Alors que le président golfeur de la Polynésie – toujours – française et son porte parole international de la décolonisation Richard Tuheiava nous assuraient du renouvellement des liens apaisés entre l’Etat français et le Pays, en déclarant notamment que l’UPLD était un partenaire « crédible et fiable », Oscar Temaru organise, en arrière-scène, sa dictature, en déboulonnant les insignes de la République française et l’identité même de notre Fenua.
En effet, non content d’avoir changé le nom de la présidence de la Polynésie française, place Tarahoi, en « Te peretiteniraa o Maohi Nui », voici que les drapeaux polynésien et français, ainsi que le portrait du président de la République, auparavant placés derrière le perchoir du président de l’APF, ont été retirés et remplacés par un Tapa importé, qui n’a même pas été confectionné par nos artisans locaux.
L’entête également des documents officiels de l’assemblée de Polynésie française a changé. Nous sommes, à ce niveau là, à un degré de fourberie qui atteint les sommets puisqu’en tahitien « Te aporaa rahi no Porinetia Farani » prend désormais le nom de « Te aporaa rahi o te Fenua Maohi » alors qu’en français rien ne change.
Oscar Temaru dévoile petit à petit sa véritable nature. Sa sournoiserie lui fait faire des ronds de jambes devant son copain le président de la République François Hollande et le peuple Maohi en arguant les bonnes relations retrouvées et entretenues avec l’Etat français alors même que dans les coulisses du pouvoir avec tous les élus de l’UPLD, ils préparent ce qui ressemble beaucoup à un coup d’état.
Parce qu’encore une fois, Oscar Temaru et l’UPLD n’ont pas eu mandat du peuple pour modifier les signes de notre institution. En faisant cela il met notre pays dans l’illégalité puisque notre statut ne reconnaît pas le nom de Maohi Nui, mais bien celui de la Polynésie française.
Le cinquième aliéna du premier article de la loi organique portant statut d’autonomie de la Polynésie française dispose en effet que « la Polynésie française détermine librement les signes distinctifs permettant de marquer sa personnalité dans les manifestations publiques officielles aux côtés de l'emblème national et des signes de la République » et Oscar Temaru pourrait s’y référer pour expliquer ces modifications. Il s’agit bien des « signes distinctifs » de la Polynésie française, et non de son nom !
En faisant cela, Oscar Temaru porte préjudice à notre peuple dans son ensemble puisque d’une part il n’a nullement reçu de mandat officiel de ce dernier pour changer le nom de notre Fenua et d’autre part, en imposant un changement illégal, c’est le peuple tout entier qu’il met hors la loi.
Cette dérive gouvernementale n’est rien de moins que l’expression d’une tyrannie qui s’organise du côté de Tarahoi. Si les gouvernements fantoches des rois autoproclamés peuvent prêter à rire, la dictature du Tavini Huiraatira qui s’annonce de façon sournoise fait vraiment craindre pour nos libertés futures.
En effet, non content d’avoir changé le nom de la présidence de la Polynésie française, place Tarahoi, en « Te peretiteniraa o Maohi Nui », voici que les drapeaux polynésien et français, ainsi que le portrait du président de la République, auparavant placés derrière le perchoir du président de l’APF, ont été retirés et remplacés par un Tapa importé, qui n’a même pas été confectionné par nos artisans locaux.
L’entête également des documents officiels de l’assemblée de Polynésie française a changé. Nous sommes, à ce niveau là, à un degré de fourberie qui atteint les sommets puisqu’en tahitien « Te aporaa rahi no Porinetia Farani » prend désormais le nom de « Te aporaa rahi o te Fenua Maohi » alors qu’en français rien ne change.
Oscar Temaru dévoile petit à petit sa véritable nature. Sa sournoiserie lui fait faire des ronds de jambes devant son copain le président de la République François Hollande et le peuple Maohi en arguant les bonnes relations retrouvées et entretenues avec l’Etat français alors même que dans les coulisses du pouvoir avec tous les élus de l’UPLD, ils préparent ce qui ressemble beaucoup à un coup d’état.
Parce qu’encore une fois, Oscar Temaru et l’UPLD n’ont pas eu mandat du peuple pour modifier les signes de notre institution. En faisant cela il met notre pays dans l’illégalité puisque notre statut ne reconnaît pas le nom de Maohi Nui, mais bien celui de la Polynésie française.
Le cinquième aliéna du premier article de la loi organique portant statut d’autonomie de la Polynésie française dispose en effet que « la Polynésie française détermine librement les signes distinctifs permettant de marquer sa personnalité dans les manifestations publiques officielles aux côtés de l'emblème national et des signes de la République » et Oscar Temaru pourrait s’y référer pour expliquer ces modifications. Il s’agit bien des « signes distinctifs » de la Polynésie française, et non de son nom !
En faisant cela, Oscar Temaru porte préjudice à notre peuple dans son ensemble puisque d’une part il n’a nullement reçu de mandat officiel de ce dernier pour changer le nom de notre Fenua et d’autre part, en imposant un changement illégal, c’est le peuple tout entier qu’il met hors la loi.
Cette dérive gouvernementale n’est rien de moins que l’expression d’une tyrannie qui s’organise du côté de Tarahoi. Si les gouvernements fantoches des rois autoproclamés peuvent prêter à rire, la dictature du Tavini Huiraatira qui s’annonce de façon sournoise fait vraiment craindre pour nos libertés futures.
Temaru part en campagne… merci le Pays !
Notre président golfeur Oscar Temaru a décidé en conseil des ministres mercredi dernier un tour de l’île avec halte chaque mardi dans une commune différente de l’île de Tahiti. Après le Temaru Travel à Paris où étaient embarqués, présidents, ministres, représentants, chefs de services et techniciens aux frais de la Polynésie, c’est parti pour le Temaru Tour, avec les mêmes, et on recommence !
Sous le prétexte d’une « tournée d’information administrative », Oscar Temaru et le Tavini Huiraatira entament véritablement leur tournée politique en vue des territoriales de 2013, sur fonds publics bien évidemment. Maintenant que les caisses sont vides, autant user des restes pour plonger une bonne fois pour toute le Pays dans le gouffre.
Appelons un chat, un chat. Ce ne sont tout de même pas Sa Majesté Oscar Temaru et ses ministres qui vont payer eux-mêmes le remplissage de l’essence de leurs voitures, qui plus est, à 182 Fcfp le litre ! Sans compter tous les frais et autres indemnités diverses liés à l’organisation de cette tournée qui seront directement pompés dans les caisses du Pays !
C’est tout de même le comble pour les champions de la moralisation de la vie politique, toujours prêts à crier au scandale quand il s’agit des autres, mais n’hésitant pas à se réfugier derrière une burqa de la vertu lorsqu’il s’agit de cacher leurs errances. La critique est aisée mais l’art est difficile.
Monsieur Temaru, vous l’apprenez bien à vos dépends, depuis que vous goûtez aux délices du pouvoir, n’est-ce pas ? Alors qu’hier vous jetiez l’anathème sur Gaston Flosse, aujourd’hui vous pourriez être jugé pour blasphème… non pas à la religion – nous n’oserions pas – mais certainement à la population, qui a cru dans vos promesses, aussi électoralistes et populistes les unes que les autres, celles d’un monde meilleur, pour au final, ne leur servir, que les vestiges d’une utopie qui ne verra jamais le jour !
De plus, franchement, qui mieux que la bande à Oscar pour aller dans les communes et leur expliquer que ce n’est pas eux (tous les membres de l’UPLD et du Tavini Huiraatira) qui ont mis le Pays dans le gouffre mais les autres, toujours les autres. C’est la maladie actuelle de l’UPLD et de ses membres, la « Tavinite aigüe » qui empêche de voir la réalité en face.
Il est temps de faire campagne, aussi le programme prévoit une matinée avec le président himself en prime-time pour prêcher la bonne parole Taui, secondé par ses ministres et autres responsables éminents, et dont on peut déjà parier sur la présence du porte-parole international de la décolonisation, le sénateur Richard Tuheiava, histoire de bien arrondir les angles d’une farce démagogique qui a beaucoup trop duré.
Les services administratifs, eux, sont relégués à l’après midi, histoire de quand même faire de « l’information administrative », c’est tout de même le prétexte qui figurera dans l’objet des ordres de mission et autres réquisitions pour tout ce beau monde qui sera amené à se déplacer.
En tout cas, on ne pourra plus dire que le gouvernement ne travaille pas le mardi, et pour la majorité de ses membres, l’agenda n’aura jamais été aussi rempli. Peut-être que les ministres et l’aréopage qui entoure le président golfeur Oscar Temaru demanderont une indemnité pour surmenage, qui sait.
Sous le prétexte d’une « tournée d’information administrative », Oscar Temaru et le Tavini Huiraatira entament véritablement leur tournée politique en vue des territoriales de 2013, sur fonds publics bien évidemment. Maintenant que les caisses sont vides, autant user des restes pour plonger une bonne fois pour toute le Pays dans le gouffre.
Appelons un chat, un chat. Ce ne sont tout de même pas Sa Majesté Oscar Temaru et ses ministres qui vont payer eux-mêmes le remplissage de l’essence de leurs voitures, qui plus est, à 182 Fcfp le litre ! Sans compter tous les frais et autres indemnités diverses liés à l’organisation de cette tournée qui seront directement pompés dans les caisses du Pays !
C’est tout de même le comble pour les champions de la moralisation de la vie politique, toujours prêts à crier au scandale quand il s’agit des autres, mais n’hésitant pas à se réfugier derrière une burqa de la vertu lorsqu’il s’agit de cacher leurs errances. La critique est aisée mais l’art est difficile.
Monsieur Temaru, vous l’apprenez bien à vos dépends, depuis que vous goûtez aux délices du pouvoir, n’est-ce pas ? Alors qu’hier vous jetiez l’anathème sur Gaston Flosse, aujourd’hui vous pourriez être jugé pour blasphème… non pas à la religion – nous n’oserions pas – mais certainement à la population, qui a cru dans vos promesses, aussi électoralistes et populistes les unes que les autres, celles d’un monde meilleur, pour au final, ne leur servir, que les vestiges d’une utopie qui ne verra jamais le jour !
De plus, franchement, qui mieux que la bande à Oscar pour aller dans les communes et leur expliquer que ce n’est pas eux (tous les membres de l’UPLD et du Tavini Huiraatira) qui ont mis le Pays dans le gouffre mais les autres, toujours les autres. C’est la maladie actuelle de l’UPLD et de ses membres, la « Tavinite aigüe » qui empêche de voir la réalité en face.
Il est temps de faire campagne, aussi le programme prévoit une matinée avec le président himself en prime-time pour prêcher la bonne parole Taui, secondé par ses ministres et autres responsables éminents, et dont on peut déjà parier sur la présence du porte-parole international de la décolonisation, le sénateur Richard Tuheiava, histoire de bien arrondir les angles d’une farce démagogique qui a beaucoup trop duré.
Les services administratifs, eux, sont relégués à l’après midi, histoire de quand même faire de « l’information administrative », c’est tout de même le prétexte qui figurera dans l’objet des ordres de mission et autres réquisitions pour tout ce beau monde qui sera amené à se déplacer.
En tout cas, on ne pourra plus dire que le gouvernement ne travaille pas le mardi, et pour la majorité de ses membres, l’agenda n’aura jamais été aussi rempli. Peut-être que les ministres et l’aréopage qui entoure le président golfeur Oscar Temaru demanderont une indemnité pour surmenage, qui sait.
Drollet ridiculisé par Oscar
Dans son discours d’ouverture de la session budgétaire, Jacqui Drollet s’est livré à de grandes rodomontades pour affirmer que le rôle de l’Assemblée était de contrôler l’action du gouvernement. A ce stade de l’action, on se demande toujours ce que pourrait contrôler ladite Assemblée.
Comme en écho aux propos de Jacqui Drollet, les principaux membres du gouvernement, à commencer par le président lui-même, on fait la démonstration hier matin de tout le mépris qu’ils portaient à la représentation. Ainsi, alors que des questions orales étaient adressées directement au président Temaru ou encore à ses ministres des finances et du budget, personne n’était présent sur les bancs du gouvernement. Si bien que les questions posées, notamment sur l’état d’avancement du plan de redressement ou sur l’état des rentrées fiscales, sont restées sans réponse.
Visiblement, cela n’a pas ébranlé Jacqui Drollet qui a acté le « mot d’excuse » d’Oscar Temaru qui a expliqué son absence parce qu’il refusait de rentrer dans l’assemblée par une entrée latérale alors que la route d’accès de l’entrée principale de l’Assemblée était obstruée par les engins de la SMPP. La circulation pédestre étant totalement libre, on peut en déduire que sa majesté Temaru ne veut pas faire à pied les quelques mètres qui séparent sa présidence de l’assemblée.
Toujours est-il que Drollet, qui veut jouer les contre-pouvoirs et contrôler l’exécutif s’est montré totalement incapable de faire venir le président ou ses principaux ministres pour la séance d’hier matin.
En tous les cas, un miracle s’est produit ce matin : Oscar Temaru a daigné traverser le parking de Tarahoi pour honorer l’hémicycle de sa présence présidentielle. Il fallait bien ça maintenant que le « Temaru Tour » ou plutôt « la campagne pour les territoriales – oups, administrative – avec et surtout les moyens du Pays » a démarré sous les feux des projecteurs. Quel ridicule !
Comme en écho aux propos de Jacqui Drollet, les principaux membres du gouvernement, à commencer par le président lui-même, on fait la démonstration hier matin de tout le mépris qu’ils portaient à la représentation. Ainsi, alors que des questions orales étaient adressées directement au président Temaru ou encore à ses ministres des finances et du budget, personne n’était présent sur les bancs du gouvernement. Si bien que les questions posées, notamment sur l’état d’avancement du plan de redressement ou sur l’état des rentrées fiscales, sont restées sans réponse.
Visiblement, cela n’a pas ébranlé Jacqui Drollet qui a acté le « mot d’excuse » d’Oscar Temaru qui a expliqué son absence parce qu’il refusait de rentrer dans l’assemblée par une entrée latérale alors que la route d’accès de l’entrée principale de l’Assemblée était obstruée par les engins de la SMPP. La circulation pédestre étant totalement libre, on peut en déduire que sa majesté Temaru ne veut pas faire à pied les quelques mètres qui séparent sa présidence de l’assemblée.
Toujours est-il que Drollet, qui veut jouer les contre-pouvoirs et contrôler l’exécutif s’est montré totalement incapable de faire venir le président ou ses principaux ministres pour la séance d’hier matin.
En tous les cas, un miracle s’est produit ce matin : Oscar Temaru a daigné traverser le parking de Tarahoi pour honorer l’hémicycle de sa présence présidentielle. Il fallait bien ça maintenant que le « Temaru Tour » ou plutôt « la campagne pour les territoriales – oups, administrative – avec et surtout les moyens du Pays » a démarré sous les feux des projecteurs. Quel ridicule !