Les investigations se poursuivent dans l'affaire Le Gayic : Louis Wane a été mis en examen pour corruption active, dans la soirée de vendredi 21 décembre, après avoir été entendu près de 48 heures sous le régime de la garde à vue. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Mis en examen également et placé sous contrôle judiciaire, l’expert comptable du grand patron, Vincent Law.
L’homme d’affaires, notamment patron de la SEGC Carrefour, est soupçonné avoir versé des pots-de-vin à l’ancien secrétaire général de la Confédération des syndicats indépendants de Polynésie, la CSIP, Cyril Le Gayic, pour acheter la paix sociale. Les enquêteurs avaient mis en évidence, en épluchant les comptes du syndicaliste, des versements réguliers en provenance de Louis Wane entre 2008 et 2010 et notamment un versement de 5 millions Fcfp que le syndicaliste a qualifié de "prêt" lors de l’instruction, Louis Wane ayant bien connu la mère de Cyril, Tuianu Le Gayic, ancienne figure politique du Pays.
Dans le volet "Ravel" de cette affaire de corruption, le syndicaliste étant au centre de la géométrie de l’instruction, plusieurs confrontations ont été organisées devant les juges Stelmach et Redonnet, au Palais de justice de Papeete, dès vendredi matin.
Cinq mis en examen dans cette vaste affaire de corruption ont eu à s’expliquer devant les juges : L’homme d’affaires Bill Ravel, 72 ans, maintenu en détention depuis le 2 novembre dernier, soupçonné de corruption active et de trafic d’influence ; le syndicaliste Cyril Le Gayic, incarcéré depuis le 31 octobre après avoir été mis en examen pour corruption passive et abus de confiance ; Gaston Tetuanui, mis en examen puis incarcéré le 31 octobre ; Kim Tham Trong, bras droit de Ravel en Nouvelle Calédonie, déféré à Papeete le 14 novembre dernier, mis en examen pour complicité de corruption active et complicité de trafic d’influence actif puis placé sous contrôle judiciaire ; Enfin, Carole Toofa, comptable personnelle de Bill Ravel et auteure du fameux listing des versements en espèce, pièce centrale de l’instruction du volet "Ravel", placée sous contrôle judiciaire depuis fin octobre.
L’homme d’affaires, notamment patron de la SEGC Carrefour, est soupçonné avoir versé des pots-de-vin à l’ancien secrétaire général de la Confédération des syndicats indépendants de Polynésie, la CSIP, Cyril Le Gayic, pour acheter la paix sociale. Les enquêteurs avaient mis en évidence, en épluchant les comptes du syndicaliste, des versements réguliers en provenance de Louis Wane entre 2008 et 2010 et notamment un versement de 5 millions Fcfp que le syndicaliste a qualifié de "prêt" lors de l’instruction, Louis Wane ayant bien connu la mère de Cyril, Tuianu Le Gayic, ancienne figure politique du Pays.
Dans le volet "Ravel" de cette affaire de corruption, le syndicaliste étant au centre de la géométrie de l’instruction, plusieurs confrontations ont été organisées devant les juges Stelmach et Redonnet, au Palais de justice de Papeete, dès vendredi matin.
Cinq mis en examen dans cette vaste affaire de corruption ont eu à s’expliquer devant les juges : L’homme d’affaires Bill Ravel, 72 ans, maintenu en détention depuis le 2 novembre dernier, soupçonné de corruption active et de trafic d’influence ; le syndicaliste Cyril Le Gayic, incarcéré depuis le 31 octobre après avoir été mis en examen pour corruption passive et abus de confiance ; Gaston Tetuanui, mis en examen puis incarcéré le 31 octobre ; Kim Tham Trong, bras droit de Ravel en Nouvelle Calédonie, déféré à Papeete le 14 novembre dernier, mis en examen pour complicité de corruption active et complicité de trafic d’influence actif puis placé sous contrôle judiciaire ; Enfin, Carole Toofa, comptable personnelle de Bill Ravel et auteure du fameux listing des versements en espèce, pièce centrale de l’instruction du volet "Ravel", placée sous contrôle judiciaire depuis fin octobre.