Tokyo, Japon | AFP | jeudi 15/01/2020 - La mystérieuse pneumonie virale touchant actuellement la Chine a été détectée chez un patient japonais ayant séjourné début janvier dans la ville chinoise de Wuhan, épicentre de cette nouvelle maladie, a annoncé jeudi le ministère japonais de la Santé.
Un trentenaire de la préfecture de Kanagawa (limitrophe de Tokyo) a dû être hospitalisé le 10 janvier pour une forte fièvre et d'autres symptômes. Il était rentré quelques jours plus tôt d'un séjour à Wuhan (centre de la Chine).
Les résultats d'analyses, connus le 15 janvier en toute fin de journée, ont confirmé qu'il avait été touché par le nouveau coronavirus qui sévit en Chine. Les signes de maladie étant par la suite devenus faibles, il a pu quitter l'hôpital dans la journée de mercredi, ont précisé les autorités japonaises.
Selon les informations données par ce patient et rapportées par le ministère, "il ne s'est pas rendu sur le marché de gros de fruits de mer" de Wuhan, où la plupart des cas ont été détectés jusqu'à présent.
Le marché incriminé est fermé depuis le 1er janvier, sur décision des autorités locales.
De façon générale, le risque d'une transmission du virus entre humains n'est "pas exclu" mais il est jugé "faible", ont estimé mercredi les autorités sanitaires chinoises.
La maladie a déjà fait un mort en Chine. Elle alimente les craintes d'une réapparition d'un virus de type Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère), qui avait tué quelque 650 personnes en Chine continentale et à Hong Kong en 2002-2003.
Par ailleurs, la nouvelle pneumonie a été diagnostiquée chez une femme originaire de Wuhan lors de son arrivée en Thaïlande, a indiqué mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), citant les autorités thaïlandaises.
Elle non plus n'avait pas fréquenté le marché de gros incriminé, selon l'OMS.
L'une des dizaines de malades recensés à Wuhan a aussi peut-être été contaminée par son mari, a estimé mercredi la Commission municipale de l'hygiène et de la santé.
Un trentenaire de la préfecture de Kanagawa (limitrophe de Tokyo) a dû être hospitalisé le 10 janvier pour une forte fièvre et d'autres symptômes. Il était rentré quelques jours plus tôt d'un séjour à Wuhan (centre de la Chine).
Les résultats d'analyses, connus le 15 janvier en toute fin de journée, ont confirmé qu'il avait été touché par le nouveau coronavirus qui sévit en Chine. Les signes de maladie étant par la suite devenus faibles, il a pu quitter l'hôpital dans la journée de mercredi, ont précisé les autorités japonaises.
Selon les informations données par ce patient et rapportées par le ministère, "il ne s'est pas rendu sur le marché de gros de fruits de mer" de Wuhan, où la plupart des cas ont été détectés jusqu'à présent.
Le marché incriminé est fermé depuis le 1er janvier, sur décision des autorités locales.
De façon générale, le risque d'une transmission du virus entre humains n'est "pas exclu" mais il est jugé "faible", ont estimé mercredi les autorités sanitaires chinoises.
La maladie a déjà fait un mort en Chine. Elle alimente les craintes d'une réapparition d'un virus de type Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère), qui avait tué quelque 650 personnes en Chine continentale et à Hong Kong en 2002-2003.
Par ailleurs, la nouvelle pneumonie a été diagnostiquée chez une femme originaire de Wuhan lors de son arrivée en Thaïlande, a indiqué mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), citant les autorités thaïlandaises.
Elle non plus n'avait pas fréquenté le marché de gros incriminé, selon l'OMS.
L'une des dizaines de malades recensés à Wuhan a aussi peut-être été contaminée par son mari, a estimé mercredi la Commission municipale de l'hygiène et de la santé.