Adepte des effets d’annonces, le gouvernement TEMARU souhaite une fois de plus camoufler le débit moyen de l’arrosage goutte à goutte de l’Etat, annoncé pourtant lors de l’élection du Président Hollande comme l’ouverture des « robinets », avec une aide promise depuis 2004.
Alors que les 6 milliards obtenus récemment serviront en priorité aux remboursements et au redressement de la situation financière du pays, certains promettent ce qu’ils ont déjà promis il y a fort longtemps.
Le groupe TO TATOU AI’A fustige cette imposture politique ! La majorité aurait tout intérêt à temporiser leur réjouissance quand on sait qu’il n’y aura au final, aucune relance pour l’année 2012, et que les milliards annoncés ne pourront même pas servir au financement des fameuses aides annoncées.
C’était bien la peine de déplacer une délégation gouvernementale à Paris, aux frais des contribuables Polynésiens, pour rappeler à l’Etat, qu’il reste à solder la dotation exceptionnelle d’ajustement décidée par la loi de finances de 2011 et confirmer ainsi qu’en bon indépendantistes qu’ils sont, ils sont incapables de faire face aux dépenses faramineuses de leur gouvernement et que leurs grandes déclarations sont devenues après plus d’un an de gouvernance, des vœux pieux , voire même de la démagogie idéologique caractéristiques des membres de ce gouvernement.
À l’opposé de la politique du TAUI qu’il feint de vouloir mener, le gouvernement TEMARU semble plutôt s’engager auprès de l’Etat français. Est-il possible au demeurant que cette tentation de retour dans le giron de l’Etat et de réactivation des schèmes centralisateurs, ne correspondent qu’à une stratégie visant à troquer du pouvoir contre des financements, plutôt que d’utiliser, grâce au statut d’autonomie, les compétences du pays pour créer des richesses et se procurer soi-même d’autres financements ?
Alors que les 6 milliards obtenus récemment serviront en priorité aux remboursements et au redressement de la situation financière du pays, certains promettent ce qu’ils ont déjà promis il y a fort longtemps.
Le groupe TO TATOU AI’A fustige cette imposture politique ! La majorité aurait tout intérêt à temporiser leur réjouissance quand on sait qu’il n’y aura au final, aucune relance pour l’année 2012, et que les milliards annoncés ne pourront même pas servir au financement des fameuses aides annoncées.
C’était bien la peine de déplacer une délégation gouvernementale à Paris, aux frais des contribuables Polynésiens, pour rappeler à l’Etat, qu’il reste à solder la dotation exceptionnelle d’ajustement décidée par la loi de finances de 2011 et confirmer ainsi qu’en bon indépendantistes qu’ils sont, ils sont incapables de faire face aux dépenses faramineuses de leur gouvernement et que leurs grandes déclarations sont devenues après plus d’un an de gouvernance, des vœux pieux , voire même de la démagogie idéologique caractéristiques des membres de ce gouvernement.
À l’opposé de la politique du TAUI qu’il feint de vouloir mener, le gouvernement TEMARU semble plutôt s’engager auprès de l’Etat français. Est-il possible au demeurant que cette tentation de retour dans le giron de l’Etat et de réactivation des schèmes centralisateurs, ne correspondent qu’à une stratégie visant à troquer du pouvoir contre des financements, plutôt que d’utiliser, grâce au statut d’autonomie, les compétences du pays pour créer des richesses et se procurer soi-même d’autres financements ?
