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Communiqué du Tavini: Dragon Boats, Un pas vers les Jeux Olympiques


"Le succès des rameurs polynésiens aux courses de dragon boats à Nottingham, près de Londres, est total. Non seulement ils ont explosé les chronos mais ils ont tout raflé dans une discipline qu’ils découvraient. Grâce à son ami australien l’homme d’affaires M. Clive Palmer, Oscar Temaru a démontré une fois de plus la perspica‐cité de sa vision de notre futur.
En août 2006, aux courses de va’a sur le lac Karapiro en Nouvelle Zélande, Oscar Temaru avait affirmé aux spor‐tifs son engagement de faire entrer la pirogue polynésienne aux Jeux Olympiques. Les portes se sont entrou‐vertes grâce au travail acharné du président Charles Villierme durant ses 8 années à la tête de la Fédération In‐ternationale de Va’a. Le va’a sera présent à Rio en 2016, non pas dans les Jeux mais juste à côté, aux Jeux Para‐lympiques sous 2 disciplines, V1 et V2.
En ignorant le V3 au bénéfice du V2 qui n’existe pas chez nous, le président de la fédération se montre réaliste en adoptant les formules déjà acceptées pour le kayak. Les Jeux Olympiques connaissent un tel engouement que le nombre d’athlètes pose problème. Le Comité olympique veut freiner cette tendance pour ne pas tomber dans un gigantisme qui exclurait de nombreux pays pour l’organisation de l’événement.
Il faut souhaiter que la Fédération poursuive sur cette voie. L’actuel président arrive au terme de son mandat et rien n’est assuré en ce qui concerne son successeur. Alors que nos rameurs n’ont aucun rival sérieux, lors des précédentes élections, des responsables locaux avaient en effet soutenu des non Polynésiens pour des sports autres que le va’a !
Le va’a est pratiqué dans tous les pays polynésiens, en Australie, aux Etats Unis, en Allemagne, en France, pour ne citer les plus connus. S’il est retenu comme discipline olympique, le nombre de ces nations ne manquera pas de s’élever parce que 1 ou 2 athlètes suffisent pour sa pratique.
Cette vision du président Temaru, c’est aller au‐delà de la relation privilégiée et des sentiers battus, mettre en scène les qualités de notre jeunesse et, bien plus largement, la culture ma’ohi et notre pays. Le président n’est pas seul, bien des groupes de danse se sont lancés à l’aventure et ont sillonné la planète. La réussite est telle qu’aujourd’hui, des femmes et des hommes apprennent les différentes facettes du Ori Tahiti au Japon, en France, aux Etats Unis pour ne citer que ceux où l’engouement est le plus fort. Cet entêtement d’Oscar Temaru pour sensibiliser les Polynésiens aux valeurs de notre culture est bien sûr en relation directe avec son projet poli‐tique : le destin d’un peuple avec sa terre et sa culture est bien d’être souverain."

Rédigé par communiqué du Tavini le Lundi 30 Juillet 2012 à 21:50 | Lu 1035 fois