Passage de témoin : Encadrant l’ambassadeur de France à Fidji et à Tonga, Gilles Montagnier, le Colonel Arnaud Bouyssou cède la place au Capitaine de frégate Hubert Jannot en tant qu‘attaché de défense pour les îles Fidji et Tonga. (Crédit photo [82 Kb]
SUVA, mercredi 13 août 2014 (Flash d’Océanie) – La coopération militaire franco-fidjienne a changé d’attaché de défense, un poste défini sur une bases non-résidente depuis Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
Le titulaire de ce poste d’attaché de défense non résident est désormais le Capitaine de frégate Hubert Jannot qui, toujours, depuis Nouméa, a aussi en charge la coopération militaire avec le royaume de Tonga, a annoncé en fin de semaine dernière l’ambassade de France à Suva.
Il succède ainsi au Colonel Arnaud Bouyssou, qui a notamment supervisé plusieurs opérations à caractère humanitaire post-catastrophes à Fidji et à Tonga.
Les forces françaises, y compris celles basées en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, ont apporté un important soutien logistique à des opérations humanitaires au bénéfices des populations de Fidji et de Tonga, notamment après le passage des cyclones Evan (Fidji, décembre 2012) et Ian (Tonga, début 2014).
L’armée française, dans le cadre de ces opérations, est signataires, aux côtés de l’Australie et la Nouvelle-Zélande, de l’accord dit « FRANZ ».
Cet accord, depuis fin 1992, vise à coordonner et harmoniser les moyens des forces de ces trois pays pour venir au secours des populations insulaires de la région touchées par ce genre de catastrophes naturelles.
Les États-Unis participent aussi de plus en plus régulièrement à ce genre d’interventions en environnement insulaire.
La coopération militaire avec Fidji, depuis le putsch de décembre 2006, a « pour des raisons évidentes (…) ralenti ces dernières années », a rappelé à cette occasion l’ambassadeur de France basé à Fidji, Gilles Montagnier.
Mais, selon lui, « nos forces armées n’ont jamais cessé leurs contacts (avec Fidji) et je remercie pour cela le Colonel Bouyssou, qui a fait un excellent travail dans des circonstances assez difficiles. Aujourd’hui, le temps est venu de retrouver le très bon niveau de coopération qui était le nôtre par le passé. Je suis certain que le Commandant Jannot aura à cœur de réaliser cet objectif », a déclaré le diplomate français lors d’un bref discours prononcé pendant une cérémonie de passation de pouvoirs entre les deux militaires français.
Les attachés militaires des pays accrédités à Fidji (dont l’Australie et la Nouvelle-Zélande), ainsi que, côté fidjien, des officiers de l’armée et des responsables du ministère des affaires étrangères, assistaient aussi à cette cérémonie à la résidence de France, en fin de semaine dernière.
En Polynésie française, par ailleurs, en début de semaine, les forces françaises sont passées officiellement sous le commandement du Contre-amiral Bernard-Antoine Morio de l'Isle, 51 ans, marié et père de six enfants, qui remplace ainsi celle qui fut la première femme à occuper ce poste, depuis septembre 2012, la Contre-amirale Anne Cullere.
Ce nouveau Commandant Supérieur des Forces Armées en Polynésie française (FAPF) (qui peut se prévaloir des titres de commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, commandant de la base de défense de Polynésie française, commandant de la zone "Pacifique ", commandant du centre d'expérimentations du Pacifique et commandant de la zone maritime en Polynésie française), a occupé ces trois dernières années le poste sensible d’adjoint « Marine » au chef d’État major particulier du président de la République française.
Il devrait mener sa mission autour des trois grands axes traditionnels des FAPF : surveillance, sauvetage et protection de la ZEE (zone économique exclusive), ainsi que des missions de présence et de souveraineté dans les eaux environnantes.
pad
Le titulaire de ce poste d’attaché de défense non résident est désormais le Capitaine de frégate Hubert Jannot qui, toujours, depuis Nouméa, a aussi en charge la coopération militaire avec le royaume de Tonga, a annoncé en fin de semaine dernière l’ambassade de France à Suva.
Il succède ainsi au Colonel Arnaud Bouyssou, qui a notamment supervisé plusieurs opérations à caractère humanitaire post-catastrophes à Fidji et à Tonga.
Les forces françaises, y compris celles basées en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, ont apporté un important soutien logistique à des opérations humanitaires au bénéfices des populations de Fidji et de Tonga, notamment après le passage des cyclones Evan (Fidji, décembre 2012) et Ian (Tonga, début 2014).
L’armée française, dans le cadre de ces opérations, est signataires, aux côtés de l’Australie et la Nouvelle-Zélande, de l’accord dit « FRANZ ».
Cet accord, depuis fin 1992, vise à coordonner et harmoniser les moyens des forces de ces trois pays pour venir au secours des populations insulaires de la région touchées par ce genre de catastrophes naturelles.
Les États-Unis participent aussi de plus en plus régulièrement à ce genre d’interventions en environnement insulaire.
La coopération militaire avec Fidji, depuis le putsch de décembre 2006, a « pour des raisons évidentes (…) ralenti ces dernières années », a rappelé à cette occasion l’ambassadeur de France basé à Fidji, Gilles Montagnier.
Mais, selon lui, « nos forces armées n’ont jamais cessé leurs contacts (avec Fidji) et je remercie pour cela le Colonel Bouyssou, qui a fait un excellent travail dans des circonstances assez difficiles. Aujourd’hui, le temps est venu de retrouver le très bon niveau de coopération qui était le nôtre par le passé. Je suis certain que le Commandant Jannot aura à cœur de réaliser cet objectif », a déclaré le diplomate français lors d’un bref discours prononcé pendant une cérémonie de passation de pouvoirs entre les deux militaires français.
Les attachés militaires des pays accrédités à Fidji (dont l’Australie et la Nouvelle-Zélande), ainsi que, côté fidjien, des officiers de l’armée et des responsables du ministère des affaires étrangères, assistaient aussi à cette cérémonie à la résidence de France, en fin de semaine dernière.
En Polynésie française, par ailleurs, en début de semaine, les forces françaises sont passées officiellement sous le commandement du Contre-amiral Bernard-Antoine Morio de l'Isle, 51 ans, marié et père de six enfants, qui remplace ainsi celle qui fut la première femme à occuper ce poste, depuis septembre 2012, la Contre-amirale Anne Cullere.
Ce nouveau Commandant Supérieur des Forces Armées en Polynésie française (FAPF) (qui peut se prévaloir des titres de commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, commandant de la base de défense de Polynésie française, commandant de la zone "Pacifique ", commandant du centre d'expérimentations du Pacifique et commandant de la zone maritime en Polynésie française), a occupé ces trois dernières années le poste sensible d’adjoint « Marine » au chef d’État major particulier du président de la République française.
Il devrait mener sa mission autour des trois grands axes traditionnels des FAPF : surveillance, sauvetage et protection de la ZEE (zone économique exclusive), ainsi que des missions de présence et de souveraineté dans les eaux environnantes.
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