A en croire les informations rapportées par certains médias, c’est à se demander si nous assistons tous au même procès.
Sur le site d’information Tahiti News, l’article consacré à la séance du 02 octobre, fait état d’enveloppes d’Hubert Haddad à Gaston Flosse, d’un montant de 185 millions de Fcfp, soit le même que celui annoncé par Les Nouvelles de Tahiti dans son édition du 26 septembre dernier. Le site Tahiti Infos estime quant à lui la somme à 160 millions de Fcfp, alors que La Dépêche de Tahiti annonçait 140 millions de Fcfp dans son édition du 24 septembre dernier. Des sommes pour le moins approximatives…
Le soutien d’Hubert Haddad envers Gaston Flosse se situe en-deçà de ces sommes qui sont annoncées par les médias. En effet, au cours des auditions par les juges, les deux hommes ont tous les deux indiqué que seuls 50 millions de Fcfp environ ont été versés au titre du soutien à l’action politique du sénateur Gaston Flosse et du Tahoeraa Huiraatira.
Les 40 millions de Fcfp qui ont été versés en 2004 par Hubert Haddad à Gaston Flosse constituent un prêt pour le financement de la campagne des territoriales de 2005 pour lequel le sénateur reste toujours redevable. Ce que ce dernier a réaffirmé devant les juges.
Cela porte le montant global des sommes à 90 millions de Fcfp.
Comme l’a rappelé le sénateur Gaston Flosse dans son audition d’hier, ce soutien d’Hubert Haddad servait au financement de son action politique, notamment auprès des plus petits, à laquelle il a consacré toute sa vie. Il a décrit avec précision le quotidien politique et n’en déplaise à certains, il s’agit bien de la réalité de Polynésiens parmi les plus démunis, qui, chaque jour souffrent de la misère, en se demandant quoi manger, qui viennent frapper à la porte et qu’on ne peut pas rejeter comme des malpropres : « Il faut les laisser crever comme ça ? Ce n’est pas la conception que j’ai de la politique ! », s’est-il défendu.
« C’est mon gouvernement qui a fait le plus d’actions envers les plus petits », a expliqué Gaston Flosse à la barre du tribunal, en rappelant la mise en place de la PSG en 1995, avec notamment le régime de solidarité (RSPF) qui est unique au sein de la République française, mais également toutes les aides pour les familles, les enfants, les personnes âgées ou handicapées. Sans compter les 20 000 emplois créés et les 16 500 logements construits entre 1992 et 2002 !
Gaston Flosse a également martelé n’avoir jamais influencé les décisions de l’OPT quant aux marchés qui ont été attribués au groupe 2H : « Je n’ai jamais accordé de faveur à Hubert Haddad. Jamais je ne suis intervenu auprès de qui que ce soit pour que Hubert Haddad puisse avoir des avantages. »
La plaidoirie de la défense de Gaston Flosse est prévue pour demain.
Sur le site d’information Tahiti News, l’article consacré à la séance du 02 octobre, fait état d’enveloppes d’Hubert Haddad à Gaston Flosse, d’un montant de 185 millions de Fcfp, soit le même que celui annoncé par Les Nouvelles de Tahiti dans son édition du 26 septembre dernier. Le site Tahiti Infos estime quant à lui la somme à 160 millions de Fcfp, alors que La Dépêche de Tahiti annonçait 140 millions de Fcfp dans son édition du 24 septembre dernier. Des sommes pour le moins approximatives…
Le soutien d’Hubert Haddad envers Gaston Flosse se situe en-deçà de ces sommes qui sont annoncées par les médias. En effet, au cours des auditions par les juges, les deux hommes ont tous les deux indiqué que seuls 50 millions de Fcfp environ ont été versés au titre du soutien à l’action politique du sénateur Gaston Flosse et du Tahoeraa Huiraatira.
Les 40 millions de Fcfp qui ont été versés en 2004 par Hubert Haddad à Gaston Flosse constituent un prêt pour le financement de la campagne des territoriales de 2005 pour lequel le sénateur reste toujours redevable. Ce que ce dernier a réaffirmé devant les juges.
Cela porte le montant global des sommes à 90 millions de Fcfp.
Comme l’a rappelé le sénateur Gaston Flosse dans son audition d’hier, ce soutien d’Hubert Haddad servait au financement de son action politique, notamment auprès des plus petits, à laquelle il a consacré toute sa vie. Il a décrit avec précision le quotidien politique et n’en déplaise à certains, il s’agit bien de la réalité de Polynésiens parmi les plus démunis, qui, chaque jour souffrent de la misère, en se demandant quoi manger, qui viennent frapper à la porte et qu’on ne peut pas rejeter comme des malpropres : « Il faut les laisser crever comme ça ? Ce n’est pas la conception que j’ai de la politique ! », s’est-il défendu.
« C’est mon gouvernement qui a fait le plus d’actions envers les plus petits », a expliqué Gaston Flosse à la barre du tribunal, en rappelant la mise en place de la PSG en 1995, avec notamment le régime de solidarité (RSPF) qui est unique au sein de la République française, mais également toutes les aides pour les familles, les enfants, les personnes âgées ou handicapées. Sans compter les 20 000 emplois créés et les 16 500 logements construits entre 1992 et 2002 !
Gaston Flosse a également martelé n’avoir jamais influencé les décisions de l’OPT quant aux marchés qui ont été attribués au groupe 2H : « Je n’ai jamais accordé de faveur à Hubert Haddad. Jamais je ne suis intervenu auprès de qui que ce soit pour que Hubert Haddad puisse avoir des avantages. »
La plaidoirie de la défense de Gaston Flosse est prévue pour demain.