PARIS, 17 février 2012 (AFP) - L'ancien procureur de la République à Ajaccio et actuel procureur de la République à Papeete, José Thorel, va faire appel de sa condamnation pour avoir diffamé l'ancien militant nationaliste corse Alain Orsoni, a-t-on appris vendredi auprès de son avocat, Me Philippe Clément.
Mardi, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné José Thorel à 4.000 euros d'amende avec sursis, 4.000 euros de dommages et intérêts et 3.000 euros de frais d'avocat.
Le 10 février 2010, Mediapart avait mis en ligne un article intitulé "Le procureur de Tahiti et le système Flosse : +Moi, je suis payé pour leur rentrer dans le chou+". Cet article faisait suite à une interview de José Thorel par le journaliste Fabrice Lhomme de Mediapart en novembre 2009.
Le magistrat y déclarait notamment: "Tahiti n'a rien à voir avec la Corse. Sur l'île de Beauté, c'est violent, avec des attentats, une mafia qui rackette, menace, etc". Il disait aussi : "Flosse, (...) c'est un malin, c'est un débrouillard (...) mais ce n'est pas un mafieux. Rien à voir avec les Orsoni, Nivagionni ou Natali à qui j'ai eu à faire en Corse".
Alain Orsoni, qui avait porté l'affaire en justice, réclamait 50.000 euros de dommages et intérêts.
Mardi, le tribunal a donné raison à Alain Orsoni et condamné le procureur, estimant que devait être condamné un tel "manque de prudence" chez "un haut magistrat ayant des fonctions judiciaires particulièrement importantes en Polynésie française".
Mardi, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné José Thorel à 4.000 euros d'amende avec sursis, 4.000 euros de dommages et intérêts et 3.000 euros de frais d'avocat.
Le 10 février 2010, Mediapart avait mis en ligne un article intitulé "Le procureur de Tahiti et le système Flosse : +Moi, je suis payé pour leur rentrer dans le chou+". Cet article faisait suite à une interview de José Thorel par le journaliste Fabrice Lhomme de Mediapart en novembre 2009.
Le magistrat y déclarait notamment: "Tahiti n'a rien à voir avec la Corse. Sur l'île de Beauté, c'est violent, avec des attentats, une mafia qui rackette, menace, etc". Il disait aussi : "Flosse, (...) c'est un malin, c'est un débrouillard (...) mais ce n'est pas un mafieux. Rien à voir avec les Orsoni, Nivagionni ou Natali à qui j'ai eu à faire en Corse".
Alain Orsoni, qui avait porté l'affaire en justice, réclamait 50.000 euros de dommages et intérêts.
Mardi, le tribunal a donné raison à Alain Orsoni et condamné le procureur, estimant que devait être condamné un tel "manque de prudence" chez "un haut magistrat ayant des fonctions judiciaires particulièrement importantes en Polynésie française".
