Daniel Goa, président du parti indépendantiste Union Calédonienne, a lui réclamé "encore 14 jours (de confinement, ndlr) pour vérifier l'absence du virus dans la population".
Nouméa, France | AFP | lundi 19/04/2020 - La levée progressive du confinement pour lutter contre le Covid-19 est entrée en vigueur lundi en Nouvelle-Calédonie mais plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer une décision jugée prématurée, a constaté l'AFP.
Dans un communiqué, le Sénat coutumier, où siègent les représentants des chefferies traditionnelles kanak, a exprimé son "opposition au déconfinement, qui lui parait hâtif et sans préparation suffisante".
"Le risque est grand pour le personnel des écoles et pour les écoliers", a déclaré Hippolyte Sinewami, président de l'institution, recommandant "un port généralisé du masque et des tests sur le plus grand nombre".
Avec 18 cas de Covid-19 recensés et l'absence de nouveau malade depuis le 4 avril, les autorités de Nouvelle-Calédonie ont annoncé jeudi dernier une levée progressive du confinement, qui avait début le 24 mars, à partir du lundi 20 avril.
Tous les commerces, services et entreprises ont rouvert leurs portes, à l'exception des bars, des discothèques, des cinémas ou encore des salles de sport.
Si dans la province Sud, où se trouve Nouméa et 75% de la population, et dans celle des îles Loyauté, les établissements scolaires rouvrent à partir du 22 avril avec des classes divisées en deux groupes, la provinces Nord a repoussé la rentrée des élèves au 4 mai.
Les autorités coutumières kanak des îles Loyauté sont par ailleurs en discussion pour décider quand elles donneront leur feu vert à une reprise du trafic aérien domestique, toujours suspendu.
Daniel Goa, président du parti indépendantiste Union Calédonienne, a lui réclamé "encore 14 jours (de confinement, ndlr) pour vérifier l'absence du virus dans la population".
"Les conséquences sanitaires de l'introduction du virus seraient graves dans un pays où les facteurs de comorbidité sont élevés et où les usages sociaux sont fortement communautaires", a indiqué lundi le leader kanak.
Si le trafic aérien est suspendu depuis le 20 mars, un programme de vols a été mis en oeuvre avec la compagnie Air Calédonie International (ACI) pour rapatrier quelque 2.000 résidents bloqués à l'extérieur.
Compte tenu des risques de cette opération, Daniel Goa a demandé d'augmenter de 14 à 21 jours, la durée de confinement de ces rapatriés, placés à leur arrivée dans des hôtels de Nouméa qui ont été réquisitionnés.
Durant le week-end, un des membres du gouvernement de l'archipel, largement autonome, avait préconisé la suspension des rapatriements et la "fermeture totale" des frontières.
Dans un communiqué, le Sénat coutumier, où siègent les représentants des chefferies traditionnelles kanak, a exprimé son "opposition au déconfinement, qui lui parait hâtif et sans préparation suffisante".
"Le risque est grand pour le personnel des écoles et pour les écoliers", a déclaré Hippolyte Sinewami, président de l'institution, recommandant "un port généralisé du masque et des tests sur le plus grand nombre".
Avec 18 cas de Covid-19 recensés et l'absence de nouveau malade depuis le 4 avril, les autorités de Nouvelle-Calédonie ont annoncé jeudi dernier une levée progressive du confinement, qui avait début le 24 mars, à partir du lundi 20 avril.
Tous les commerces, services et entreprises ont rouvert leurs portes, à l'exception des bars, des discothèques, des cinémas ou encore des salles de sport.
Si dans la province Sud, où se trouve Nouméa et 75% de la population, et dans celle des îles Loyauté, les établissements scolaires rouvrent à partir du 22 avril avec des classes divisées en deux groupes, la provinces Nord a repoussé la rentrée des élèves au 4 mai.
Les autorités coutumières kanak des îles Loyauté sont par ailleurs en discussion pour décider quand elles donneront leur feu vert à une reprise du trafic aérien domestique, toujours suspendu.
Daniel Goa, président du parti indépendantiste Union Calédonienne, a lui réclamé "encore 14 jours (de confinement, ndlr) pour vérifier l'absence du virus dans la population".
"Les conséquences sanitaires de l'introduction du virus seraient graves dans un pays où les facteurs de comorbidité sont élevés et où les usages sociaux sont fortement communautaires", a indiqué lundi le leader kanak.
Si le trafic aérien est suspendu depuis le 20 mars, un programme de vols a été mis en oeuvre avec la compagnie Air Calédonie International (ACI) pour rapatrier quelque 2.000 résidents bloqués à l'extérieur.
Compte tenu des risques de cette opération, Daniel Goa a demandé d'augmenter de 14 à 21 jours, la durée de confinement de ces rapatriés, placés à leur arrivée dans des hôtels de Nouméa qui ont été réquisitionnés.
Durant le week-end, un des membres du gouvernement de l'archipel, largement autonome, avait préconisé la suspension des rapatriements et la "fermeture totale" des frontières.