Communiqué de la Présidence
Première visite d’un Président en exercice à depuis 1996, le déplacement du Président Gaston FLOSSE à Puka Puka était très attendu par le conseil municipal et la population de l’île qui, en plus de son éloignement, doit faire face à des problématiques très spécifiques, conséquences directes pour la plupart de la montée des eaux observées ces dernières années.
Suite aux inondations survenues après les fortes houles de 2011, la première préoccupation du conseil est la régénération de la cocoteraie avec la protection des zones d’exploitation de coprahculture. Le maire a proposé que la priorité soit donnée aux zones non inondables. En relation avec le Ministre de l’agriculture, le conseil municipal a sollicité la création une pépinière pour préparer la régénération avec 2000 cocos en provenance de Fakahina. Une prochaine mission du Ministre Thomas MOUTAME a été annoncée pour lancer rapidement ce programme. Le maire a souhaité également la protection de zones exploitables par des murets d’une hauteur d’au moins 2 mètres. Le Président a demandé au Ministre de l’Equipement de prévoir une inscription budgétaire pluriannuelle pour ces protections sur une longueur de 4 km, avec une programmation en urgence sur les reliquats de crédits 2013, le bétonnage de la route n’étant plus la priorité pour l’activité économique de l’île.
Egalement, les trois lagunes de l’atoll s’envasent de plus en plus et ce phénomène entraîne une forte diminution du nombre de poissons. Le maire a déjà engagé des travaux d’élargissement des deux « hoa » Panama 1 et Panama 2 mais faute de moyens logistiques, la commune n’a pu mener à terme ce projet. Le Président a proposé qu’une étude de courantologie et d’impact sur l’écosystème du lagon soit lancée rapidement avant d’engager ces travaux, qui peuvent être lourds de conséquences pour l’avenir de l’atoll. Le Ministre des ressources marines a proposé que le concours d’un bureau d’études, à l’instar de Créocean, soit sollicité.
D’autres dossiers, comme la construction d’une centrale hybride qui permettrait à la commune de réduire sa dépendance aux hydrocarbures importés, les difficultés liées à la desserte maritime ou encore les problématiques du logement (dans le cas du lotissement Tutumarohirohi) ont également été évoquées lors des échanges entre le conseil municipal et les membres du gouvernement.
Pour Puka Puka, la montée des eaux a donc des conséquences directes et pratiques sur le quotidien de la population qui s’inquiète légitimement pour son avenir. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Président a choisi de se rendre sur l’île afin de pouvoir constater par lui-même les difficultés engendrées et y trouver des solutions concrètes et adaptées. Dans le même ordre d’idée et afin d’anticiper une mutation économique éventuelle, le Président a également proposé au conseil de faire évaluer rapidement le potentiel et les réserves de phosphates de l’île. Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) sera sollicité par le Ministre de la recherche pour une mission d’expertise.
Suite aux inondations survenues après les fortes houles de 2011, la première préoccupation du conseil est la régénération de la cocoteraie avec la protection des zones d’exploitation de coprahculture. Le maire a proposé que la priorité soit donnée aux zones non inondables. En relation avec le Ministre de l’agriculture, le conseil municipal a sollicité la création une pépinière pour préparer la régénération avec 2000 cocos en provenance de Fakahina. Une prochaine mission du Ministre Thomas MOUTAME a été annoncée pour lancer rapidement ce programme. Le maire a souhaité également la protection de zones exploitables par des murets d’une hauteur d’au moins 2 mètres. Le Président a demandé au Ministre de l’Equipement de prévoir une inscription budgétaire pluriannuelle pour ces protections sur une longueur de 4 km, avec une programmation en urgence sur les reliquats de crédits 2013, le bétonnage de la route n’étant plus la priorité pour l’activité économique de l’île.
Egalement, les trois lagunes de l’atoll s’envasent de plus en plus et ce phénomène entraîne une forte diminution du nombre de poissons. Le maire a déjà engagé des travaux d’élargissement des deux « hoa » Panama 1 et Panama 2 mais faute de moyens logistiques, la commune n’a pu mener à terme ce projet. Le Président a proposé qu’une étude de courantologie et d’impact sur l’écosystème du lagon soit lancée rapidement avant d’engager ces travaux, qui peuvent être lourds de conséquences pour l’avenir de l’atoll. Le Ministre des ressources marines a proposé que le concours d’un bureau d’études, à l’instar de Créocean, soit sollicité.
D’autres dossiers, comme la construction d’une centrale hybride qui permettrait à la commune de réduire sa dépendance aux hydrocarbures importés, les difficultés liées à la desserte maritime ou encore les problématiques du logement (dans le cas du lotissement Tutumarohirohi) ont également été évoquées lors des échanges entre le conseil municipal et les membres du gouvernement.
Pour Puka Puka, la montée des eaux a donc des conséquences directes et pratiques sur le quotidien de la population qui s’inquiète légitimement pour son avenir. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Président a choisi de se rendre sur l’île afin de pouvoir constater par lui-même les difficultés engendrées et y trouver des solutions concrètes et adaptées. Dans le même ordre d’idée et afin d’anticiper une mutation économique éventuelle, le Président a également proposé au conseil de faire évaluer rapidement le potentiel et les réserves de phosphates de l’île. Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) sera sollicité par le Ministre de la recherche pour une mission d’expertise.
