Les deux jeunes polynésiens originaires de l’archipel des Gambier venus se former en métropole au métier de maçons du patrimoine et acquérir les techniques de travail de la pierre, ont reçu mercredi une caisse à outils pour tailleurs de pierre et maçons du bâti ancien, lors d’une cérémonie dans les locaux des Compagnons du Tour de France à Marseille.
Grâce à une aide financière de la Fondation de la Fédération française du Bâtiment, ce sont 12 jeunes en formation qui se sont vus dotés chacun d’une caisse d’outillage complet, car sur les chantiers et en formation chaque ouvrier doit apporter ses outils.
Le Président du GEIQ Monuments Historiques, Didier HOCHOLLE, qui leur a remis les caisses à outils en présence de chefs d’entreprises de restauration de monuments historiques a conseillé « de les aimer, ils seront vos amis et les témoins de vos progrès ».
«Mon objectif est d’acquérir un savoir-faire me permettant de participer à la restauration des sites historiques polynésiens mais aussi de former d’autres jeunes » a indiqué Raphaël Togakaputa à l’issue de la cérémonie. Un sentiment partagé par François Too. « En Polynésie il y a beaucoup de monuments historiques à restaurer et valoriser. Je souhaite me perfectionner dans la taille de pierre et la maçonnerie pour pouvoir y participer » a ajouté ce dernier.
Lors de l’inauguration de la Cathédrale de Rikitea, en décembre 2011, il avait été souligné l’importance d’assurer une continuité dans cette démarche de restauration du patrimoine historique polynésien en formant des artisans et des techniciens capables d’assurer localement les travaux de restauration. Il existe en effet plusieurs autres édifices, de moindre importance, mais qui comptent pour la population et nécessitent également un travail de rénovation.
Grâce à une aide financière de la Fondation de la Fédération française du Bâtiment, ce sont 12 jeunes en formation qui se sont vus dotés chacun d’une caisse d’outillage complet, car sur les chantiers et en formation chaque ouvrier doit apporter ses outils.
Le Président du GEIQ Monuments Historiques, Didier HOCHOLLE, qui leur a remis les caisses à outils en présence de chefs d’entreprises de restauration de monuments historiques a conseillé « de les aimer, ils seront vos amis et les témoins de vos progrès ».
«Mon objectif est d’acquérir un savoir-faire me permettant de participer à la restauration des sites historiques polynésiens mais aussi de former d’autres jeunes » a indiqué Raphaël Togakaputa à l’issue de la cérémonie. Un sentiment partagé par François Too. « En Polynésie il y a beaucoup de monuments historiques à restaurer et valoriser. Je souhaite me perfectionner dans la taille de pierre et la maçonnerie pour pouvoir y participer » a ajouté ce dernier.
Lors de l’inauguration de la Cathédrale de Rikitea, en décembre 2011, il avait été souligné l’importance d’assurer une continuité dans cette démarche de restauration du patrimoine historique polynésien en formant des artisans et des techniciens capables d’assurer localement les travaux de restauration. Il existe en effet plusieurs autres édifices, de moindre importance, mais qui comptent pour la population et nécessitent également un travail de rénovation.
Savoirs théoriques et stage pratique
Ainsi, à l’initiative du maître d’œuvre de la Cathédrale de Rikitea, Dominique Touzeau, Raphaël Togakaputa et François Moo se sont portés volontaires pour parfaire leur formation en métropole.
Arrivés début septembre, ils ont été accueillis par le GEIQ Monuments Historiques (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification) chargé de leur installation.
Le rôle du GEIQ est d’apporter un accompagnement professionnel et social individualisé à chaque jeune, faciliter son intégration en entreprise, faire le lien avec le centre de formation et les aider à régler des problèmes de mobilité, démarches administratives liées à la santé, le logement.
Le Pays et l’Etat cofinancent le séjour en Métropole et la formation à la maçonnerie traditionnelle et du bâti ancien, d’une durée de dix mois sanctionnée par un Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) dans le cadre d’un contrat de professionnalisation avec une alternance de savoirs théoriques et de stage pratique.
Pendant 3 mois la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment leur enseigne notamment la taille de pierre, la réalisation d’enduits à la chaux et la maçonnerie de moellons. Puis les deux jeunes polynésiens rejoindront le chantier de l’Abbaye de La Celle dans le Var, abbaye romane du XIIe siècle, et l’équipe de l’entreprise SMBR qui assure la restauration de l’édifice.
Ainsi, à l’initiative du maître d’œuvre de la Cathédrale de Rikitea, Dominique Touzeau, Raphaël Togakaputa et François Moo se sont portés volontaires pour parfaire leur formation en métropole.
Arrivés début septembre, ils ont été accueillis par le GEIQ Monuments Historiques (Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification) chargé de leur installation.
Le rôle du GEIQ est d’apporter un accompagnement professionnel et social individualisé à chaque jeune, faciliter son intégration en entreprise, faire le lien avec le centre de formation et les aider à régler des problèmes de mobilité, démarches administratives liées à la santé, le logement.
Le Pays et l’Etat cofinancent le séjour en Métropole et la formation à la maçonnerie traditionnelle et du bâti ancien, d’une durée de dix mois sanctionnée par un Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) dans le cadre d’un contrat de professionnalisation avec une alternance de savoirs théoriques et de stage pratique.
Pendant 3 mois la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment leur enseigne notamment la taille de pierre, la réalisation d’enduits à la chaux et la maçonnerie de moellons. Puis les deux jeunes polynésiens rejoindront le chantier de l’Abbaye de La Celle dans le Var, abbaye romane du XIIe siècle, et l’équipe de l’entreprise SMBR qui assure la restauration de l’édifice.
