Stockholm, Suède | AFP | mardi 11/08/2020 - Une épidémie mondiale ne les aura pas empêchés de se dire “oui”: face aux restrictions de circulation, une Norvégienne et un Suédois se sont mariés sur la ligne de démarcation d'un pont frontalier entre les deux pays, ont-ils raconté mardi à l'AFP.
"Au début, ce n’était qu’une blague entre nous", s’amuse Heidi Caroline Nystrom, qui a épousé dimanche son promis, Willy Lysell. Fiancé depuis le début du printemps, ce couple de sexagénaires attendait avec impatience l’annonce de la fin des restrictions de voyage entre la Suède et la Norvège, en vain.
La Norvège impose toujours des conditions strictes aux voyageurs se déplaçant vers certains comtés suédois, dont fait partie le Västra Götaland, au sud-ouest de la Suède, où ils vivent et travaillent tous les deux.
"On s'est dit: +Pourquoi ne pas nous marier à la frontière ?+", raconte Heidi Caroline. Pour que ma maman, qui était témoin, puisse venir et se tenir du côté norvégien sans risquer une quarantaine".
Pour cette union atypique sur le vieux pont du Svinesund à une centaine de kilomètres au sud d'Oslo, le couple de commerçants, qui tient une boutique dans la ville suédoise de Strömstad, n’a fait venir qu’une poignée de témoins et deux musiciens. "C’était censé être un mariage secret", confesse la jeune mariée, surprise de l’attention suscitée par la cérémonie. "De nombreux promeneurs s’arrêtaient pour voir ce qu’il se passait, et les quelques voitures qui passaient ralentissaient à notre hauteur".
Malgré l’atmosphère festive, les participants ont pris garde à respecter certaines règles de distanciation sociale. "Il n’y a pas eu d’embrassades, à part entre Willy et moi. Je n’ai même pas pu prendre ma maman dans mes bras", se désole Heidi Caroline.
Lorsqu’on leur demande leurs plans pour l’avenir, les nouveaux mariés répondent d’une seule voix "le travail, le travail et encore le travail". Les deux stakhanovistes, qui ont fait connaissance il y a douze ans lors d'un salon professionnel, entament à présent leur lune de miel en Scanie, région du sud de la Suède, mais sans pour autant perdre de vue leurs affaires.
"On va rencontrer quelques fournisseurs, puis profiter du reste du temps pour visiter un peu la région", explique le couple.
"Au début, ce n’était qu’une blague entre nous", s’amuse Heidi Caroline Nystrom, qui a épousé dimanche son promis, Willy Lysell. Fiancé depuis le début du printemps, ce couple de sexagénaires attendait avec impatience l’annonce de la fin des restrictions de voyage entre la Suède et la Norvège, en vain.
La Norvège impose toujours des conditions strictes aux voyageurs se déplaçant vers certains comtés suédois, dont fait partie le Västra Götaland, au sud-ouest de la Suède, où ils vivent et travaillent tous les deux.
"On s'est dit: +Pourquoi ne pas nous marier à la frontière ?+", raconte Heidi Caroline. Pour que ma maman, qui était témoin, puisse venir et se tenir du côté norvégien sans risquer une quarantaine".
Pour cette union atypique sur le vieux pont du Svinesund à une centaine de kilomètres au sud d'Oslo, le couple de commerçants, qui tient une boutique dans la ville suédoise de Strömstad, n’a fait venir qu’une poignée de témoins et deux musiciens. "C’était censé être un mariage secret", confesse la jeune mariée, surprise de l’attention suscitée par la cérémonie. "De nombreux promeneurs s’arrêtaient pour voir ce qu’il se passait, et les quelques voitures qui passaient ralentissaient à notre hauteur".
Malgré l’atmosphère festive, les participants ont pris garde à respecter certaines règles de distanciation sociale. "Il n’y a pas eu d’embrassades, à part entre Willy et moi. Je n’ai même pas pu prendre ma maman dans mes bras", se désole Heidi Caroline.
Lorsqu’on leur demande leurs plans pour l’avenir, les nouveaux mariés répondent d’une seule voix "le travail, le travail et encore le travail". Les deux stakhanovistes, qui ont fait connaissance il y a douze ans lors d'un salon professionnel, entament à présent leur lune de miel en Scanie, région du sud de la Suède, mais sans pour autant perdre de vue leurs affaires.
"On va rencontrer quelques fournisseurs, puis profiter du reste du temps pour visiter un peu la région", explique le couple.