"Hier soir, sur le plateau de Polynésie 1ère, le Sénateur Tuheiava, qui poursuit son travail de VRP du Tavini au frais de l'Etat français, a encore tenté de nous vendre la réinscription et son cortège de bonheur, au prix de contorsions et contresens assez impressionnants.
Mélangeant, pêle-mêle, dans son discours, la Nouvelle-Calédonie, Fidji, l'idée que cette réinscription serait un bénéfice pour la France et la Polynésie française, il n'a pu convaincre honnêtement les téléspectateurs.
Comment en effet lui accorder du crédit lorsqu'il nous soutient que Fidji n'est pas une dictature? A-t-il récemment discuté avec des Fidjiens? Un gouvernement pris par la force par les militaires, qui ont depuis supprimé les libertés de base comme la liberté de la presse, la liberté d'aller et venir, la liberté d'expression, peut-il être qualifié autrement que de dictature? Les Fidjiens victimes de ces brimades quotidiennes apprécieront la finesse de l'analyse!
Par ailleurs, doit-on rappeler au Sénateur le caractère irréversible des dispositions de l'accord de Nouméa ainsi que la mise en œuvre de l'accord (2014-2019), portant « sur le transfert à la Nouvelle-Calédonie des compétences régaliennes, l'accès à un statut international de pleine responsabilité et l'organisation de la citoyenneté en nationalité », soit l'indépendance? Si la finalité c’est bien l’indépendance et que la réinscription est bien un moyen irrévocable d’y parvenir, pourquoi faire croire aux polynésiens que se réinscrire ne va pas changer leurs vies ? Il est temps de cesser ce mauvais jeu de dupes
Ces mêmes accords calédoniens, font suite à des troubles jamais vécus localement, et sont le reflet d'un consensus de l'ensemble de la classe politique et de la population calédonienne. Peut-il nous dire où voit-il un tel consensus en Polynésie française?
Il n'est pas suffisant de se cacher derrière une résolution de l'APF, sans valeur juridique, votée dans des conditions douteuses, et rançon d'une motion de défiance obtenue au prix de portefeuilles ministériels et sans l'aval de la population, pour considérer que l'on a le soutien de la population!
Quoiqu'il en soit, outre ces éléments, il est évident, à l'écoute de ses réponses aux questions insistantes de la journalistes quant au règlement des vrais problèmes des polynésiens, que le Sénateur et son ami Oscar vivent en dehors des réalités de la population, en ont-t-ils d'ailleurs un quelconque intérêt?
Ils feraient bien de sortir des salles de transit des aéroports internationaux et des salons feutrés des organisations internationales pour constater enfin leur décalage complet vis-à-vis des attentes de nos concitoyens désespérés!".
Mélangeant, pêle-mêle, dans son discours, la Nouvelle-Calédonie, Fidji, l'idée que cette réinscription serait un bénéfice pour la France et la Polynésie française, il n'a pu convaincre honnêtement les téléspectateurs.
Comment en effet lui accorder du crédit lorsqu'il nous soutient que Fidji n'est pas une dictature? A-t-il récemment discuté avec des Fidjiens? Un gouvernement pris par la force par les militaires, qui ont depuis supprimé les libertés de base comme la liberté de la presse, la liberté d'aller et venir, la liberté d'expression, peut-il être qualifié autrement que de dictature? Les Fidjiens victimes de ces brimades quotidiennes apprécieront la finesse de l'analyse!
Par ailleurs, doit-on rappeler au Sénateur le caractère irréversible des dispositions de l'accord de Nouméa ainsi que la mise en œuvre de l'accord (2014-2019), portant « sur le transfert à la Nouvelle-Calédonie des compétences régaliennes, l'accès à un statut international de pleine responsabilité et l'organisation de la citoyenneté en nationalité », soit l'indépendance? Si la finalité c’est bien l’indépendance et que la réinscription est bien un moyen irrévocable d’y parvenir, pourquoi faire croire aux polynésiens que se réinscrire ne va pas changer leurs vies ? Il est temps de cesser ce mauvais jeu de dupes
Ces mêmes accords calédoniens, font suite à des troubles jamais vécus localement, et sont le reflet d'un consensus de l'ensemble de la classe politique et de la population calédonienne. Peut-il nous dire où voit-il un tel consensus en Polynésie française?
Il n'est pas suffisant de se cacher derrière une résolution de l'APF, sans valeur juridique, votée dans des conditions douteuses, et rançon d'une motion de défiance obtenue au prix de portefeuilles ministériels et sans l'aval de la population, pour considérer que l'on a le soutien de la population!
Quoiqu'il en soit, outre ces éléments, il est évident, à l'écoute de ses réponses aux questions insistantes de la journalistes quant au règlement des vrais problèmes des polynésiens, que le Sénateur et son ami Oscar vivent en dehors des réalités de la population, en ont-t-ils d'ailleurs un quelconque intérêt?
Ils feraient bien de sortir des salles de transit des aéroports internationaux et des salons feutrés des organisations internationales pour constater enfin leur décalage complet vis-à-vis des attentes de nos concitoyens désespérés!".