Tahiti, le 28 janvier 2025 - Les 18 et 19 janvier derniers, l'association Tama no te tairoto organisait la plus grande observation mondiale de la ponte du corail Porites rus. Un événement qui a rassemblé pas moins de 400 observateurs issus de 21 pays différents et qui révèle aujourd'hui ses résultats : la reproduction de ces coraux s'est synchronisée sur plus de 18 000 km à travers le globe, en simultané dans les hémisphères nord et sud.
Le samedi 18 janvier dernier, à 7 heures du matin, l'association Tama no te tairoto avait donné rendez-vous à tous les curieux de Polynésie pour une expérience unique : l'observation simultanée de la reproduction des coraux Porites rus dans les différents lagons du Fenua. Un événement naturel fascinant qui a réuni sur le territoire environ 300 observateurs répartis sur 70 sites différents, allant de Tahiti à Makemo, en passant par Raiatea, Tetiaroa ou encore Rangiroa. Une organisation rendue possible par la capacité des chercheurs à prévoir le phénomène : “Comme prévu, à Tahiti, le phénomène a débuté à 6 h 55, soit cinq jours après la pleine lune et environ une heure et demie après le lever du soleil”, explique l'association dans son bilan. “Dès 8 heures, les premières observations étaient déjà enregistrées sur l'application mobile ‘Tama no te tairoto’, qui a permis aux participants de partager leurs données et photos en temps réel. Les impressions recueillies sur le stand d'information installé à l'hôtel InterContinental Tahiti Resort & Spa témoignent de l'émerveillement général.”
À l'international, 33 pays issus d'Asie, de l'Océan Indien, de la côte est de l'Afrique et jusqu'à la mer Rouge ont rejoint l'aventure malgré le défi logistique : “Il fallait identifier au préalable des colonies de Porites rus, trouver un site adapté à l'observation, s'informer sur le phénomène et être prêt au bon moment. Certains sites n'ont malheureusement pas pu être surveillés, souvent en raison de conditions météorologiques défavorables le jour J ou de l'absence de colonies de Porites rus dans la zone des observateurs”, témoigne l'association Tama no te tairoto. Mais si aujourd'hui, toutes les données n'ont pas encore été récupérées, le constat est d'ores et déjà sans appel.
Des résultats étonnants
L'association Tama no te tairoto est catégorique, les premiers résultats de la ponte du corail Porites rus font état d'une ponte synchronisée à une échelle exceptionnelle : “En Polynésie française, la ponte a été observée dès 6 h 55 sur Tahiti, 1 h 21 après le lever du soleil. À l'Île Maurice, la première ponte a eu lieu à 7 h 24, 1 h 40 après le lever du soleil. À Chumbe Island en Tanzanie, la ponte a été observée à 7 h 44, soit 1 h 23 après le lever du soleil. Et enfin, aux Maldives, sur l'île de Male, la ponte a eu lieu à 7 h 49, 1 h 30 après le lever du soleil. Ces premiers résultats démontrent que les Porites rus sont capables de synchroniser leur reproduction sur une distance de plus de 18 000 km, entre la Polynésie française et l'île de Chumbe Island en Tanzanie, et montrent une ponte de coraux synchrone entre l'hémisphère nord (Maldives) et l'hémisphère sud. C'est une découverte fascinante !”
Néanmoins, certains sites semblent n'avoir enregistré aucune ponte. À l'exemple de Guam, Palmyra, les Philippines, le Kenya, les îles Cook ou encore les Samoa américaines. Des données tout aussi importantes pour le président de l'association, Vetea Liao : “Le fait de ne pas observer de ponte sur certains sites est une information tout aussi précieuse que l'observation elle-même, car cela nous indique que des facteurs environnementaux très localisés influencent ce phénomène.”
Tout reste à faire
Si l'événement a permis de mobiliser la communauté internationale et de mettre en lumière ce phénomène étonnant, l'association Tama no te tairoto sait que le travail est loin d'être fini : “L'objectif désormais est de continuer à mobiliser ces observateurs pour renouveler l'expérience au cours des mois suivants, afin de mieux comprendre les variations temporelles de ce phénomène.” Pour rappel, en Polynésie française, la ponte des Porites rus est observable une fois par mois, tous les ans, de novembre à avril. “Ces dernières observations soulèvent de nouvelles interrogations : Comment les Porites rus parviennent-ils à synchroniser leur ponte sur de telles distances ? Pourquoi certaines colonies n'ont-elles pas pondu ? La recherche continue”, assure l'association.
D'après communiqué
Le samedi 18 janvier dernier, à 7 heures du matin, l'association Tama no te tairoto avait donné rendez-vous à tous les curieux de Polynésie pour une expérience unique : l'observation simultanée de la reproduction des coraux Porites rus dans les différents lagons du Fenua. Un événement naturel fascinant qui a réuni sur le territoire environ 300 observateurs répartis sur 70 sites différents, allant de Tahiti à Makemo, en passant par Raiatea, Tetiaroa ou encore Rangiroa. Une organisation rendue possible par la capacité des chercheurs à prévoir le phénomène : “Comme prévu, à Tahiti, le phénomène a débuté à 6 h 55, soit cinq jours après la pleine lune et environ une heure et demie après le lever du soleil”, explique l'association dans son bilan. “Dès 8 heures, les premières observations étaient déjà enregistrées sur l'application mobile ‘Tama no te tairoto’, qui a permis aux participants de partager leurs données et photos en temps réel. Les impressions recueillies sur le stand d'information installé à l'hôtel InterContinental Tahiti Resort & Spa témoignent de l'émerveillement général.”
À l'international, 33 pays issus d'Asie, de l'Océan Indien, de la côte est de l'Afrique et jusqu'à la mer Rouge ont rejoint l'aventure malgré le défi logistique : “Il fallait identifier au préalable des colonies de Porites rus, trouver un site adapté à l'observation, s'informer sur le phénomène et être prêt au bon moment. Certains sites n'ont malheureusement pas pu être surveillés, souvent en raison de conditions météorologiques défavorables le jour J ou de l'absence de colonies de Porites rus dans la zone des observateurs”, témoigne l'association Tama no te tairoto. Mais si aujourd'hui, toutes les données n'ont pas encore été récupérées, le constat est d'ores et déjà sans appel.
Des résultats étonnants
L'association Tama no te tairoto est catégorique, les premiers résultats de la ponte du corail Porites rus font état d'une ponte synchronisée à une échelle exceptionnelle : “En Polynésie française, la ponte a été observée dès 6 h 55 sur Tahiti, 1 h 21 après le lever du soleil. À l'Île Maurice, la première ponte a eu lieu à 7 h 24, 1 h 40 après le lever du soleil. À Chumbe Island en Tanzanie, la ponte a été observée à 7 h 44, soit 1 h 23 après le lever du soleil. Et enfin, aux Maldives, sur l'île de Male, la ponte a eu lieu à 7 h 49, 1 h 30 après le lever du soleil. Ces premiers résultats démontrent que les Porites rus sont capables de synchroniser leur reproduction sur une distance de plus de 18 000 km, entre la Polynésie française et l'île de Chumbe Island en Tanzanie, et montrent une ponte de coraux synchrone entre l'hémisphère nord (Maldives) et l'hémisphère sud. C'est une découverte fascinante !”
Néanmoins, certains sites semblent n'avoir enregistré aucune ponte. À l'exemple de Guam, Palmyra, les Philippines, le Kenya, les îles Cook ou encore les Samoa américaines. Des données tout aussi importantes pour le président de l'association, Vetea Liao : “Le fait de ne pas observer de ponte sur certains sites est une information tout aussi précieuse que l'observation elle-même, car cela nous indique que des facteurs environnementaux très localisés influencent ce phénomène.”
Tout reste à faire
Si l'événement a permis de mobiliser la communauté internationale et de mettre en lumière ce phénomène étonnant, l'association Tama no te tairoto sait que le travail est loin d'être fini : “L'objectif désormais est de continuer à mobiliser ces observateurs pour renouveler l'expérience au cours des mois suivants, afin de mieux comprendre les variations temporelles de ce phénomène.” Pour rappel, en Polynésie française, la ponte des Porites rus est observable une fois par mois, tous les ans, de novembre à avril. “Ces dernières observations soulèvent de nouvelles interrogations : Comment les Porites rus parviennent-ils à synchroniser leur ponte sur de telles distances ? Pourquoi certaines colonies n'ont-elles pas pondu ? La recherche continue”, assure l'association.
D'après communiqué