Le Taoheraa Huiraatira s'exprime au travers un communiqué sur la démarche menée par Oscar Temaru à l'ONU:
"Le Tavini Huiraatira veut faire croire à la population que la réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays à décoloniser serait la fin de tous nos maux et permettrait le redressement économique puisque « le premier effet de la réinscription sera la mise en place d'un contrat de rattrapage et de développement ».
Ce contrat, ce ne sera pas l’ONU qui le financera puisque l’ONU n’a pas d’argent. Ce serait donc à la France de le faire !
Il n’y a vraiment pas besoin d’aller chercher l’arbitrage de l’ONU pour que la France accompagne le développement de la Polynésie française. Il suffit d’avoir des dirigeants politiques responsables qui fassent des propositions sérieuses à l’Etat afin qu’il nous accompagne dans notre redressement et notre développement. Nous avons, grâce à l’Autonomie, toutes les compétences pour faire nos propres choix.
C’était le sens du Pacte de progrès conclu en 1993 sous l’impulsion de Gaston Flosse. Ce Pacte de progrès qui nous a accompagnés sur 10 ans devait être prolongé par un deuxième volet de 10 ans. Mais Oscar Temaru étant arrivé au pouvoir en 2004, il n’a rien fait.
Il n’a pas fait non plus de propositions à l’Etat depuis l’élection de son ami François Hollande, alors que « les robinets étaient rouverts ».
Ce que la France demande à Oscar Temaru, c’est un vrai plan de développement et des gestes forts pour assainir nos finances publiques. Il s’en est montré incapable depuis 2004. Pourquoi le pourrait-il demain ?
Le Tahoeraa Huiraatira, lui, a montré sa capacité à gérer la mutation de l’après-CEP – quand Oscar Temaru en est encore à nous parler des essais nucléaires - , et il présentera un véritable plan de redressement sans qu’il soit besoin d’avoir recours à l’ONU.
Dans sa quête d’indépendance, l’illusionniste Oscar Temaru veut une nouvelle fois berner la population avec des promesses fumeuses.
Il faut rappeler au Tavini ses déclarations passées, et notamment les termes de sa profession de foi aux élections de 1996 : « Nous ne croyons pas en une période de transition qui se ferait sous les auspices des colonialistes. Si une telle période s’avère nécessaire dans la mise en place des conditions de développement du fenua, cela ne peut être que dans le cadre d’une souveraineté déjà acquise. Peut-on accepter un seul instant l’illusion que le gouvernement français, devenu philanthrope, et qui accepterait de nous nourrir en nous donnant tous les leviers pour préparer et réussir notre souveraineté ».
Quand on ne sait pas utiliser les moyens existants, on se réfugie dans les mirages !
Le Tavini et Oscar Temaru restent, au fond, égaux à eux-mêmes et à leur rhétorique d’hier : faire illusion en affirmant que la décolonisation sera le remède à tout alors qu’en réalité ils ne souhaitent que la séparation de la France. "
"Le Tavini Huiraatira veut faire croire à la population que la réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays à décoloniser serait la fin de tous nos maux et permettrait le redressement économique puisque « le premier effet de la réinscription sera la mise en place d'un contrat de rattrapage et de développement ».
Ce contrat, ce ne sera pas l’ONU qui le financera puisque l’ONU n’a pas d’argent. Ce serait donc à la France de le faire !
Il n’y a vraiment pas besoin d’aller chercher l’arbitrage de l’ONU pour que la France accompagne le développement de la Polynésie française. Il suffit d’avoir des dirigeants politiques responsables qui fassent des propositions sérieuses à l’Etat afin qu’il nous accompagne dans notre redressement et notre développement. Nous avons, grâce à l’Autonomie, toutes les compétences pour faire nos propres choix.
C’était le sens du Pacte de progrès conclu en 1993 sous l’impulsion de Gaston Flosse. Ce Pacte de progrès qui nous a accompagnés sur 10 ans devait être prolongé par un deuxième volet de 10 ans. Mais Oscar Temaru étant arrivé au pouvoir en 2004, il n’a rien fait.
Il n’a pas fait non plus de propositions à l’Etat depuis l’élection de son ami François Hollande, alors que « les robinets étaient rouverts ».
Ce que la France demande à Oscar Temaru, c’est un vrai plan de développement et des gestes forts pour assainir nos finances publiques. Il s’en est montré incapable depuis 2004. Pourquoi le pourrait-il demain ?
Le Tahoeraa Huiraatira, lui, a montré sa capacité à gérer la mutation de l’après-CEP – quand Oscar Temaru en est encore à nous parler des essais nucléaires - , et il présentera un véritable plan de redressement sans qu’il soit besoin d’avoir recours à l’ONU.
Dans sa quête d’indépendance, l’illusionniste Oscar Temaru veut une nouvelle fois berner la population avec des promesses fumeuses.
Il faut rappeler au Tavini ses déclarations passées, et notamment les termes de sa profession de foi aux élections de 1996 : « Nous ne croyons pas en une période de transition qui se ferait sous les auspices des colonialistes. Si une telle période s’avère nécessaire dans la mise en place des conditions de développement du fenua, cela ne peut être que dans le cadre d’une souveraineté déjà acquise. Peut-on accepter un seul instant l’illusion que le gouvernement français, devenu philanthrope, et qui accepterait de nous nourrir en nous donnant tous les leviers pour préparer et réussir notre souveraineté ».
Quand on ne sait pas utiliser les moyens existants, on se réfugie dans les mirages !
Le Tavini et Oscar Temaru restent, au fond, égaux à eux-mêmes et à leur rhétorique d’hier : faire illusion en affirmant que la décolonisation sera le remède à tout alors qu’en réalité ils ne souhaitent que la séparation de la France. "
