PAPEETE, vendredi 7 juin 2013 - (Communiqué du Tavini Huira'atira) : "A sa sortie du ministère de l’environnement jeudi en fin d’après midi, Bruno Barrillot a été accueilli par de nombreux sympathisants politiques et anti nucléaires Tavini, Upld, Moruroa e Tatou, qui voulaient lui manifester leur sympathie et soutien.
Bruno a parlé de son engagement contre les essais nucléaires et c’est le sabordage du Rainbow Warrior qui a été le déclencheur et fait de lui le meilleur connaisseur de la politique nucléaire de la France et des conséquences des tirs en Polynésie française.
Il a cité les rencontres qui l’ont marqué, Vito Maamaamatua lors d’une grève de la faim à Paris, Marie Thérèse et Bengt Danilesson qui lui ont permis de connaître Oscar Temaru. Il a dit son scandale en découvrant comment la population des Gambier était protégée des retombées radioactives, un grand hangar en tôle largement ouvert aux 4 vents, alors que les militaires avaient droit à un robuste et hermétique blockhaus. Il a ouvert une parenthèse pour dire qu’il n’a jamais voté à Tahiti par respect pour les Polynésiens, pour conclure sur un énergique « les essais nucléaires, ça ne me regarde plus ! » En réalité, nous sommes bien certains que Bruno continuera à suivre de près l’actualité polynésienne et les conséquences des tirs, mais que ceux qui prendront la relève ne comptent pas sur lui. Un début de réponse avec l’association Tamarii Moruroa qui, comme son nom ne l’indique pas, se pose en adversaire des positions de Barrillot et de Moruroa e Tatou et s’invite dans le débat après une longue période d’inactivité! Une émanation dans le plus pur style Tahoeraa.
Présents à ce rendez vous, des proches de Rémi Cléments, ce menuisier de Moruroa récemment décédé de cancers après 4 interventions médicales lourdes. Ils ont dit leur désapprobation après la parution d’un article parlant d’antécédents cancéreux dans la famille et évoque jusqu’à l’hypothèse de terre cancéreuse en ce qui concerne le petit paradis de la famille à Moorea ! Ils opposent un ferme démenti.
Pour sa part, le Tavini Huiraatira dénonce l’attitude et les propos racistes de Gaston Flosse. Ce dernier avait déclaré : « Nous ne connaissons pas M. Barrillot ». Le « Nous » est bien sûr un pluriel de majesté, quant au fond, il est totalement méprisant et méprisable. M. Barrillot ne fait pas partie de notre bande, voilà comment il faut comprendre ces paroles, et c’est bien une « bande » des beaux quartiers qui a pris le pouvoir et rameute tous ses suppôts à célébrer les anciens rites".
Bruno a parlé de son engagement contre les essais nucléaires et c’est le sabordage du Rainbow Warrior qui a été le déclencheur et fait de lui le meilleur connaisseur de la politique nucléaire de la France et des conséquences des tirs en Polynésie française.
Il a cité les rencontres qui l’ont marqué, Vito Maamaamatua lors d’une grève de la faim à Paris, Marie Thérèse et Bengt Danilesson qui lui ont permis de connaître Oscar Temaru. Il a dit son scandale en découvrant comment la population des Gambier était protégée des retombées radioactives, un grand hangar en tôle largement ouvert aux 4 vents, alors que les militaires avaient droit à un robuste et hermétique blockhaus. Il a ouvert une parenthèse pour dire qu’il n’a jamais voté à Tahiti par respect pour les Polynésiens, pour conclure sur un énergique « les essais nucléaires, ça ne me regarde plus ! » En réalité, nous sommes bien certains que Bruno continuera à suivre de près l’actualité polynésienne et les conséquences des tirs, mais que ceux qui prendront la relève ne comptent pas sur lui. Un début de réponse avec l’association Tamarii Moruroa qui, comme son nom ne l’indique pas, se pose en adversaire des positions de Barrillot et de Moruroa e Tatou et s’invite dans le débat après une longue période d’inactivité! Une émanation dans le plus pur style Tahoeraa.
Présents à ce rendez vous, des proches de Rémi Cléments, ce menuisier de Moruroa récemment décédé de cancers après 4 interventions médicales lourdes. Ils ont dit leur désapprobation après la parution d’un article parlant d’antécédents cancéreux dans la famille et évoque jusqu’à l’hypothèse de terre cancéreuse en ce qui concerne le petit paradis de la famille à Moorea ! Ils opposent un ferme démenti.
Pour sa part, le Tavini Huiraatira dénonce l’attitude et les propos racistes de Gaston Flosse. Ce dernier avait déclaré : « Nous ne connaissons pas M. Barrillot ». Le « Nous » est bien sûr un pluriel de majesté, quant au fond, il est totalement méprisant et méprisable. M. Barrillot ne fait pas partie de notre bande, voilà comment il faut comprendre ces paroles, et c’est bien une « bande » des beaux quartiers qui a pris le pouvoir et rameute tous ses suppôts à célébrer les anciens rites".