Un hôpital de Séoul organise le 1er juin 2015 une entrée séparée pour les patients soupçonnés d'avoir contracté le coronavirus MERS.
Séoul, Corée du Sud | AFP | lundi 01/06/2015 - La présidente sud-coréenne Park Geun-Hye a reproché lundi aux autorités sanitaires leurs "insuffisances" dans la gestion d'une épidémie de coronavirus MERS alors que le nombre de cas confirmés a grimpé à 18, avec près 700 personnes placées sous observation.
Aucun cas mortel n'est à déplorer depuis le signalement du premier cas le 20 mai.
"La réponse initiale au coronavirus MERS (...) était insuffisante", a déclaré la présidente lors d'une réunion sur le sujet, appelant à une mobilisation "tous azimuts" des services compétents pour faire face à la crise.
La veille, le ministre de la Santé Moon Hyung-Pyo avait présenté ses excuses pour avoir sous-estimé dans un premier temps la menace représentée par l'épidémie.
D'après le ministère de la Santé, 682 personnes ont été exposées directement ou indirectement au virus. Elles ont été placées en quarantaine ou en observation.
Les infections sont imputées à un homme de 68 ans diagnostiqué deux semaines après son retour d'un séjour au Moyen-Orient au cours duquel il a passé deux jours en Arabie saoudite, premier foyer de la maladie.
Les 17 autres personnes contaminées l'ont approché à l'hôpital ou sont membres de son entourage.
Les autorités sud-coréennes sont accusées d'avoir tardé à prendre des mesures pour identifier les porteurs potentiels après le diagnostic du premier infecté. Elles sont aussi critiquées pour n'avoir pas empêché un porteur probable de se rendre en Chine.
Cet homme de 44 ans, dont le père était porteur du virus, avait passé outre les consignes de prudence et pris l'avion pour Hong Kong et la Chine continentale avant d'être déclaré contaminé vendredi.
L'homme se trouve sous quarantaine dans la ville chinoise de Huizhou.
La presse chinoise a rapporté qu'au moins 77 personnes avaient été en contact en Chine avec cet homme et que 64 d'entre elles avaient été placées en quarantaine.
Plus de 20 pays ont été touchés par le virus, pour lequel il n'existe aucun vaccin ou traitement. La plupart des cas ont été recensés en Arabie saoudite, qui a enregistré plus de 400 cas mortels depuis 2012.
Le coronavirus MERS est considéré comme un cousin, plus mortel mais moins contagieux, du virus responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003.
Aucun cas mortel n'est à déplorer depuis le signalement du premier cas le 20 mai.
"La réponse initiale au coronavirus MERS (...) était insuffisante", a déclaré la présidente lors d'une réunion sur le sujet, appelant à une mobilisation "tous azimuts" des services compétents pour faire face à la crise.
La veille, le ministre de la Santé Moon Hyung-Pyo avait présenté ses excuses pour avoir sous-estimé dans un premier temps la menace représentée par l'épidémie.
D'après le ministère de la Santé, 682 personnes ont été exposées directement ou indirectement au virus. Elles ont été placées en quarantaine ou en observation.
Les infections sont imputées à un homme de 68 ans diagnostiqué deux semaines après son retour d'un séjour au Moyen-Orient au cours duquel il a passé deux jours en Arabie saoudite, premier foyer de la maladie.
Les 17 autres personnes contaminées l'ont approché à l'hôpital ou sont membres de son entourage.
Les autorités sud-coréennes sont accusées d'avoir tardé à prendre des mesures pour identifier les porteurs potentiels après le diagnostic du premier infecté. Elles sont aussi critiquées pour n'avoir pas empêché un porteur probable de se rendre en Chine.
Cet homme de 44 ans, dont le père était porteur du virus, avait passé outre les consignes de prudence et pris l'avion pour Hong Kong et la Chine continentale avant d'être déclaré contaminé vendredi.
L'homme se trouve sous quarantaine dans la ville chinoise de Huizhou.
La presse chinoise a rapporté qu'au moins 77 personnes avaient été en contact en Chine avec cet homme et que 64 d'entre elles avaient été placées en quarantaine.
Plus de 20 pays ont été touchés par le virus, pour lequel il n'existe aucun vaccin ou traitement. La plupart des cas ont été recensés en Arabie saoudite, qui a enregistré plus de 400 cas mortels depuis 2012.
Le coronavirus MERS est considéré comme un cousin, plus mortel mais moins contagieux, du virus responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003.