NAIROBI, 16 octobre 2013 (AFP) - Le Kenya va implanter des puces électroniques dans les cornes de tous les rhinocéros du pays, pour tenter de lutter contre l'explosion du braconnage de l'animal, a annoncé mercredi l'organisme de protection de la faune et de la flore.
"Les braconniers ont une approche de plus en plus sophistiquée", a expliqué à l'AFP Paul Udoto, porte-parole du Kenya Wildlife Service (KWS), "il est donc vital que les efforts de protection utilisent aussi des technologies plus sophistiquées pour contrer les massacres d'animaux sauvages".
Un peu plus de 1.000 rhinocéros sont recensés au Kenya.
Les puces et cinq scanners permettant de les lire, sont estimés à un coût total de 15.000 dollars (11.000 euros). Implanter les puces sur chaque rhinocéros risque cependant de coûter bien plus cher.
"Les enquêteurs seront capables de lier tout cas de braconnage à des cornes retrouvées ou confisquées", a ajouté KWS dans un communiqué, estimant que des preuves seront ainsi plus facilement à disposition de l'accusation en cas de procès.
Le braconnage a grimpé ces dernières en Afrique. Les rhinocéros sont une cible privilégiée des criminels, tout comme les éléphants, parfois tués par troupeaux entiers pour leurs défenses en ivoire.
Le trafic, illégal, est alimenté par une forte demande en Asie, où l'on croit souvent, à tort, que les cornes de rhinocéros disposent de vertues médicinales.
En août, des braconniers avaient abattu un rhinocéros en plein coeur du parc national de Nairobi, l'un des mieux gardés du pays.
La solution consistant à couper la corne du rhinocéros n'a qu'un impact limité, a expliqué M. Udoto. "La corne repousse ... et nous avons malheureusement déjà constaté que des braconniers pouvaient tuer un rhino avant de s'apercevoir que sa corne avait été enlevée".
pjm/aud/ayv/jmc
© 1994-2013 Agence France-Presse
"Les braconniers ont une approche de plus en plus sophistiquée", a expliqué à l'AFP Paul Udoto, porte-parole du Kenya Wildlife Service (KWS), "il est donc vital que les efforts de protection utilisent aussi des technologies plus sophistiquées pour contrer les massacres d'animaux sauvages".
Un peu plus de 1.000 rhinocéros sont recensés au Kenya.
Les puces et cinq scanners permettant de les lire, sont estimés à un coût total de 15.000 dollars (11.000 euros). Implanter les puces sur chaque rhinocéros risque cependant de coûter bien plus cher.
"Les enquêteurs seront capables de lier tout cas de braconnage à des cornes retrouvées ou confisquées", a ajouté KWS dans un communiqué, estimant que des preuves seront ainsi plus facilement à disposition de l'accusation en cas de procès.
Le braconnage a grimpé ces dernières en Afrique. Les rhinocéros sont une cible privilégiée des criminels, tout comme les éléphants, parfois tués par troupeaux entiers pour leurs défenses en ivoire.
Le trafic, illégal, est alimenté par une forte demande en Asie, où l'on croit souvent, à tort, que les cornes de rhinocéros disposent de vertues médicinales.
En août, des braconniers avaient abattu un rhinocéros en plein coeur du parc national de Nairobi, l'un des mieux gardés du pays.
La solution consistant à couper la corne du rhinocéros n'a qu'un impact limité, a expliqué M. Udoto. "La corne repousse ... et nous avons malheureusement déjà constaté que des braconniers pouvaient tuer un rhino avant de s'apercevoir que sa corne avait été enlevée".
pjm/aud/ayv/jmc
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