Tahiti Infos

Communiqué du Tahoeraa: Nicole Bouteau tente de justifier l’échec de sa politique


Suite à la publication des propos tenus par Nicole BOUTEAU, présidente du No Oe e te Nunaa, dans le cadre du débat « Pour et contre – Le retour de Gaston FLOSSE divise les autonomistes » du quotidien Les Nouvelles de Tahiti dans son édition du lundi 25 juin 2012, le Tahoeraa Huiraatira a tenu à réagir.

Cela fait 10 ans que Nicole Bouteau poursuit sa quête insatiable de diabolisation du Tahoeraa Huiraatira, avec toujours pour seul et même refrain : « c’est la faute à Gaston Flosse ».
La crise économique, c’est la faute à Gaston Flosse. Selon Nicole Bouteau, « une grande partie du déséquilibre de notre société (…) » est causée par la gestion des « années Flosse », dont elle se positionne ouvertement comme la victime des « dérives autoritaires, autocratiques ». Or, la présidente de No Oe e te Nunaa oublie qu’elle a été un élément-clé de cette gouvernance, de part ses responsabilités au sein du fonctionnement politique du Tahoeraa Huiraatira, et qui plus est, de ministre du gouvernement de la Polynésie française !

L’abstention aux législatives, c’est encore la faute à Gaston Flosse. Pour justifier l’abstention, Nicole Bouteau accuse « le jeu d’alliances de circonstance entre le Tahoeraa et l’UPLD ». Or c’est elle qui, en 2004, avec Philip Schyle, a porté, pour la première fois, Oscar TEMARU à la présidence de la Polynésie française, dont nous portons aujourd’hui les conséquences catastrophiques de sa gestion calamiteuse, de son incompétence et de sa folie d’indépendance. Les difficultés à réconcilier la famille autonomiste, c’est toujours la faute à Gaston Flosse. Aujourd’hui Nicole Bouteau détient la recette miracle de la réconciliation autonomiste : « rassembler ceux qui ont les mêmes valeurs, le même projet de société pour un destin commun », le tout, sans le Tahoeraa Huiraatira bien évidemment ! Comment exclure ouvertement de ce « destin commun » les 25 276 électeurs qui ont porté leur choix sur les candidats du Tahoeraa Huiraatira, dès le premier tour des élections législatives ? Ne sont-ils pas aptes à également participer à la construction de ce « destin commun » ?

Assurément, à force de vouloir faire porter la faute à Gaston Flosse, Nicole Bouteau démontre qu’elle s’est enfermée dans une haine viscérale et personnelle contre le leader du Tahoeraa Huiraatira, au point de rejeter la légitimité des urnes, estimant que « la plupart des autonomistes rejettent la manière dont le Tahoeraa a géré le pays pendant des décennies ».
Quelle est la légitimité de ce discours ? Où est ce rejet ? Une chose est sure, le résultat est clair et net. Les trois candidats que nous avons portés ont été élus députés de la Polynésie française, en premier et en majorité, par les voix autonomistes du Tahoeraa Huiraatira.

Dix ans après avoir créé son parti, Nicole Bouteau démontre l’échec total de sa politique d’exclusion qui s’est soldée par une déception électorale évidente, avec seulement 2548 voix au premier tour des législatives. Son refrain n’a plus d’écho. Encore faut-il qu’il en ait eu un jour. Plutôt que de continuer à s’ériger en donneuse de leçons en justifiant l’échec de sa politique, Nicole Bouteau ferait mieux de tirer les enseignements de ses revers et de se retirer de la vie politique.

Le Tahoeraa Huiraatira, pour sa part, croit dans le courage et la détermination des autonomistes républicains de bonne volonté qui sauront placer les intérêts supérieurs du Pays au-dessus des querelles partisanes qui ne font que détruire notre chère Polynésie française, en se rassemblant autour d’un destin commun serein et prospère.

le Mardi 26 Juin 2012 à 12:05 | Lu 960 fois