
Ils étaient environ 120 élus communaux, techniciens, agents du pays et de l'État à s'être réunis ce mardi matin sous le chapiteau de la présidence pour échanger et participer à la future rédaction du nouveau contrat de ville 2025-2030. Crédit photo SD
Tahiti, le 8 octobre 2024 – Après avoir été prorogé par voie d'avenant, il est temps de rédiger un nouveau contrat de ville pour les cinq prochaines années. 280 millions de francs par an financés pour la plus grosse part par l'État, avec l'appui du Pays, par le biais du syndicat mixte du contrat de ville dont neuf communes sont membres (de Mahina à Papara en passant par Moorea) seront ainsi dédiés à différentes actions à mener dans les quartiers prioritaires.
Ce mardi matin à la présidence, ils étaient 120 élus, acteurs de terrain, et techniciens des services du Pays à s'être réunis toute la matinée autour d'ateliers afin de définir les grandes lignes de ce que sera le nouveau Contrat de ville de l'agglomération de Papeete 2025-2030.
Après avoir été prorogé plusieurs fois par voie d'avenant depuis 2020, et le dernier arrivant à échéance le 31 décembre prochain, il est temps aujourd'hui d'en redéfinir les contours pour les cinq prochaines années. D'abord, il faut savoir que lorsqu'on parle de “l'agglomération de Papeete”, cela concerne en fait neuf communes au total, à savoir Mahina, Arue, Pirae, Papeete, Faa'a, Punaauia, Paea, Papara et Moorea, toutes signataires de ce Contrat de ville.
Un Contrat de ville qui consiste à financer des actions de cohésion sociale, d'insertion professionnelle ou de projets éducatifs, mais aussi des constructions de maisons de quartier ou d'équipements de proximité pour les enfants des quartiers prioritaires de ces communes. “Aujourd'hui on a 76 quartiers prioritaires répartis sur ces neuf communes”, nous a précisé Manavarii Ravetupu, directrice par intérim du syndicat mixte en charge du Contrat de ville.
280 millions par an pendant cinq ans
Une enveloppe de 280 millions par an pendant cinq ans est ainsi dévolue à ces actions. Et c'est l'État qui prend la plus grosse part du gâteau en participant à hauteur de 200 millions de francs, 50 millions étant financés par le Pays et 30 millions par les neuf communes signataires de ce Contrat de ville en fonction de la densité de population dans leurs quartiers prioritaires. “Moorea n'a pas forcément la même contribution que Faa'a qui est la commune où il y a le plus de quartiers prioritaires”, explique Manavarii Ravetupu.
Pour réécrire ce futur Contrat de ville qui démarrera en 2025 jusqu'en 2030, la présidence a donc accueilli ce mardi “tous les services du Pays qui, dans leurs politiques publiques, travaillent aussi pour les quartiers prioritaires, mais aussi tous les acteurs de terrain pour voir ensemble comment on peut améliorer nos actions”.
Répartis en une dizaine d'ateliers sous le chapiteau de la présidence, élus communaux, coordinateurs de quartiers, agents du Pays et techniciens ont échangé et partagé leurs expériences pour être force de proposition dans la rédaction de ce futur Contrat de ville. “On est sur des propositions d'idées, d'échanges sur les spécificités d'une commune à une autre pour voir ce qui marche et ce qui marche moins bien”, a souligné Manavarii Ravetupu.
Mais ce n'est qu'une première étape. Les grandes lignes définies dans les ateliers de ce premier séminaire feront l'objet d'une synthèse. Puis de nouveaux groupes de travail plus spécifiques seront constitués, axés sur des problématiques précises afin d'enrichir la rédaction finale du nouveau Contrat de ville, d'ici la fin du mois de décembre.
Ce mardi matin à la présidence, ils étaient 120 élus, acteurs de terrain, et techniciens des services du Pays à s'être réunis toute la matinée autour d'ateliers afin de définir les grandes lignes de ce que sera le nouveau Contrat de ville de l'agglomération de Papeete 2025-2030.
Après avoir été prorogé plusieurs fois par voie d'avenant depuis 2020, et le dernier arrivant à échéance le 31 décembre prochain, il est temps aujourd'hui d'en redéfinir les contours pour les cinq prochaines années. D'abord, il faut savoir que lorsqu'on parle de “l'agglomération de Papeete”, cela concerne en fait neuf communes au total, à savoir Mahina, Arue, Pirae, Papeete, Faa'a, Punaauia, Paea, Papara et Moorea, toutes signataires de ce Contrat de ville.
Un Contrat de ville qui consiste à financer des actions de cohésion sociale, d'insertion professionnelle ou de projets éducatifs, mais aussi des constructions de maisons de quartier ou d'équipements de proximité pour les enfants des quartiers prioritaires de ces communes. “Aujourd'hui on a 76 quartiers prioritaires répartis sur ces neuf communes”, nous a précisé Manavarii Ravetupu, directrice par intérim du syndicat mixte en charge du Contrat de ville.
280 millions par an pendant cinq ans
Une enveloppe de 280 millions par an pendant cinq ans est ainsi dévolue à ces actions. Et c'est l'État qui prend la plus grosse part du gâteau en participant à hauteur de 200 millions de francs, 50 millions étant financés par le Pays et 30 millions par les neuf communes signataires de ce Contrat de ville en fonction de la densité de population dans leurs quartiers prioritaires. “Moorea n'a pas forcément la même contribution que Faa'a qui est la commune où il y a le plus de quartiers prioritaires”, explique Manavarii Ravetupu.
Pour réécrire ce futur Contrat de ville qui démarrera en 2025 jusqu'en 2030, la présidence a donc accueilli ce mardi “tous les services du Pays qui, dans leurs politiques publiques, travaillent aussi pour les quartiers prioritaires, mais aussi tous les acteurs de terrain pour voir ensemble comment on peut améliorer nos actions”.
Répartis en une dizaine d'ateliers sous le chapiteau de la présidence, élus communaux, coordinateurs de quartiers, agents du Pays et techniciens ont échangé et partagé leurs expériences pour être force de proposition dans la rédaction de ce futur Contrat de ville. “On est sur des propositions d'idées, d'échanges sur les spécificités d'une commune à une autre pour voir ce qui marche et ce qui marche moins bien”, a souligné Manavarii Ravetupu.
Mais ce n'est qu'une première étape. Les grandes lignes définies dans les ateliers de ce premier séminaire feront l'objet d'une synthèse. Puis de nouveaux groupes de travail plus spécifiques seront constitués, axés sur des problématiques précises afin d'enrichir la rédaction finale du nouveau Contrat de ville, d'ici la fin du mois de décembre.