Paris, France | AFP | lundi 11/07/2022 - Après la récente réconciliation politique entre l'Australie et la France venant clore l'épisode AUKUS, les conditions sont désormais réunies pour relancer la coopération militaire, selon l'Etat-Major français.
"Nous avons toutes les conditions nécessaires maintenant pour faire un +reset+ de la relation", selon l'Etat-Major, qui a précisé lundi être "en train de planifier des exercices de haut niveau" entre les deux pays.
Une crise diplomatique avait éclaté entre la France et l'Australie en septembre 2021 quand cette dernière avait annoncé avec le Royaume-Uni et les États-Unis la formation de l'alliance militaire AUKUS, qui avait conduit à l'annulation pour Paris d'un méga contrat portant sur 12 sous-marins au profit de bâtiments à propulsion nucléaire.
Les relations étaient restées brouillées jusqu'au récent changement de gouvernement en Australie et l'annonce en juin d'un accord entre Naval Group et l'Australie prévoyant le paiement d’un dédit de 555 millions d'euros au fabricant français de sous-marins.
Le nouveau Premier ministre australien Anthony Albanese a été reçu par Emmanuel Macron à Paris le 1er juillet pour mettre en scène ce nouveau départ.
Dans le cadre d'AUKUS, l'Australie doit théoriquement s'équiper de sous-marins américains, nécessaires à Canberra pour faire face à la montée en puissance de la Chine et de ses ambitions dans la zone indo-pacifique.
Mais, selon l'Etat-Major, compte tenu des contraintes de production auxquelles sont soumis les Etats-Unis, "on voit assez mal comment, avant 2040, il pourrait y avoir un sous-marin opérationnel sous pavillon australien" fourni dans ce cadre.
"Nous avons toutes les conditions nécessaires maintenant pour faire un +reset+ de la relation", selon l'Etat-Major, qui a précisé lundi être "en train de planifier des exercices de haut niveau" entre les deux pays.
Une crise diplomatique avait éclaté entre la France et l'Australie en septembre 2021 quand cette dernière avait annoncé avec le Royaume-Uni et les États-Unis la formation de l'alliance militaire AUKUS, qui avait conduit à l'annulation pour Paris d'un méga contrat portant sur 12 sous-marins au profit de bâtiments à propulsion nucléaire.
Les relations étaient restées brouillées jusqu'au récent changement de gouvernement en Australie et l'annonce en juin d'un accord entre Naval Group et l'Australie prévoyant le paiement d’un dédit de 555 millions d'euros au fabricant français de sous-marins.
Le nouveau Premier ministre australien Anthony Albanese a été reçu par Emmanuel Macron à Paris le 1er juillet pour mettre en scène ce nouveau départ.
Dans le cadre d'AUKUS, l'Australie doit théoriquement s'équiper de sous-marins américains, nécessaires à Canberra pour faire face à la montée en puissance de la Chine et de ses ambitions dans la zone indo-pacifique.
Mais, selon l'Etat-Major, compte tenu des contraintes de production auxquelles sont soumis les Etats-Unis, "on voit assez mal comment, avant 2040, il pourrait y avoir un sous-marin opérationnel sous pavillon australien" fourni dans ce cadre.