui, le CIO a modernisé son propre système de désignation des pays hôtes à la suite d'accusations de corruption pour l'attribution des jeux Olympiques d'hiver 2002.
Dix membres du CIO avaient été contraints de démissionner après avoir été accusés d'avoir reçu des millions de dollars en nature de la part des organisateurs de Salt Lake City (Etats-Unis).
"Nous avons vécu une période très très sombre avec les Jeux de Salt Lake City en 2002. Nous avons beaucoup appris" de cette expérience, a-t-il indiqué, précisant que le système de désignation avait été revu depuis.
"On peut tracer chaque dollar gagné ou dépensé (par le CIO). Nos assemblées sont publiques. Les médias peuvent y participer", a poursuivi M. Rogge, qui souhaiterait voir "les principales organisations suivre le même chemin".
M. Rogge a ajouté qu'il ne s'était pas entretenu avec le président de la Fédération internationale de football (Fifa) Sepp Blatter, également membre du CIO, sur la manière d'éradiquer la menace de corruption dans les procédures de candidatures dans leur organisation respective.
"On ne compare pas nos impressions mais M. Blatter sait exactement comment le CIO fonctionne. Nous avons mis en place des règles très strictes", a-t-il précisé.
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