Santé : le bilan magique de Gaston
Le Tahoeraa donneur de leçons de gestion de crise, il fallait oser, surtout s’agissant de la santé. Effectivement, la crise pousse le gouvernement à prendre des décisions difficiles, courageuses, mais nécessaires. Il le fait en connaissance de cause et, on peut l’assurer, sans mettre en danger la santé des Polynésiens. Le ministre donnera tous les détails sur ces points soulevés par l’opposition.
Cette crise du système de santé ne date pas d’hier, mais … de la création de l’hôpital de Taaone. Il faut se souvenir en effet que l’Etat socialiste assurait, comme dans toutes les collectivités françaises, le financement du bâtiment, mais à condition bien sûr de connaître le financement du fonctionnement. Sans explications, le chef des autonomistes a refusé et décidé que les Polynésiens paieront la totale pour leur santé ! Au final l’hôpital a coûté 40 milliards soit le double de ce qui était annoncé ! Cette conception de la gestion a un nom : cigalienne !
Lors du débat sur le projet, le président du Tavini Huiraatira avait dit son opposition à ce qu’il dénonçait comme une grave erreur. Il avait plaidé pour le renforcement des hôpitaux de Raiatea, Taiohae, Moorea et Taravao, et des structures médicales existantes dans les îles. Bien sûr, il n’a pas été entendu. L’armée avait proposé son hôpital de Hao avec son unité de chirurgie, mais le génial M. Flosse avait préféré gonfler l’enveloppe censée compenser les conséquences de 30 années de poisons nucléaires ! L’argent comptait plus que la santé des iliens, les militaires sont partis avec leur hôpital…
A son arrivée au pouvoir, l’UPLD s’est trouvée confrontée à un choix douloureux : stopper le chantier et payer des indemnités colossales au constructeur ou continuer. Ajoutons que l’entité en charge du chantier, EGT devenue EAD, création de M. Flosse, a œuvré dans un contexte de désordres. Le résultat s’affiche aujourd’hui : la pluie s’invite dans le parking, dans le hall, dans les bureaux où on sauve les ordinateurs et jusque dans le bloc opératoire ! M. Flosse, voilà le très piteux résultat de votre politique pour la santé des Polynésiens.
A tous ces déboires, n’oublions surtout pas votre responsabilité et celle de l’Etat UMP qui ont plongé le fenua dans une instabilité catastrophique et empêché l’UPLD de mener son programme. Le Tavini Huiraatira et l’UPLD comptent bien poursuivre leur action et attendent la famille autonomiste de pied ferme en 2013.
Cette crise du système de santé ne date pas d’hier, mais … de la création de l’hôpital de Taaone. Il faut se souvenir en effet que l’Etat socialiste assurait, comme dans toutes les collectivités françaises, le financement du bâtiment, mais à condition bien sûr de connaître le financement du fonctionnement. Sans explications, le chef des autonomistes a refusé et décidé que les Polynésiens paieront la totale pour leur santé ! Au final l’hôpital a coûté 40 milliards soit le double de ce qui était annoncé ! Cette conception de la gestion a un nom : cigalienne !
Lors du débat sur le projet, le président du Tavini Huiraatira avait dit son opposition à ce qu’il dénonçait comme une grave erreur. Il avait plaidé pour le renforcement des hôpitaux de Raiatea, Taiohae, Moorea et Taravao, et des structures médicales existantes dans les îles. Bien sûr, il n’a pas été entendu. L’armée avait proposé son hôpital de Hao avec son unité de chirurgie, mais le génial M. Flosse avait préféré gonfler l’enveloppe censée compenser les conséquences de 30 années de poisons nucléaires ! L’argent comptait plus que la santé des iliens, les militaires sont partis avec leur hôpital…
A son arrivée au pouvoir, l’UPLD s’est trouvée confrontée à un choix douloureux : stopper le chantier et payer des indemnités colossales au constructeur ou continuer. Ajoutons que l’entité en charge du chantier, EGT devenue EAD, création de M. Flosse, a œuvré dans un contexte de désordres. Le résultat s’affiche aujourd’hui : la pluie s’invite dans le parking, dans le hall, dans les bureaux où on sauve les ordinateurs et jusque dans le bloc opératoire ! M. Flosse, voilà le très piteux résultat de votre politique pour la santé des Polynésiens.
A tous ces déboires, n’oublions surtout pas votre responsabilité et celle de l’Etat UMP qui ont plongé le fenua dans une instabilité catastrophique et empêché l’UPLD de mener son programme. Le Tavini Huiraatira et l’UPLD comptent bien poursuivre leur action et attendent la famille autonomiste de pied ferme en 2013.
Aéroport-Maison de la Perle : 2 poids, 2 mesures
Le tribunal administratif a annulé la convention intervenue entre la Maison de la Perle et la société Tahiti Pearl Consortium. La Maison de la Perle devra passer par un appel d’offres comme pour tous les marchés publics. Le juge a dit le droit.
Ceci pose questions : pourquoi cette procédure obligatoire n’a-t-elle pas été respectée pour l’aéroport de Tahiti-Faa’a ? Pourquoi le ministre à Paris, M. Bussereau, et le haut commissaire à Tahiti, M. Colrat, ont-ils attribué sans appel d’offres, la gestion commerciale de l’aéroport de Tahiti-Faa’a à la société privée Aéroport De Tahiti, filiale d’un colosse français. Mieux, comment le tribunal administratif a-t-il pu rejeter la requête du Pays propriétaire de l’aéroport, terrain et murs ?
2 poids, 2 mesures : La Polynésie française est en appel à Paris, le dénouement est attendu dans les premiers mois de 2013. Nous aurons la réponse à la question : qui sommes-nous, où sommes-nous : dans un pays de droit ou toujours une colonie ?
Ceci pose questions : pourquoi cette procédure obligatoire n’a-t-elle pas été respectée pour l’aéroport de Tahiti-Faa’a ? Pourquoi le ministre à Paris, M. Bussereau, et le haut commissaire à Tahiti, M. Colrat, ont-ils attribué sans appel d’offres, la gestion commerciale de l’aéroport de Tahiti-Faa’a à la société privée Aéroport De Tahiti, filiale d’un colosse français. Mieux, comment le tribunal administratif a-t-il pu rejeter la requête du Pays propriétaire de l’aéroport, terrain et murs ?
2 poids, 2 mesures : La Polynésie française est en appel à Paris, le dénouement est attendu dans les premiers mois de 2013. Nous aurons la réponse à la question : qui sommes-nous, où sommes-nous : dans un pays de droit ou toujours une colonie ?
