PARIS, 20 déc 2012 (AFP) - Une réunion tripartite de la dernière chance entre les représentants de Google, des éditeurs de presse français et le médiateur du gouvernement se tenait jeudi à propos du litige sur un éventuel paiement de droits dits "voisins", a-t-on appris de source proche du dossier.
Depuis début décembre, les patrons de presse et les représentants du moteur de recherche américain se sont réunis jusqu'à plusieurs fois par semaine avec Marc Schwartz, du cabinet de conseil Mazars, le médiateur nommé par le gouvernement.
Au cours de cette dernière réunion de jeudi, deux options s'offrent aux participants: tout arrêter ou prolonger les négociations au-delà de la fin d'année, le délai initialement imparti par le chef de l'Etat, a-indiqué cette source à l l'AFP, confirmant une information des Echos.
Marc Schwartz a été désigné en novembre pour mener les négociations entre Google et les éditeurs de presse, ces derniers exigeant que le groupe américain paie des "droits voisins" du droit d'auteur, au regard des importants bénéfices publicitaires qu'il réalise en se contentant simplement de référencer leurs titres.
François Hollande, qui a reçu fin octobre le patron de Google Eric Schmidt, avait annoncé qu'une loi pourrait "intervenir si nécessaire" pour faire payer une taxe à Google dans l'hypothèse où des négociations avec les éditeurs de presse n'aboutiraient pas d'ici fin décembre.
Peu d'informations avaient filtré jusqu'ici sur l'avancée de ces réunions.
Cité mercredi dans la Correspondance de la presse, le PDG de Google France Jean-Marc Tassetto, qui intervenait à HEC, s'est montré "dubitatif sur la signature d'un accord avant la fin de l'année".
Il a également souligné "le manque d'unité sur le front des éditeurs, citant notamment +une nouvelle génération d'éditeur+ ou encore la presse quotidienne régionale +qui a d'autres problématiques+".
Dans un courrier envoyé au gouvernement, et rendu public mi-octobre par l'AFP, Google menaçait de ne plus référencer les médias français s'il devait se voir imposer une taxe assimilée à des droits d'auteur.
La presse est elle-même divisée sur la question d'une taxation, les médias traditionnels y sont favorables et estiment que leurs articles contribuent à drainer du trafic vers le géant du net, quand les "pure players" (oeuvrant uniquement sur internet) sont contre, craignant une dépendance économique.
Depuis début décembre, les patrons de presse et les représentants du moteur de recherche américain se sont réunis jusqu'à plusieurs fois par semaine avec Marc Schwartz, du cabinet de conseil Mazars, le médiateur nommé par le gouvernement.
Au cours de cette dernière réunion de jeudi, deux options s'offrent aux participants: tout arrêter ou prolonger les négociations au-delà de la fin d'année, le délai initialement imparti par le chef de l'Etat, a-indiqué cette source à l l'AFP, confirmant une information des Echos.
Marc Schwartz a été désigné en novembre pour mener les négociations entre Google et les éditeurs de presse, ces derniers exigeant que le groupe américain paie des "droits voisins" du droit d'auteur, au regard des importants bénéfices publicitaires qu'il réalise en se contentant simplement de référencer leurs titres.
François Hollande, qui a reçu fin octobre le patron de Google Eric Schmidt, avait annoncé qu'une loi pourrait "intervenir si nécessaire" pour faire payer une taxe à Google dans l'hypothèse où des négociations avec les éditeurs de presse n'aboutiraient pas d'ici fin décembre.
Peu d'informations avaient filtré jusqu'ici sur l'avancée de ces réunions.
Cité mercredi dans la Correspondance de la presse, le PDG de Google France Jean-Marc Tassetto, qui intervenait à HEC, s'est montré "dubitatif sur la signature d'un accord avant la fin de l'année".
Il a également souligné "le manque d'unité sur le front des éditeurs, citant notamment +une nouvelle génération d'éditeur+ ou encore la presse quotidienne régionale +qui a d'autres problématiques+".
Dans un courrier envoyé au gouvernement, et rendu public mi-octobre par l'AFP, Google menaçait de ne plus référencer les médias français s'il devait se voir imposer une taxe assimilée à des droits d'auteur.
La presse est elle-même divisée sur la question d'une taxation, les médias traditionnels y sont favorables et estiment que leurs articles contribuent à drainer du trafic vers le géant du net, quand les "pure players" (oeuvrant uniquement sur internet) sont contre, craignant une dépendance économique.