Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | dimanche 14/03/2020 -Quelque 3.700 personnes se trouvant à bord d'un paquebot de croisière n'ont pas été autorisées à débarquer dimanche dans un port de Nouvelle-Zélande en raison d'un cas suspect de coronavirus à bord, ont indiqué les autorités sanitaires.
Quelque 2.600 passagers et 1.100 membres d'équipage se trouvent à bord du Golden Princess, amarré à Akaora, près de la ville de Christchurch, dans l'île du Sud, selon le port.
La directrice générale néo-zélandaise de la santé, Ashley Bloomfield, a indiqué que trois croisiéristes ont été placés en quarantaine par le médecin du bateau.
L'un d'entre-eux, présentant des symptômes du Covid-19, est considéré comme un cas suspect.
"Aucune personne à bord n'est autorisée à quitter le navire tant que les résultats (du test) ne sont pas connus", a indiqué Mme Bloomfield, sans donner plus de détails.
Les résultats du test auxquels se sont soumis trois passagers seront connus lundi.
Cette alerte sanitaire intervient trois jours après que la compagnie Princess cruises, propriétaire de ce paquebot, a annoncé la suspension pour deux mois de toutes les croisières à travers la planète en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.
La compagnie a autorisé la poursuite des croisières devant se terminer dans les cinq jours, les autres devant prendre fin dès que possible.
Le Covid-19 a déjà affecté deux paquebots de Princess Cruises : le Diamond Princess au Japon et le Grand Princess en Californie.
Le Golden Princess se trouvait déjà dans les eaux néo-zélandaises quand Wellington a interdit toute escale des bateaux de croisière jusqu'au 30 juin dans le cadre des mesures prises pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.
Un spécialiste de la santé publique néo-zélandais, Brian Cox de l'université d'Otago, a estimé que si un cas de Covid-19 était recensé sur Golden Princess, les passagers devraient débarquer.
La décision de placer en quarantaine les 3.700 personnes à bord du Diamond Princess au Japon a été fortement critiquée : plus de 700 cas d'infection au coronavirus s'y sont développés.
"Garder des gens à bord d'un tel navire ne fait que propager l'infection à un grand nombre de personnes, et le bateau devient, en fait, un incubateur pour la propagation de la maladie", a-t-il souligné.
Il serait "inhumain (...) de renvoyer le bateau", selon lui.
La Nouvelle-Zélande a annoncé samedi que toute personne arrivant de l'étranger devra se placer en auto-isolement pendant quatorze jours, des mesures similaires ont été annoncées dimanche par l'Australie.
Quelque 2.600 passagers et 1.100 membres d'équipage se trouvent à bord du Golden Princess, amarré à Akaora, près de la ville de Christchurch, dans l'île du Sud, selon le port.
La directrice générale néo-zélandaise de la santé, Ashley Bloomfield, a indiqué que trois croisiéristes ont été placés en quarantaine par le médecin du bateau.
L'un d'entre-eux, présentant des symptômes du Covid-19, est considéré comme un cas suspect.
"Aucune personne à bord n'est autorisée à quitter le navire tant que les résultats (du test) ne sont pas connus", a indiqué Mme Bloomfield, sans donner plus de détails.
Les résultats du test auxquels se sont soumis trois passagers seront connus lundi.
Cette alerte sanitaire intervient trois jours après que la compagnie Princess cruises, propriétaire de ce paquebot, a annoncé la suspension pour deux mois de toutes les croisières à travers la planète en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.
La compagnie a autorisé la poursuite des croisières devant se terminer dans les cinq jours, les autres devant prendre fin dès que possible.
Le Covid-19 a déjà affecté deux paquebots de Princess Cruises : le Diamond Princess au Japon et le Grand Princess en Californie.
Le Golden Princess se trouvait déjà dans les eaux néo-zélandaises quand Wellington a interdit toute escale des bateaux de croisière jusqu'au 30 juin dans le cadre des mesures prises pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.
Un spécialiste de la santé publique néo-zélandais, Brian Cox de l'université d'Otago, a estimé que si un cas de Covid-19 était recensé sur Golden Princess, les passagers devraient débarquer.
La décision de placer en quarantaine les 3.700 personnes à bord du Diamond Princess au Japon a été fortement critiquée : plus de 700 cas d'infection au coronavirus s'y sont développés.
"Garder des gens à bord d'un tel navire ne fait que propager l'infection à un grand nombre de personnes, et le bateau devient, en fait, un incubateur pour la propagation de la maladie", a-t-il souligné.
Il serait "inhumain (...) de renvoyer le bateau", selon lui.
La Nouvelle-Zélande a annoncé samedi que toute personne arrivant de l'étranger devra se placer en auto-isolement pendant quatorze jours, des mesures similaires ont été annoncées dimanche par l'Australie.