Nouméa, France | AFP | vendredi 26/09/2019 - Les états-majors des armées d'une douzaine de pays du Pacifique sont en exercice jusqu'au 4 octobre en Nouvelle-Calédonie, pour se préparer à l'éventualité d'une catastrophe naturelle dans cette zone à haut risque, a constaté l'AFP vendredi.
Baptisé Equateur 2019, cette opération, sans déploiement de troupes et de moyens sur le terrain, préfigure l'exercice Croix du Sud, qui mobilisera en mai 2020, quelque 2.500 militaires de la zone et d'importants matériels et équipements.
"La préoccupation majeure des pays de la région est de gérer les conséquences d'une catastrophe naturelle. L'objectif est d'apprendre à travailler ensemble, à renforcer l'interopérabilité", a déclaré à la presse Franck Barrera, commandant des forces armées françaises en Nouvelle-Calédonie (FANC), qui pilotent ces entrainements.
Le scénario retenu consiste à apporter de l'aide humanitaire, à évacuer des ressortissants et à sécuriser un pays fictif, frappé par un violent cyclone, à l'image de ce qui s'est produit en 2017 avec le cyclone Irma aux Antilles.
Volcans, séismes, tsunamis, cyclones...la région Pacifique est particulièrement exposée aux désastres naturels, et aux conséquences du réchauffement climatique.
"Cinq pays de la zone - Vanuatu, Tonga, Fidji, la Papouasie Nouvelle-Guinée et les îles Salomon - figurent dans le top 20 des pays à risque, selon les indices de l'ONU", a souligné Jean-François Héry-Goisgnard, chef d'état-major interarmée des FANC.
Une centaine d'officiers et de sous-officiers militaires participent à Equateur 2019, dont la moitié est issue de pays étrangers tels que l'Australie, la Nouvelle-Zélande, Fidji, Vanuatu ou la Papouasie Nouvelle-Guinée et le Japon.
L'Indonésie et Singapour ont également envoyé des observateurs, pour la première fois depuis une vingtaine d'années que ces exercices interarmées sont organisés par les FANC.
Cette coopération militaire s'inscrit en outre dans le cadre de l'axe Indo-Pacifique que souhaite construire Emmanuel Macron, en s'appuyant sur les territoires ultramarins français, pour répondre à "l'hégémonie de la Chine" dans la zone.
"L'axe Indo-Pacifique est un espace géopolitique en cours de construction. La France veut y prendre toute sa place et peser en tant que puissance d'équilibre", a indiqué le commandant Franck Barrera.
L'exercice Equateur 2019 est en cours depuis le 23 septembre jusqu'au 4 octobre.
Baptisé Equateur 2019, cette opération, sans déploiement de troupes et de moyens sur le terrain, préfigure l'exercice Croix du Sud, qui mobilisera en mai 2020, quelque 2.500 militaires de la zone et d'importants matériels et équipements.
"La préoccupation majeure des pays de la région est de gérer les conséquences d'une catastrophe naturelle. L'objectif est d'apprendre à travailler ensemble, à renforcer l'interopérabilité", a déclaré à la presse Franck Barrera, commandant des forces armées françaises en Nouvelle-Calédonie (FANC), qui pilotent ces entrainements.
Le scénario retenu consiste à apporter de l'aide humanitaire, à évacuer des ressortissants et à sécuriser un pays fictif, frappé par un violent cyclone, à l'image de ce qui s'est produit en 2017 avec le cyclone Irma aux Antilles.
Volcans, séismes, tsunamis, cyclones...la région Pacifique est particulièrement exposée aux désastres naturels, et aux conséquences du réchauffement climatique.
"Cinq pays de la zone - Vanuatu, Tonga, Fidji, la Papouasie Nouvelle-Guinée et les îles Salomon - figurent dans le top 20 des pays à risque, selon les indices de l'ONU", a souligné Jean-François Héry-Goisgnard, chef d'état-major interarmée des FANC.
Une centaine d'officiers et de sous-officiers militaires participent à Equateur 2019, dont la moitié est issue de pays étrangers tels que l'Australie, la Nouvelle-Zélande, Fidji, Vanuatu ou la Papouasie Nouvelle-Guinée et le Japon.
L'Indonésie et Singapour ont également envoyé des observateurs, pour la première fois depuis une vingtaine d'années que ces exercices interarmées sont organisés par les FANC.
Cette coopération militaire s'inscrit en outre dans le cadre de l'axe Indo-Pacifique que souhaite construire Emmanuel Macron, en s'appuyant sur les territoires ultramarins français, pour répondre à "l'hégémonie de la Chine" dans la zone.
"L'axe Indo-Pacifique est un espace géopolitique en cours de construction. La France veut y prendre toute sa place et peser en tant que puissance d'équilibre", a indiqué le commandant Franck Barrera.
L'exercice Equateur 2019 est en cours depuis le 23 septembre jusqu'au 4 octobre.