Dans une interview aux Nouvelles de Tahiti parue ce mercredi pour expliquer les raisons de la « sortie » de Bruno Sandras du rassemblement A Ti’a Porinetia, Teva Rohfritsch a cru bon de s’étendre largement sur le Tahoeraa Huiraatira.
Ses propos méritent des précisions puisque Teva Rohfritsch n’a livré aux lecteurs qu’une partie des faits, en pensant en tirer avantage.
Si Teva Rohfritsch reconnait bien avoir rencontré Gaston Flosse, mais ne « pas être tombé d’accord sur le fond », il ne dit pas la vérité.
En effet, après les législatives, et dans la perspective des élections territoriales, Teva Rohfritsch a rencontré Gaston Flosse à plusieurs reprises et lui a proposé un partenariat avec son parti, O Hiva. Le président du Tahoeraa a accepté cette proposition.
Teva Rohfritsch lui a alors demandé quels seraient sa place et son rôle sur la liste. Gaston Flosse lui a annoncé qu’il serait en bonne place éligible et qu’en cas de victoire il lui confirait un grand ministère.
Pour faire suite à cette proposition, avec laquelle il a marqué son accord, Teva Rohfritsch a participé aux réunions de travail du comité en charge du programme. A aucun moment il n’a fait part de critiques fondamentales avec les propositions qui étaient faites de manière collective.
Sans doute, Teva Rohfritsch a estimé que les fonctions qui lui étaient proposées n’étaient pas à la hauteur de ses espérances puisqu’il souhaitait pouvoir obtenir le portefeuille de vice-président d’un gouvernement présidé par Gaston Flosse.
De fait, et bien qu’ayant participé aux travaux du Tahoeraa, Teva Rohfritsch a « disparu » sans même informer le président du Tahoeraa d’une quelconque divergence de vue, et sans vouloir reprendre contact avec lui malgré plusieurs appels téléphoniques.
Il est vrai que pour lui, qui a visiblement négocié dans le dos de Gaston Flosse tout en travaillant à ses côtés, il apparaissait plus gratifiant de mener la liste d’un regroupement hétéroclite plutôt que de se contenter d’un poste à responsabilité aux côtés du Tahoeraa.
Teva Rohfritsch est libre de ses choix. Il aurait toutefois été bien avisé de s’en tenir aux faits et de ne pas venir parler de « temps révolus » quand le Tahoeraa a parfaitement intégré dans son programme les mutations indispensables pour redresser la Polynésie française. Le programme qui sera présenté aux électeurs viendra clore cette polémique inutile.
Teva Rohfritsch n’étant pas allé jusqu’au bout de sa démarche initiale, il ignore tout de ce programme, tout en prétendant pouvoir le critiquer dans la presse sans l’avoir lu.
Quant aux pseudos « pressions » qu’aurait exercé le Tahoeraa sur le maire de Maupiti, on comprend bien que l’égo de Teva Rohfritsch ait été meurtri lorsque celui-ci a confirmé son soutien au Tahoeraa alors que A Ti’a Porinetia avait déjà fanfaronné sur la multiplication des ralliements à sa cause. Les seuls à avoir fait pression sur Terano Yee On sont ceux qui lui ont rendu visite pendant trois heures et qui sont sortis de la réunion en pensant avoir fait un « bon coup ». Les tenants des vieilles méthodes en sont finalement tout déconfits !
Ses propos méritent des précisions puisque Teva Rohfritsch n’a livré aux lecteurs qu’une partie des faits, en pensant en tirer avantage.
Si Teva Rohfritsch reconnait bien avoir rencontré Gaston Flosse, mais ne « pas être tombé d’accord sur le fond », il ne dit pas la vérité.
En effet, après les législatives, et dans la perspective des élections territoriales, Teva Rohfritsch a rencontré Gaston Flosse à plusieurs reprises et lui a proposé un partenariat avec son parti, O Hiva. Le président du Tahoeraa a accepté cette proposition.
Teva Rohfritsch lui a alors demandé quels seraient sa place et son rôle sur la liste. Gaston Flosse lui a annoncé qu’il serait en bonne place éligible et qu’en cas de victoire il lui confirait un grand ministère.
Pour faire suite à cette proposition, avec laquelle il a marqué son accord, Teva Rohfritsch a participé aux réunions de travail du comité en charge du programme. A aucun moment il n’a fait part de critiques fondamentales avec les propositions qui étaient faites de manière collective.
Sans doute, Teva Rohfritsch a estimé que les fonctions qui lui étaient proposées n’étaient pas à la hauteur de ses espérances puisqu’il souhaitait pouvoir obtenir le portefeuille de vice-président d’un gouvernement présidé par Gaston Flosse.
De fait, et bien qu’ayant participé aux travaux du Tahoeraa, Teva Rohfritsch a « disparu » sans même informer le président du Tahoeraa d’une quelconque divergence de vue, et sans vouloir reprendre contact avec lui malgré plusieurs appels téléphoniques.
Il est vrai que pour lui, qui a visiblement négocié dans le dos de Gaston Flosse tout en travaillant à ses côtés, il apparaissait plus gratifiant de mener la liste d’un regroupement hétéroclite plutôt que de se contenter d’un poste à responsabilité aux côtés du Tahoeraa.
Teva Rohfritsch est libre de ses choix. Il aurait toutefois été bien avisé de s’en tenir aux faits et de ne pas venir parler de « temps révolus » quand le Tahoeraa a parfaitement intégré dans son programme les mutations indispensables pour redresser la Polynésie française. Le programme qui sera présenté aux électeurs viendra clore cette polémique inutile.
Teva Rohfritsch n’étant pas allé jusqu’au bout de sa démarche initiale, il ignore tout de ce programme, tout en prétendant pouvoir le critiquer dans la presse sans l’avoir lu.
Quant aux pseudos « pressions » qu’aurait exercé le Tahoeraa sur le maire de Maupiti, on comprend bien que l’égo de Teva Rohfritsch ait été meurtri lorsque celui-ci a confirmé son soutien au Tahoeraa alors que A Ti’a Porinetia avait déjà fanfaronné sur la multiplication des ralliements à sa cause. Les seuls à avoir fait pression sur Terano Yee On sont ceux qui lui ont rendu visite pendant trois heures et qui sont sortis de la réunion en pensant avoir fait un « bon coup ». Les tenants des vieilles méthodes en sont finalement tout déconfits !
