Dans un communiqué, le mouvement O'Hiva mené par Teva Rohfritsch s'insurge contre les initiatives menées par le gouvernement Temaru:
"Le mouvement O’HIVA, présidé par Teva ROHFRITSCH, appelle l’ensemble du gouvernement et des membres de la majorité à l’assemblée de Polynésie française à retrouver le chemin de la raison, suite au déferlement de décisions totalement irresponsables de ces dernières semaines dont la presse s’est fait l’écho.
L’élargissement de la liste des PPN à un panier de produits dépassant très largement le cadre de la première nécessité va enfoncer encore davantage le déficit du budget du Pays sans pour autant venir aider ceux qui en ont le plus besoin. Ce dispositif a déjà connu les extensions plus que nécessaires et cette nouvelle liste va générer un véritable gaspillage des deniers publics alors que de nombreuses familles ne pourront même pas se payer le prix d’un PPN. L’urgence est à l’emploi et au pouvoir d’achat et non à la poudre aux yeux dans les vitrines des magasins de PPN.
La subvention pour les femmes au foyer est encore un autre leurre qui ne sera jamais finançable par le budget du Pays en proie à une grave insincérité sur 2013. Les services sociaux seront désormais privés des dernières aides dont ils disposaient au bénéfice d’un dispositif que l’on ne pourra s’empêcher de qualifier d’électoraliste mais surtout de grossièrement mensonger : les dossiers se montent mais combien seront honorés et pour combien de temps ? L’urgence est à l’emploi au rétablissement de la dignité humaine et non à l’internement sous perfusion des familles défavorisées.
L’ingérence à fonds perdus du Pays dans la commercialisation de la perle est une insulte aux professionnels du secteur et s’érige en totale contradiction avec la réforme du secteur engagée par Teva ROHFRITSCH en 2009. Cette réforme avait recueilli le soutien unanime de la profession et visait à accompagner les producteurs dans la mise en place de standards de qualité. L’actuelle maison de la perle a coûté 20 fois moins que le projet pharaonique d’immeuble de la perle de plus d’un milliard FCFP porté par le ministre actuel et ses alliés. Cette maison se voulait transitoire et devait à terme être remise entre les mains des professionnels pour qu’ils puissent gérer eux-mêmes leurs normes de qualité, de labellisation et d’expertise des lots avant commercialisation. Il n’a jamais été question pour Teva ROHFRITSCH de laisser le gouvernement s’immiscer dans la commercialisation des perles que le Pays n’a ni la compétence ni la vocation à assurer dans une économie dite de marchés. Le DSPE avait été rétabli en accord avec tous les perliculteurs pour accompagner financièrement la réorganisation de leur filière et non pour assouvir les désirs hégémoniques du ministre actuel. M. FOSTER veut s’imposer comme le grand timonier de la perle sur fonds publics payés par les perliculteurs et tous les citoyens polynésiens. O’HIVA dénonce cette situation et apporte son soutien aux professionnels de la perle.
Enfin, et la liste pourrait être longue, le mouvement O’HIVA appelle le président Temaru à rendre public le protocole signé au nom de la Polynésie française avec cette société chinoise immatriculée à HONG KONG.
O’HIVA s’interroge sur la légalité de cet acte compte tenu des engagements financiers et fonciers pris par le Président sans accord préalable de l’assemblée de Polynésie française.
O’HIVA s’interroge sur le crédit que la Polynésie doit donner à une SARL créée à HONG KONG lorsque nous connaissons la valeur juridique des sociétés créées sur cette place au regard du droit français. Avec qui Oscar Temaru a-t-il vraiment signé ?
O’HIVA s’interroge sur le statut d’une « joint venture » avec la Polynésie actionnaire à 51%. A 51% publique, cette société est une SEM qui ne dit pas son nom, dont la création aurait été décidée sans autorisation préalable de l’assemblée de Polynésie française, au mépris des recommandations de la vice-présidente bis du Pays, Madame Anne BOLLIET. Ce montage aux montants faramineux, s’il est confirmé, vient donc avec ce statut de SEM faire peser un risque financier énorme sur la Polynésie française en cas de faillite de la société ou de défaillance de nos « partenaires » chinois de HONG KONG.
O’HIVA s’interroge enfin comme de nombreux polynésiens sur les réelles intentions de ces investisseurs sur la gestion des ressources alimentaires de notre Pays quand nous savons tous que le grand défi de la Chine est de nourrir le milliard de chinois. Que pèserons les 270 000 habitants de Polynésie face à ce défi ?
O’HIVA affirme son soutien à tout investissement chinois dans le domaine du tourisme, de l’hôtellerie ou du transport aérien visant à inciter de nombreux et riches visiteurs chinois à venir consommer dans nos îles et permettre la création de nombreux emplois polynésiens en Polynésie.
O’HIVA affirme s’opposer à tout projet visant à dépouiller notre pays de ses seules ressources naturelles et vendre nos lagons aux plus offrants qu’ils soient de Chine, de Hong-Kong ou d’Europe et appelle donc le gouvernement actuel et les élus de la majorité à l’assemblée à reconsidérer ce partenariat et revenir à la raison dans les meilleurs délais.
O’HIVA sera présent aux prochaines élections territoriales pour défendre ses idées et ses projets mais aussi pour proposer une alternative crédible à la politique de la « panique à bord » actuellement menée par nos dirigeants en mal de stratégie pour se maintenir en place."
"Le mouvement O’HIVA, présidé par Teva ROHFRITSCH, appelle l’ensemble du gouvernement et des membres de la majorité à l’assemblée de Polynésie française à retrouver le chemin de la raison, suite au déferlement de décisions totalement irresponsables de ces dernières semaines dont la presse s’est fait l’écho.
L’élargissement de la liste des PPN à un panier de produits dépassant très largement le cadre de la première nécessité va enfoncer encore davantage le déficit du budget du Pays sans pour autant venir aider ceux qui en ont le plus besoin. Ce dispositif a déjà connu les extensions plus que nécessaires et cette nouvelle liste va générer un véritable gaspillage des deniers publics alors que de nombreuses familles ne pourront même pas se payer le prix d’un PPN. L’urgence est à l’emploi et au pouvoir d’achat et non à la poudre aux yeux dans les vitrines des magasins de PPN.
La subvention pour les femmes au foyer est encore un autre leurre qui ne sera jamais finançable par le budget du Pays en proie à une grave insincérité sur 2013. Les services sociaux seront désormais privés des dernières aides dont ils disposaient au bénéfice d’un dispositif que l’on ne pourra s’empêcher de qualifier d’électoraliste mais surtout de grossièrement mensonger : les dossiers se montent mais combien seront honorés et pour combien de temps ? L’urgence est à l’emploi au rétablissement de la dignité humaine et non à l’internement sous perfusion des familles défavorisées.
L’ingérence à fonds perdus du Pays dans la commercialisation de la perle est une insulte aux professionnels du secteur et s’érige en totale contradiction avec la réforme du secteur engagée par Teva ROHFRITSCH en 2009. Cette réforme avait recueilli le soutien unanime de la profession et visait à accompagner les producteurs dans la mise en place de standards de qualité. L’actuelle maison de la perle a coûté 20 fois moins que le projet pharaonique d’immeuble de la perle de plus d’un milliard FCFP porté par le ministre actuel et ses alliés. Cette maison se voulait transitoire et devait à terme être remise entre les mains des professionnels pour qu’ils puissent gérer eux-mêmes leurs normes de qualité, de labellisation et d’expertise des lots avant commercialisation. Il n’a jamais été question pour Teva ROHFRITSCH de laisser le gouvernement s’immiscer dans la commercialisation des perles que le Pays n’a ni la compétence ni la vocation à assurer dans une économie dite de marchés. Le DSPE avait été rétabli en accord avec tous les perliculteurs pour accompagner financièrement la réorganisation de leur filière et non pour assouvir les désirs hégémoniques du ministre actuel. M. FOSTER veut s’imposer comme le grand timonier de la perle sur fonds publics payés par les perliculteurs et tous les citoyens polynésiens. O’HIVA dénonce cette situation et apporte son soutien aux professionnels de la perle.
Enfin, et la liste pourrait être longue, le mouvement O’HIVA appelle le président Temaru à rendre public le protocole signé au nom de la Polynésie française avec cette société chinoise immatriculée à HONG KONG.
O’HIVA s’interroge sur la légalité de cet acte compte tenu des engagements financiers et fonciers pris par le Président sans accord préalable de l’assemblée de Polynésie française.
O’HIVA s’interroge sur le crédit que la Polynésie doit donner à une SARL créée à HONG KONG lorsque nous connaissons la valeur juridique des sociétés créées sur cette place au regard du droit français. Avec qui Oscar Temaru a-t-il vraiment signé ?
O’HIVA s’interroge sur le statut d’une « joint venture » avec la Polynésie actionnaire à 51%. A 51% publique, cette société est une SEM qui ne dit pas son nom, dont la création aurait été décidée sans autorisation préalable de l’assemblée de Polynésie française, au mépris des recommandations de la vice-présidente bis du Pays, Madame Anne BOLLIET. Ce montage aux montants faramineux, s’il est confirmé, vient donc avec ce statut de SEM faire peser un risque financier énorme sur la Polynésie française en cas de faillite de la société ou de défaillance de nos « partenaires » chinois de HONG KONG.
O’HIVA s’interroge enfin comme de nombreux polynésiens sur les réelles intentions de ces investisseurs sur la gestion des ressources alimentaires de notre Pays quand nous savons tous que le grand défi de la Chine est de nourrir le milliard de chinois. Que pèserons les 270 000 habitants de Polynésie face à ce défi ?
O’HIVA affirme son soutien à tout investissement chinois dans le domaine du tourisme, de l’hôtellerie ou du transport aérien visant à inciter de nombreux et riches visiteurs chinois à venir consommer dans nos îles et permettre la création de nombreux emplois polynésiens en Polynésie.
O’HIVA affirme s’opposer à tout projet visant à dépouiller notre pays de ses seules ressources naturelles et vendre nos lagons aux plus offrants qu’ils soient de Chine, de Hong-Kong ou d’Europe et appelle donc le gouvernement actuel et les élus de la majorité à l’assemblée à reconsidérer ce partenariat et revenir à la raison dans les meilleurs délais.
O’HIVA sera présent aux prochaines élections territoriales pour défendre ses idées et ses projets mais aussi pour proposer une alternative crédible à la politique de la « panique à bord » actuellement menée par nos dirigeants en mal de stratégie pour se maintenir en place."