Tahiti, le 9 janvier 2025 – Selon le directeur général de la Brasserie de Tahiti, la dégringolade des ventes et les coûts de fonctionnement de l’unité de nettoyage vieillissante sont les principales raisons de l’arrêt annoncé de la commercialisation des consignes en verre d’un litre.
Dans la continuité de notre article sur l’arrêt de la commercialisation des bouteilles en verre d’un litre de soda, la Brasserie de Tahiti a accepté d’apporter quelques précisions.
Cette décision est décriée pour des raisons environnementales. Pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes. “Beaucoup de gens trouvent ça moins pratique, donc on vendait de moins en moins de consignes. Aujourd’hui, c’est moins de 2 % du marché”, indique Bruno Bellanger, directeur général de l’entreprise. “En parallèle, nos machines vieillissent et coûtent plus cher à entretenir. On parle de faire fonctionner une grosse unité de 1,5 milliard de francs.” Les bouteilles en verre étant importées, des exigences croissantes en matière de normes agroalimentaires et phytosanitaires pèseraient aussi sur cette filière. Conséquence : c’est la “spirale” économique. “Moins les gens achètent, moins le produit est compétitif, car il coûte plus cher à produire”, poursuit le référent.
Comme l’avaient rappelé deux consommatrices en interview, dans un passé pas si lointain, les consignes en verre dominaient le marché. “Les premières bouteilles en plastique ont dû arriver ici en 1985. Ces dernières années, l’inversion s’est nettement accélérée. Malgré ce que les gens peuvent dire, très peu continuaient d’acheter des consignes”, remarque Bruno Bellanger.
Pour rappel, vous avez jusqu’au 28 février 2025 pour vous faire rembourser vos consignes en magasin. La bière à la vahine n’est pas concernée : elle continuera d’échapper à cette tendance “tant que les gens continueront à acheter des bouteilles en verre”.
Dans la continuité de notre article sur l’arrêt de la commercialisation des bouteilles en verre d’un litre de soda, la Brasserie de Tahiti a accepté d’apporter quelques précisions.
Cette décision est décriée pour des raisons environnementales. Pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes. “Beaucoup de gens trouvent ça moins pratique, donc on vendait de moins en moins de consignes. Aujourd’hui, c’est moins de 2 % du marché”, indique Bruno Bellanger, directeur général de l’entreprise. “En parallèle, nos machines vieillissent et coûtent plus cher à entretenir. On parle de faire fonctionner une grosse unité de 1,5 milliard de francs.” Les bouteilles en verre étant importées, des exigences croissantes en matière de normes agroalimentaires et phytosanitaires pèseraient aussi sur cette filière. Conséquence : c’est la “spirale” économique. “Moins les gens achètent, moins le produit est compétitif, car il coûte plus cher à produire”, poursuit le référent.
Comme l’avaient rappelé deux consommatrices en interview, dans un passé pas si lointain, les consignes en verre dominaient le marché. “Les premières bouteilles en plastique ont dû arriver ici en 1985. Ces dernières années, l’inversion s’est nettement accélérée. Malgré ce que les gens peuvent dire, très peu continuaient d’acheter des consignes”, remarque Bruno Bellanger.
Pour rappel, vous avez jusqu’au 28 février 2025 pour vous faire rembourser vos consignes en magasin. La bière à la vahine n’est pas concernée : elle continuera d’échapper à cette tendance “tant que les gens continueront à acheter des bouteilles en verre”.