Barcelone, Espagne | AFP | vendredi 17/07/2020 - Près de 4 millions d'habitants de l'agglomération de Barcelone ont été appelés vendredi à "rester chez eux" pour freiner la reprise de l’épidémie de Covid-19 et tenter d'éviter un nouveau confinement obligatoire.
La deuxième ville espagnole, très prisée des touristes internationaux, fait face depuis quelques jours à un bond des cas de Covid-19.
En conséquence, ses habitants et ceux de plusieurs communes de banlieue "doivent rester chez eux dès qu'il ne leur est pas indispensable de sortir", a demandé devant la presse la porte-parole du gouvernement régional catalan, Meritxell Budo.
Même s'il ne s'agit que d'une recommandation, étant donné que le gouvernement régional n'a pas le pouvoir de restreindre aussi drastiquement la mobilité, il s'agit de "la dernière chance" pour éviter des mesures plus strictes, a mis en garde Mme Budo.
"Nous devons revenir en arrière pour ne pas avoir à revenir au confinement total de la population dans les prochaines semaines" et il faut "agir avec rapidité et détermination pour éviter que nous nous retrouvions dans la même situation qu'au mois de mars", a-t-elle encore souligné en demandant également aux Barcelonais de ne pas aller dans leurs résidences secondaires ce week-end.
L'Espagne, l'un des pays les plus affectés par la pandémie avec plus de 28.400 morts, avait imposé mi-mars l'un des confinements les plus durs au monde.
Au-delà de cet appel à sortir le moins possible de chez soi, le gouvernement régional a annoncé d'autres restrictions comme la fermeture des cinémas, des théâtres ou des discothèques, l'interdiction des réunions de plus de dix personnes et des visites dans les maisons de retraite ou la limitation de la capacité d'accueil à 50% dans les bars et restaurants.
Les commerces non essentiels devront par ailleurs recevoir leurs clients sur rendez-vous.
Ces mesures, qui doivent durer a priori deux semaines, devront être ratifiées par un juge avant de pouvoir entrer en vigueur.
Le nombre de cas de coronavirus a presque triplé en une semaine à Barcelone où 733 cas positifs de coronavirus ont été détectés cette semaine contre 279 la semaine précédente, selon les autorités catalanes.
Plus de 150 foyers en Espagne
Près d'un mois après la fin du confinement le 21 juin et alors que l'épidémie paraissait contrôlée, les contagions sont reparties globalement à la hausse en Espagne.
La Catalogne et l'Aragon voisin, où les cas ont également beaucoup augmenté, sont les deux régions qui inquiètent le plus les autorités espagnoles qui surveillent au total plus de 150 foyers de contagion dans le pays.
Le directeur du centre d'alertes sanitaires Fernando Simon a reconnu jeudi qu'il y avait "une certaine transmission communautaire" dans ces deux régions.
En Catalogne, 160.000 personnes dans la ville de Lérida et des communes voisines ont déjà été reconfinées mercredi après un bras de fer entre le gouvernement régional et la justice, tandis que de nouvelles restrictions ont été imposées en Aragon, notamment à Saragosse, cinquième ville d'Espagne.
Face à ce rebond des contagions, de nombreuses régions dont la Catalogne ont décidé de renforcer le caractère obligatoire du masque même lorsque la distance de sécurité est respectée.
Les foyers de contagion à Barcelone semblent être liés à la cité voisine de L'Hospitalet de Llobregat, 256.000 habitants, qui compte des zones parmi les plus densément peuplées d'Europe et où un appel à ne pas sortir avait été lancé mercredi dans trois quartiers.
Pour Daniel Lopez Codina, chercheur à l'Université polytechnique de Catalogne, la multiplication de foyers dans cette zone "rend déjà très difficile le traçage des contacts".
La densité de population et l'interconnexion entre l'Espagne et l'Europe dans cette région proche de la frontière française font que "la rapidité à laquelle peut se propager le virus est bien plus élevée" et il faut donc prendre "des mesures fermes", juge-t-il.
Le gouvernement catalan, très critiqué pour ne pas avoir assez bien préparé le dispositif de contrôle de l'épidémie, a annoncé jeudi l'embauche de 500 personnes pour retracer les contacts de chaque malade et faciliter leur isolement.
La deuxième ville espagnole, très prisée des touristes internationaux, fait face depuis quelques jours à un bond des cas de Covid-19.
En conséquence, ses habitants et ceux de plusieurs communes de banlieue "doivent rester chez eux dès qu'il ne leur est pas indispensable de sortir", a demandé devant la presse la porte-parole du gouvernement régional catalan, Meritxell Budo.
Même s'il ne s'agit que d'une recommandation, étant donné que le gouvernement régional n'a pas le pouvoir de restreindre aussi drastiquement la mobilité, il s'agit de "la dernière chance" pour éviter des mesures plus strictes, a mis en garde Mme Budo.
"Nous devons revenir en arrière pour ne pas avoir à revenir au confinement total de la population dans les prochaines semaines" et il faut "agir avec rapidité et détermination pour éviter que nous nous retrouvions dans la même situation qu'au mois de mars", a-t-elle encore souligné en demandant également aux Barcelonais de ne pas aller dans leurs résidences secondaires ce week-end.
L'Espagne, l'un des pays les plus affectés par la pandémie avec plus de 28.400 morts, avait imposé mi-mars l'un des confinements les plus durs au monde.
Au-delà de cet appel à sortir le moins possible de chez soi, le gouvernement régional a annoncé d'autres restrictions comme la fermeture des cinémas, des théâtres ou des discothèques, l'interdiction des réunions de plus de dix personnes et des visites dans les maisons de retraite ou la limitation de la capacité d'accueil à 50% dans les bars et restaurants.
Les commerces non essentiels devront par ailleurs recevoir leurs clients sur rendez-vous.
Ces mesures, qui doivent durer a priori deux semaines, devront être ratifiées par un juge avant de pouvoir entrer en vigueur.
Le nombre de cas de coronavirus a presque triplé en une semaine à Barcelone où 733 cas positifs de coronavirus ont été détectés cette semaine contre 279 la semaine précédente, selon les autorités catalanes.
Plus de 150 foyers en Espagne
Près d'un mois après la fin du confinement le 21 juin et alors que l'épidémie paraissait contrôlée, les contagions sont reparties globalement à la hausse en Espagne.
La Catalogne et l'Aragon voisin, où les cas ont également beaucoup augmenté, sont les deux régions qui inquiètent le plus les autorités espagnoles qui surveillent au total plus de 150 foyers de contagion dans le pays.
Le directeur du centre d'alertes sanitaires Fernando Simon a reconnu jeudi qu'il y avait "une certaine transmission communautaire" dans ces deux régions.
En Catalogne, 160.000 personnes dans la ville de Lérida et des communes voisines ont déjà été reconfinées mercredi après un bras de fer entre le gouvernement régional et la justice, tandis que de nouvelles restrictions ont été imposées en Aragon, notamment à Saragosse, cinquième ville d'Espagne.
Face à ce rebond des contagions, de nombreuses régions dont la Catalogne ont décidé de renforcer le caractère obligatoire du masque même lorsque la distance de sécurité est respectée.
Les foyers de contagion à Barcelone semblent être liés à la cité voisine de L'Hospitalet de Llobregat, 256.000 habitants, qui compte des zones parmi les plus densément peuplées d'Europe et où un appel à ne pas sortir avait été lancé mercredi dans trois quartiers.
Pour Daniel Lopez Codina, chercheur à l'Université polytechnique de Catalogne, la multiplication de foyers dans cette zone "rend déjà très difficile le traçage des contacts".
La densité de population et l'interconnexion entre l'Espagne et l'Europe dans cette région proche de la frontière française font que "la rapidité à laquelle peut se propager le virus est bien plus élevée" et il faut donc prendre "des mesures fermes", juge-t-il.
Le gouvernement catalan, très critiqué pour ne pas avoir assez bien préparé le dispositif de contrôle de l'épidémie, a annoncé jeudi l'embauche de 500 personnes pour retracer les contacts de chaque malade et faciliter leur isolement.