PAPEETE, lundi 29 avril 2013 – Le Tribunal correctionnel a jugé le cas d’Ariitea F. un jeune homme de 25 ans qui a terrorisé son voisinage du 22 au 24 avril derniers à Papeari, avant d’être interpellé par la gendarmerie de Papara, jeudi , puis placé en détention provisoire samedi en attendant son procès en comparution immédiate, lundi.
Compte tenu de son comportement et de ses antécédents psychiatriques, le Tribunal a ordonné son maintien en détention, une expertise médicale du prévenu et a renvoyé l’affaire.
A 5 h 15 du matin, lundi 22 avril, Ariitea F. se trouve en train de frapper bruyamment à l'entrée de son commerce de quartier : il souhaite d’urgence faire quelques courses. Le magasin ouvre prématurément pour le servir. Il prend une boîte de jus, un briquet et un paquet de cigarettes puis quitte l’échoppe sans payer.
Il ordonne à la commerçante de marquer tout ça sur le compte de son père.
Vers 7 heures, il est de retour au magasin. Cette fois-ci, il a un long couteau bien en évidence, le long du corps. Il prend une bouteille d’eau, menace de mort un couple qui est présent en brandissant devant eux son ustensile de cuisine et s’en va, toujours sans payer.
Terrorisée, la vieille commerçante mettra plusieurs jours à s’en remettre. "Je ne veux plus qu’il vienne", a-t-elle simplement demandé au juge, lundi n’estimant pas nécessaire de se constituer partie civile.
"Le problème avec Ariitea : il est malade"
A peine sorti du magasin, ce même jour le jeune homme se rend chez son cousin. Il le trouve marchand en compagnie de son épouse, près de leur domicile, dans le chemin. Il leur emboîte le pas : "J’ai vu mon cousin nous suivre avec un couteau de 30 cm", a expliqué aux gendarmes Félix K., le cousin. "Il disait qu’il est amoureux de l’amie de ma femme".
Le 23 avril au soir, muni du même couteau, il lance à Miranda M., sa belle-sœur : "Je vais tuer ton Félix à minuit, pas avant parce que je n’y suis pas autorisé. Ni après, parce que je suis Satan ! ". On imagine aisément l'effet d'une telle menace sur la suite de la soirée.
"C’était une blague", a-t-il lancé à la barre, coupant net le juge dans son exposé des faits.
Le lendemain au cours de la matinée il "emprunte" une guitare et une bouteille de vin et menace de mort le propriétaire des lieux avec une barre de fer et son couteau de cuisine.
Il sera interpellé dans la matinée du 25, par les gendarmes de Papara.
"Le problème avec Ariitea : il est malade", dira son père à la barre. "Quand il pique sa crise, c’est comme ça".
Le jeune homme a été interné à sept reprises en hôpital psychiatrique pour des séjours de 2 à 3 mois. Il est en permanence sous traitement médical mais n’observe ce dernier que "de temps en temps, lorsque je vois que ça va mal", a-t-il expliqué à la barre.
Quant à son attitude, au cours de cette semaine où il a terrorisé son voisinage : "Je suis pas psychopathe, M. Le Juge : tout ce que j’ai fait c’étaient des blagues !"
Mis en examen pour les chefs de vol, vol avec violence, violence avec usage ou menace d'une arme, menace de mort et port prohibé d'arme de 6ème catégorie, Ariitea F. est mainenu en détention provisoire et devra faire l'objet d'une expertise médicale avant le 29 mai prochain. Son procès est renvoyé à l'audience correctionnelle du 4 juin 2013.
Compte tenu de son comportement et de ses antécédents psychiatriques, le Tribunal a ordonné son maintien en détention, une expertise médicale du prévenu et a renvoyé l’affaire.
A 5 h 15 du matin, lundi 22 avril, Ariitea F. se trouve en train de frapper bruyamment à l'entrée de son commerce de quartier : il souhaite d’urgence faire quelques courses. Le magasin ouvre prématurément pour le servir. Il prend une boîte de jus, un briquet et un paquet de cigarettes puis quitte l’échoppe sans payer.
Il ordonne à la commerçante de marquer tout ça sur le compte de son père.
Vers 7 heures, il est de retour au magasin. Cette fois-ci, il a un long couteau bien en évidence, le long du corps. Il prend une bouteille d’eau, menace de mort un couple qui est présent en brandissant devant eux son ustensile de cuisine et s’en va, toujours sans payer.
Terrorisée, la vieille commerçante mettra plusieurs jours à s’en remettre. "Je ne veux plus qu’il vienne", a-t-elle simplement demandé au juge, lundi n’estimant pas nécessaire de se constituer partie civile.
"Le problème avec Ariitea : il est malade"
A peine sorti du magasin, ce même jour le jeune homme se rend chez son cousin. Il le trouve marchand en compagnie de son épouse, près de leur domicile, dans le chemin. Il leur emboîte le pas : "J’ai vu mon cousin nous suivre avec un couteau de 30 cm", a expliqué aux gendarmes Félix K., le cousin. "Il disait qu’il est amoureux de l’amie de ma femme".
Le 23 avril au soir, muni du même couteau, il lance à Miranda M., sa belle-sœur : "Je vais tuer ton Félix à minuit, pas avant parce que je n’y suis pas autorisé. Ni après, parce que je suis Satan ! ". On imagine aisément l'effet d'une telle menace sur la suite de la soirée.
"C’était une blague", a-t-il lancé à la barre, coupant net le juge dans son exposé des faits.
Le lendemain au cours de la matinée il "emprunte" une guitare et une bouteille de vin et menace de mort le propriétaire des lieux avec une barre de fer et son couteau de cuisine.
Il sera interpellé dans la matinée du 25, par les gendarmes de Papara.
"Le problème avec Ariitea : il est malade", dira son père à la barre. "Quand il pique sa crise, c’est comme ça".
Le jeune homme a été interné à sept reprises en hôpital psychiatrique pour des séjours de 2 à 3 mois. Il est en permanence sous traitement médical mais n’observe ce dernier que "de temps en temps, lorsque je vois que ça va mal", a-t-il expliqué à la barre.
Quant à son attitude, au cours de cette semaine où il a terrorisé son voisinage : "Je suis pas psychopathe, M. Le Juge : tout ce que j’ai fait c’étaient des blagues !"
Mis en examen pour les chefs de vol, vol avec violence, violence avec usage ou menace d'une arme, menace de mort et port prohibé d'arme de 6ème catégorie, Ariitea F. est mainenu en détention provisoire et devra faire l'objet d'une expertise médicale avant le 29 mai prochain. Son procès est renvoyé à l'audience correctionnelle du 4 juin 2013.
