Communiqué de la Présidence:
Dans un communiqué paru dans la presse hier, le Tahoeraa se livre à des spéculations hasardeuses sur les motivations du séjour du président aux Etats-Unis. Il déclare que l’ISA (International Seabed Authority) ne s’occupe que des fonds marins de la zone internationale et non de ceux de la ZEE de la Polynésie. Il en conclut ironiquement que le voyage du président serait injustifié, en faisant l’impasse sur deux éléments essentiels.
En premier lieu, si la compétence de l’ISA se limite effectivement aux eaux internationales, elle édicte des normes de référence qui servent de cadre pour l’ensemble de l’industrie minière, et ce, au-delà des seules eaux internationales.
En second lieu, les décisions de l’ISA (notamment la délivrance des permis d’exploitation minière) sont susceptibles d’avoir un impact au-delà des seules eaux internationales. La pollution marine générée par les activités minières sous-marines et dont on mesure encore mal l’ampleur ne connaît pas de frontières. Au-delà des eaux internationales, elle est susceptible de rejaillir sur les ZEE. Les espèces pélagiques comme le Thon ne connaissent pas non plus de frontières et pourraient être exposées à ces pollutions.
Il est du devoir du responsable d’une collectivité riveraine dont la mer est la première richesse de s’informer et d’être partie prenante à ces discussions.
Le Tahoeraa, plutôt que de mal interpréter le calendrier Maya devrait enfin admettre que l’horloge orange s’est arrêtée le 23/05/04.
Te aroha ia rahi .
Dans un communiqué paru dans la presse hier, le Tahoeraa se livre à des spéculations hasardeuses sur les motivations du séjour du président aux Etats-Unis. Il déclare que l’ISA (International Seabed Authority) ne s’occupe que des fonds marins de la zone internationale et non de ceux de la ZEE de la Polynésie. Il en conclut ironiquement que le voyage du président serait injustifié, en faisant l’impasse sur deux éléments essentiels.
En premier lieu, si la compétence de l’ISA se limite effectivement aux eaux internationales, elle édicte des normes de référence qui servent de cadre pour l’ensemble de l’industrie minière, et ce, au-delà des seules eaux internationales.
En second lieu, les décisions de l’ISA (notamment la délivrance des permis d’exploitation minière) sont susceptibles d’avoir un impact au-delà des seules eaux internationales. La pollution marine générée par les activités minières sous-marines et dont on mesure encore mal l’ampleur ne connaît pas de frontières. Au-delà des eaux internationales, elle est susceptible de rejaillir sur les ZEE. Les espèces pélagiques comme le Thon ne connaissent pas non plus de frontières et pourraient être exposées à ces pollutions.
Il est du devoir du responsable d’une collectivité riveraine dont la mer est la première richesse de s’informer et d’être partie prenante à ces discussions.
Le Tahoeraa, plutôt que de mal interpréter le calendrier Maya devrait enfin admettre que l’horloge orange s’est arrêtée le 23/05/04.
Te aroha ia rahi .
