Paris, France | AFP | lundi 12/12/2016 - Pour l'association Osez le féminisme, le concours Miss France dont la prochaine édition se déroulera samedi en direct sur TF1, représente "la ringardise la plus vive, basée sur une concurrence ultra violente entre femmes".
"Il est très curieux qu'en 2016, on éprouve encore le besoin de mettre en concurrence des femmes non pas sur des critères intellectuels ou de mérites, mais sur des critères purement physiques", a déclaré à l'AFP Claire Serre-Combe, porte-parole de l'association féministe.
"Le plus problématique est que le concours Miss France, ultra médiatisé, impose des stéréotypes physiques irréels, sans compter le culte de la pureté avec des concurrentes sans petits amis. Cette mise en concurrence à une heure de grande écoute, entraîne beaucoup de souffrance pour d'autres femmes qui ne font pas 1,75m pour 50 kilos", estime Mme Serre-Combe.
L'association féministe n'appelle pas au boycott du concours, mais considère que "la vie est suffisamment courte pour ne pas regarder l'élection Miss France".
Osez le féminisme invite toutefois TF1, la chaîne qui diffuse le concours, "à programmer un concours basé sur des femmes remarquables qui agissent contre la pauvreté et l'exclusion".
Samedi, sur RTL, l'actrice et humoriste Michèle Laroque a également dénoncé le concours de beauté : "Je n'aime pas qu'on présente les filles uniquement par leur physique. Je préfère le talent".
Samedi soir, trente miss régionales, de 18 à 24 ans, sont en lice pour le titre Miss France 2017. L'an dernier, l'élection a été suivie par 8,1 millions de téléspectateurs, parmi les meilleures audiences TV.
"Il est très curieux qu'en 2016, on éprouve encore le besoin de mettre en concurrence des femmes non pas sur des critères intellectuels ou de mérites, mais sur des critères purement physiques", a déclaré à l'AFP Claire Serre-Combe, porte-parole de l'association féministe.
"Le plus problématique est que le concours Miss France, ultra médiatisé, impose des stéréotypes physiques irréels, sans compter le culte de la pureté avec des concurrentes sans petits amis. Cette mise en concurrence à une heure de grande écoute, entraîne beaucoup de souffrance pour d'autres femmes qui ne font pas 1,75m pour 50 kilos", estime Mme Serre-Combe.
L'association féministe n'appelle pas au boycott du concours, mais considère que "la vie est suffisamment courte pour ne pas regarder l'élection Miss France".
Osez le féminisme invite toutefois TF1, la chaîne qui diffuse le concours, "à programmer un concours basé sur des femmes remarquables qui agissent contre la pauvreté et l'exclusion".
Samedi, sur RTL, l'actrice et humoriste Michèle Laroque a également dénoncé le concours de beauté : "Je n'aime pas qu'on présente les filles uniquement par leur physique. Je préfère le talent".
Samedi soir, trente miss régionales, de 18 à 24 ans, sont en lice pour le titre Miss France 2017. L'an dernier, l'élection a été suivie par 8,1 millions de téléspectateurs, parmi les meilleures audiences TV.