Le Congrès des Communes a été ce matin le théâtre d’un exercice innovant, divertissant et enrichissant. Le thème de ce congrès étant « aménager pour développer », les élus formateurs du SPC Débora Kimitete, Bruno Sandras et Jean-Paul Barral se sont essayé au jeu de rôle afin d'illustrer au mieux ce thème assez complexe.
L'histoire met en scène une rencontre entre un administré qui souhaiterait construire en bord de mer, son maire et la responsable des services techniques de la commune. Celle-ci a donné un avis défavorable au dossier car la zone de construction sur lequel est envisagé le projet est classé « zone rouge ». Saisi par l'incompréhension face à une telle décision, l'administré tente de convaincre le maire afin que la commune donne un avis favorable. Hélas la décision est en conformité avec la loi et le PPR (Plan de prévention des risques) et ne peut être contestée, même par un Ministre.
En plus d'avoir révéler les talents d'acteurs des trois protagonistes, ce jeu de rôle a permis de mettre l'eau à la bouche aux congressistes. Mais surtout, il a permis de mettre en exergue le décalage qui subsiste entre des polynésiens habitués à avoir construit en bord de mer et une loi dont ils ne voient
pas l'intérêt. Bruno Sandras qui tenait le rôle de l'administré avouait même à la fin de la prestation, « PGEM, PPR, PGA,... se sont des termes barbares que beaucoup ne comprennent pas ». La complexité de l’aménagement
L’exercice servait d’introduction au discours de Louis Frébault, Ministre de l'aménagement, du logement et des affaires foncières. Le Ministre a exposé la complexité des différentes lois, plans, infrastructures et dispositions concernant l'aménagement en Polynésie française. Emma Maraea, tavana de l'île de Tahaa, a ensuite parlé de son île, en présentant les nombreuses infrastructures dont elle est dotée. Ecoles, mairies annexes, quais, caserne de la police municipale, cuisine centrale, sont autant de structures publiques ou privées qui permettent les bonnes conditions de vie des habitants de l'île. Néanmoins, Emma Maraea a par la même occasion mis le point sur les contraintes de l'île, qui sont toutes aussi nombreuses que ses infrastructures : traitement des déchets, évacuations sanitaires,...
Sur la question de l’aéroport, le maire affirme, « le fait que nous n'avons pas d'aéroport est un atout, cela nous permet de garder notre authenticité. Les gens qui viennent à Tahaa méritent d'être ici », sur ces paroles, elle lance aux congressistes : « si vous êtes ici, c'est que vous le méritez ! ».
Place ensuite aux différents ateliers thématiques. Les élus communaux ont tout l'après midi débattu sur le thème « aménager pour développer ». Il a été question de cohérence en matière de politique d'aménagement, d'alliance entre tradition et modernité, d'outils juridiques et de moyens (aussi bien
financiers, humains que de dispositifs règlementaires ou d'aides). Force est de constater que les ateliers ont été tous animés et que les élus se sont saisis du thème et se sentent parfaitement concernés par les enjeux. Au fil des discussions des professionnels comme que Philippe Couraud, chef du service de
l'urbanisme, ou encore le représentant de l'AFD ont d'apporté éclairages, clarifications et assurance quant aux différents dispositifs dont jouissent les communes. Parmi les solutions envisagées par les congressistes: modifier la loi organique pour préciser le transfert de l'aménagement aux communes,
développer les outils du partenariat Pays/Communes, déplacer les populations résidants en « zone rouge » (zones à risques) et pourquoi pas, créer un fond d'indemnisation pour les victimes résidant en zones rouges.
Demain, mercredi, les Maires et élus participeront dans la matinée à la restitution des ateliers d'actualité. Puis dans l'après midi, ils auront la chance de découvrir l'Île de Tahaa grâce à l'organisation de deux grandes visites; l'une terrestre et l'autre maritime. L'occasion pour la Mairesse de faire
découvrir à ses collègues élus son fenua.
L'histoire met en scène une rencontre entre un administré qui souhaiterait construire en bord de mer, son maire et la responsable des services techniques de la commune. Celle-ci a donné un avis défavorable au dossier car la zone de construction sur lequel est envisagé le projet est classé « zone rouge ». Saisi par l'incompréhension face à une telle décision, l'administré tente de convaincre le maire afin que la commune donne un avis favorable. Hélas la décision est en conformité avec la loi et le PPR (Plan de prévention des risques) et ne peut être contestée, même par un Ministre.
En plus d'avoir révéler les talents d'acteurs des trois protagonistes, ce jeu de rôle a permis de mettre l'eau à la bouche aux congressistes. Mais surtout, il a permis de mettre en exergue le décalage qui subsiste entre des polynésiens habitués à avoir construit en bord de mer et une loi dont ils ne voient
pas l'intérêt. Bruno Sandras qui tenait le rôle de l'administré avouait même à la fin de la prestation, « PGEM, PPR, PGA,... se sont des termes barbares que beaucoup ne comprennent pas ». La complexité de l’aménagement
L’exercice servait d’introduction au discours de Louis Frébault, Ministre de l'aménagement, du logement et des affaires foncières. Le Ministre a exposé la complexité des différentes lois, plans, infrastructures et dispositions concernant l'aménagement en Polynésie française. Emma Maraea, tavana de l'île de Tahaa, a ensuite parlé de son île, en présentant les nombreuses infrastructures dont elle est dotée. Ecoles, mairies annexes, quais, caserne de la police municipale, cuisine centrale, sont autant de structures publiques ou privées qui permettent les bonnes conditions de vie des habitants de l'île. Néanmoins, Emma Maraea a par la même occasion mis le point sur les contraintes de l'île, qui sont toutes aussi nombreuses que ses infrastructures : traitement des déchets, évacuations sanitaires,...
Sur la question de l’aéroport, le maire affirme, « le fait que nous n'avons pas d'aéroport est un atout, cela nous permet de garder notre authenticité. Les gens qui viennent à Tahaa méritent d'être ici », sur ces paroles, elle lance aux congressistes : « si vous êtes ici, c'est que vous le méritez ! ».
Place ensuite aux différents ateliers thématiques. Les élus communaux ont tout l'après midi débattu sur le thème « aménager pour développer ». Il a été question de cohérence en matière de politique d'aménagement, d'alliance entre tradition et modernité, d'outils juridiques et de moyens (aussi bien
financiers, humains que de dispositifs règlementaires ou d'aides). Force est de constater que les ateliers ont été tous animés et que les élus se sont saisis du thème et se sentent parfaitement concernés par les enjeux. Au fil des discussions des professionnels comme que Philippe Couraud, chef du service de
l'urbanisme, ou encore le représentant de l'AFD ont d'apporté éclairages, clarifications et assurance quant aux différents dispositifs dont jouissent les communes. Parmi les solutions envisagées par les congressistes: modifier la loi organique pour préciser le transfert de l'aménagement aux communes,
développer les outils du partenariat Pays/Communes, déplacer les populations résidants en « zone rouge » (zones à risques) et pourquoi pas, créer un fond d'indemnisation pour les victimes résidant en zones rouges.
Demain, mercredi, les Maires et élus participeront dans la matinée à la restitution des ateliers d'actualité. Puis dans l'après midi, ils auront la chance de découvrir l'Île de Tahaa grâce à l'organisation de deux grandes visites; l'une terrestre et l'autre maritime. L'occasion pour la Mairesse de faire
découvrir à ses collègues élus son fenua.
