La construction du centre de détention de Polynésie française a franchi une étape décisive avec la signature le 1er juillet 2012 du marché de conception réalisation, confié à l’entreprise Léon Grosse, associée à AS.Architecture-Studio et à l’architecte polynésien Iihi Architecture. Cette entreprise et le cabinet d’architecture AS.Architecture-Studio sont expérimentés dans la réalisation de projets pénitentiaires d’envergure : ils ont en particulier réalisé l’établissement pénitentiaire Domenjod à l’Ile de la Réunion.
Le projet a été retenu à l’issue d’un jury de concours, pour sa qualité architecturale, son insertion paysagère réussie, sa réponse particulièrement adaptée aux exigences fonctionnelles et techniques, ainsi que pour son montant et l’engagement du titulaire à impliquer les entreprises polynésiennes.
Les 12 000 m² de surfaces utiles offriront des conditions de détention dignes aux 410 hommes détenus et des conditions de travail de qualité pour le personnel pénitentiaire. Le programme a été conçu également pour faciliter les liens familiaux en créant des parloirs adaptés ainsi que quelques petites unités de vie familiale.
Respectueux du paysage, les bâtiments s’insèrent sur le plateau boisé de la pointe Teonetea, tout en préservant les coteaux et en prenant en compte la topographie du terrain. Seule leur silhouette sera perceptible par endroit, à travers les cordons d’arbres, rendant très discrète la perception de l’établissement depuis la baie et les anses. A l’intérieur du site, le déploiement d’une végétation au coeur de la détention offrira un environnement plus apaisé. Le Faa Pu qui prendra place sur les terrasses cultivées aménagées permettra de développer la formation maraîchère des personnes détenues.
Le projet tient compte également des exigences en termes de développement durable fixées dans le cahier des charges, permettant de conjuguer qualité des conditions de travail du personnel pénitentiaire, performance énergétique et respect de l’environnement. Il est notamment une station d’épuration des eaux usées, sans rejet dans le lagon, et une production d’eau chaude solaire. L’architecture des constructions est conçue pour favoriser la ventilation naturelle et assurer une protection solaire des locaux, s’adaptant ainsi aux conditions climatiques locales, dans l’objectif d’optimiser les consommations énergétiques et d’apporter un confort thermique indispensable.
Par ailleurs, le ministère de la Justice s’est engagé à impliquer les entreprises polynésiennes dans la réalisation de centre de détention de Polynésie française, en imposant de manière contractuelle un pourcentage conséquent de participation locale. L’entreprise Léon Grosse a largement répondu à cette obligation de partenariat local : 80 % des travaux seront confiés à des entreprises polynésiennes, soit plus de 7 milliards de Fcfp. Un volet d’insertion par le travail est également prévu au titre du contrat : 30 000 heures de travail sur le chantier seront ainsi réservées pour permettre l’accès à un emploi et à une qualification.
Le centre de détention de Polynésie française, dont les travaux débuteront en 2013, sera achevé en 2016.
Au total, 320 personnes en moyenne seront mobilisées pendant la phase de construction.
Le projet en chiffres
Groupement retenu pour la conception et la réalisation du projet : Léon Grosse (mandataire), associé à AS.Architecture-Studio / IIHI architecture / BETEG / CSD Ingénieurs
Surface : 12 000 m² de surface utile (24 000 m² de surface de plancher)
Effectifs : 410 hommes détenus, 225 personnels pénitentiaires
Démarrage des études : 1er juillet 2012
Réalisation des travaux : 2013 à 2016
Montant des travaux : 9.4 milliards de Fcfp
Le projet a été retenu à l’issue d’un jury de concours, pour sa qualité architecturale, son insertion paysagère réussie, sa réponse particulièrement adaptée aux exigences fonctionnelles et techniques, ainsi que pour son montant et l’engagement du titulaire à impliquer les entreprises polynésiennes.
Les 12 000 m² de surfaces utiles offriront des conditions de détention dignes aux 410 hommes détenus et des conditions de travail de qualité pour le personnel pénitentiaire. Le programme a été conçu également pour faciliter les liens familiaux en créant des parloirs adaptés ainsi que quelques petites unités de vie familiale.
Respectueux du paysage, les bâtiments s’insèrent sur le plateau boisé de la pointe Teonetea, tout en préservant les coteaux et en prenant en compte la topographie du terrain. Seule leur silhouette sera perceptible par endroit, à travers les cordons d’arbres, rendant très discrète la perception de l’établissement depuis la baie et les anses. A l’intérieur du site, le déploiement d’une végétation au coeur de la détention offrira un environnement plus apaisé. Le Faa Pu qui prendra place sur les terrasses cultivées aménagées permettra de développer la formation maraîchère des personnes détenues.
Le projet tient compte également des exigences en termes de développement durable fixées dans le cahier des charges, permettant de conjuguer qualité des conditions de travail du personnel pénitentiaire, performance énergétique et respect de l’environnement. Il est notamment une station d’épuration des eaux usées, sans rejet dans le lagon, et une production d’eau chaude solaire. L’architecture des constructions est conçue pour favoriser la ventilation naturelle et assurer une protection solaire des locaux, s’adaptant ainsi aux conditions climatiques locales, dans l’objectif d’optimiser les consommations énergétiques et d’apporter un confort thermique indispensable.
Par ailleurs, le ministère de la Justice s’est engagé à impliquer les entreprises polynésiennes dans la réalisation de centre de détention de Polynésie française, en imposant de manière contractuelle un pourcentage conséquent de participation locale. L’entreprise Léon Grosse a largement répondu à cette obligation de partenariat local : 80 % des travaux seront confiés à des entreprises polynésiennes, soit plus de 7 milliards de Fcfp. Un volet d’insertion par le travail est également prévu au titre du contrat : 30 000 heures de travail sur le chantier seront ainsi réservées pour permettre l’accès à un emploi et à une qualification.
Le centre de détention de Polynésie française, dont les travaux débuteront en 2013, sera achevé en 2016.
Au total, 320 personnes en moyenne seront mobilisées pendant la phase de construction.
Le projet en chiffres
Groupement retenu pour la conception et la réalisation du projet : Léon Grosse (mandataire), associé à AS.Architecture-Studio / IIHI architecture / BETEG / CSD Ingénieurs
Surface : 12 000 m² de surface utile (24 000 m² de surface de plancher)
Effectifs : 410 hommes détenus, 225 personnels pénitentiaires
Démarrage des études : 1er juillet 2012
Réalisation des travaux : 2013 à 2016
Montant des travaux : 9.4 milliards de Fcfp
