Copenhague, Danemark | AFP | dimanche 20/12/2020 - Afin d'éviter une pollution locale, le Danemark va déterrer l'an prochain quatre millions de visons abattus et enfouis dans l'urgence afin de combattre une mutation problématique du coronavirus, a annoncé le gouvernement dimanche dans un dossier qui a viré au chemin de croix.
Au terme d'un accord majoritaire au Parlement, les millions de cadavres vont être sortis de terre dans six mois, quand leur possible risque contagieux aura complètement disparu, pour être ensuite incinérés comme des déchets banals, a indiqué le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.
"On évite ainsi que les visons soient traités comme des déchets biologiques dangereux, une solution qui n'a jamais été utilisée", souligne le ministère.
Deux charniers avaient été creusés à la hâte en novembre sur des terrains militaires près de Holstebro et Karup dans l'ouest du pays.
Mais l'exécutif danois, déjà très critiqué par ailleurs pour sa gestion de la "crise des visons", avait dû reconnaître que ces fosses posaient un risque environnemental pour les nappes phréatiques et des lacs voisins.
Selon le ministère, le risque de pollution n'est toutefois pas jugé urgent et "l'autorité environnementale surveille la situation de près", permettant ainsi d'attendre le mois de mai pour déterrer.
Premier exportateur mondial de peaux de visons, le Danemark avait annoncé début novembre abattre son immense cheptel de plus de 15 millions de visons, à cause d'une mutation du coronavirus qui pouvait selon des études préliminaires menacer l'efficacité du futur vaccin pour les humains.
La décision avait tourné à la crise politique, notamment lié au manque de fondement juridique de l'annonce gouvernementale.
Le ministre de l'Agriculture avait démissionné et la Première ministre Mette Frederiksen présenté ses excuses, la larme à l'oeil.
Un projet de loi, qui interdit l'élevage de visons jusqu'en 2022, doit être finalement approuvé ce lundi.
Quant à la mutation problématique "Cluster 5", le Danemark l'avait déclaré éteinte le 19 novembre. Le vison est le seul animal identifié à ce jour comme pouvant à la fois contracter le Covid-19 et recontaminer l'homme.
Au terme d'un accord majoritaire au Parlement, les millions de cadavres vont être sortis de terre dans six mois, quand leur possible risque contagieux aura complètement disparu, pour être ensuite incinérés comme des déchets banals, a indiqué le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.
"On évite ainsi que les visons soient traités comme des déchets biologiques dangereux, une solution qui n'a jamais été utilisée", souligne le ministère.
Deux charniers avaient été creusés à la hâte en novembre sur des terrains militaires près de Holstebro et Karup dans l'ouest du pays.
Mais l'exécutif danois, déjà très critiqué par ailleurs pour sa gestion de la "crise des visons", avait dû reconnaître que ces fosses posaient un risque environnemental pour les nappes phréatiques et des lacs voisins.
Selon le ministère, le risque de pollution n'est toutefois pas jugé urgent et "l'autorité environnementale surveille la situation de près", permettant ainsi d'attendre le mois de mai pour déterrer.
Premier exportateur mondial de peaux de visons, le Danemark avait annoncé début novembre abattre son immense cheptel de plus de 15 millions de visons, à cause d'une mutation du coronavirus qui pouvait selon des études préliminaires menacer l'efficacité du futur vaccin pour les humains.
La décision avait tourné à la crise politique, notamment lié au manque de fondement juridique de l'annonce gouvernementale.
Le ministre de l'Agriculture avait démissionné et la Première ministre Mette Frederiksen présenté ses excuses, la larme à l'oeil.
Un projet de loi, qui interdit l'élevage de visons jusqu'en 2022, doit être finalement approuvé ce lundi.
Quant à la mutation problématique "Cluster 5", le Danemark l'avait déclaré éteinte le 19 novembre. Le vison est le seul animal identifié à ce jour comme pouvant à la fois contracter le Covid-19 et recontaminer l'homme.