Paris, France | AFP | jeudi 15/12/2016 - La probabilité que les compteurs "intelligents", comme Linky pour l'électricité et Gazpar pour le gaz, puissent avoir des effets nocifs pour la santé à court ou à long terme est "très faible", estime l'Anses dans un avis rendu public jeudi.
"Les conclusions de l'agence, dans la configuration de déploiement actuelle (...), vont dans le sens d'une très faible probabilité que l'exposition aux champs électromagnétiques émis (...) puisse engendrer des effets sanitaires à court ou long terme", écrit l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) dans cet avis daté du 5 décembre.
Elle relève cependant qu'"il n'existe pratiquement aucune littérature scientifique traitant des effets sanitaires spécifiques de l'exposition aux compteurs communicants".
Réagissant à ces conclusions, l'eurodéputée écologiste Michèle Rivasi a demandé dans un communiqué qu'"une étude contradictoire et avec des laboratoires indépendants soit menée pour affiner les premiers résultats obtenus par l'Anses".
Les compteurs dits "intelligents" permettent de relever à distance et en direct la consommation d'électricité, de gaz ou d'eau d'un abonné. Leurs détracteurs redoutent des risques sanitaires, un surcoût, une intrusion dans leur vie privée, l'utilisation de données personnelles.
L'Anses avait été chargée par la Direction générale de la santé de conduire une expertise sur les effets sanitaires potentiels de l'exposition aux champs électromagnétiques émis par ces différents compteurs.
Selon elle, que ce soit en champ électrique ou magnétique, les compteurs Linky "sont à l'origine d'une exposition comparable à celle d'autres équipements électriques" comme une télévision, un chargeur d'ordinateur portable, une table de cuisson à induction.
Les niveaux d'exposition au champ électromagnétique produit par le compteur lui-même et par la communication des informations sur la consommation, de façon filaire via le réseau de distribution d'électricité, "sont très inférieurs aux valeurs limites d'exposition réglementaires", souligne l'Anses dans un communiqué.
Les compteurs Linky produisent aussi sur le réseau domestique des courants transitoires à haute fréquence. "Il n'existe aucune donnée" suggérant qu'ils puissent affecter la santé aux niveaux d'exposition mesurés, indique l'Anses.
Quant à l'exposition à proximité d'un compteur de gaz ou d'eau, qui communiquent les données par liaison radio sans fil, elle est "très faible", "bien plus faible que celle due à un téléphone mobile GSM", selon l'agence. Un fait qui s'explique par "la faible puissance d'émission" et par le "nombre réduit de communications" d'informations.
L'Anses engage cependant "les opérateurs impliqués dans le déploiement de ces nouvelles technologies à fournir une meilleure information du public quant à leurs modalités de fonctionnement actuel et futur".
Fin septembre, des mesures réalisées par l'Agence nationale des fréquences (ANFR) avaient indiqué que les compteurs Linky n'émettaient pas de champ électromagnétique plus élevé que les anciens compteurs.
Environ 35 millions de compteurs Linky doivent à terme équiper les foyers français. Un peu plus de 870.000 avaient été déployés fin mai.
La "télé-relève" des compteurs Linky est effectuée en principe une fois par jour, en moins d'une minute. Les compteurs Gazpar et les compteurs d'eau transmettent les informations de consommation deux à six fois par jour, en moins d'une seconde.
"Les conclusions de l'agence, dans la configuration de déploiement actuelle (...), vont dans le sens d'une très faible probabilité que l'exposition aux champs électromagnétiques émis (...) puisse engendrer des effets sanitaires à court ou long terme", écrit l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) dans cet avis daté du 5 décembre.
Elle relève cependant qu'"il n'existe pratiquement aucune littérature scientifique traitant des effets sanitaires spécifiques de l'exposition aux compteurs communicants".
Réagissant à ces conclusions, l'eurodéputée écologiste Michèle Rivasi a demandé dans un communiqué qu'"une étude contradictoire et avec des laboratoires indépendants soit menée pour affiner les premiers résultats obtenus par l'Anses".
Les compteurs dits "intelligents" permettent de relever à distance et en direct la consommation d'électricité, de gaz ou d'eau d'un abonné. Leurs détracteurs redoutent des risques sanitaires, un surcoût, une intrusion dans leur vie privée, l'utilisation de données personnelles.
L'Anses avait été chargée par la Direction générale de la santé de conduire une expertise sur les effets sanitaires potentiels de l'exposition aux champs électromagnétiques émis par ces différents compteurs.
Selon elle, que ce soit en champ électrique ou magnétique, les compteurs Linky "sont à l'origine d'une exposition comparable à celle d'autres équipements électriques" comme une télévision, un chargeur d'ordinateur portable, une table de cuisson à induction.
Les niveaux d'exposition au champ électromagnétique produit par le compteur lui-même et par la communication des informations sur la consommation, de façon filaire via le réseau de distribution d'électricité, "sont très inférieurs aux valeurs limites d'exposition réglementaires", souligne l'Anses dans un communiqué.
Les compteurs Linky produisent aussi sur le réseau domestique des courants transitoires à haute fréquence. "Il n'existe aucune donnée" suggérant qu'ils puissent affecter la santé aux niveaux d'exposition mesurés, indique l'Anses.
Quant à l'exposition à proximité d'un compteur de gaz ou d'eau, qui communiquent les données par liaison radio sans fil, elle est "très faible", "bien plus faible que celle due à un téléphone mobile GSM", selon l'agence. Un fait qui s'explique par "la faible puissance d'émission" et par le "nombre réduit de communications" d'informations.
L'Anses engage cependant "les opérateurs impliqués dans le déploiement de ces nouvelles technologies à fournir une meilleure information du public quant à leurs modalités de fonctionnement actuel et futur".
Fin septembre, des mesures réalisées par l'Agence nationale des fréquences (ANFR) avaient indiqué que les compteurs Linky n'émettaient pas de champ électromagnétique plus élevé que les anciens compteurs.
Environ 35 millions de compteurs Linky doivent à terme équiper les foyers français. Un peu plus de 870.000 avaient été déployés fin mai.
La "télé-relève" des compteurs Linky est effectuée en principe une fois par jour, en moins d'une minute. Les compteurs Gazpar et les compteurs d'eau transmettent les informations de consommation deux à six fois par jour, en moins d'une seconde.