Le Tahoeraa Huiraatira réagit à son tour au communiqué du Tavini à propos du Cannabis:
Dans son dernier communiqué, le Tavini Huiraatira a agité à nouveau le thème de la légalisation du cannabis (pakalolo) en souhaitant en faire un sujet de discussion de premier ordre. Comme à son habitude, le parti indépendantiste balance une bombe médiatique pour essayer de masquer les sujets réels qui préoccupent la société polynésienne, auxquels le gouvernement UPLD présidé par le golfeur Oscar Temaru n’arrive pas à répondre.
Légaliser le paka est un sujet grave qui impose de la décence. Si de plus en plus de jeunes et de familles se tournent vers la culture et la commercialisation de cannabis, c’est avant tout parce que les difficultés économiques et sociales – notamment la dégradation du tissu entrepreneurial, le taux record de chômage de 25%, l’augmentation du nombre de ressortissants du RSPF – se sont considérablement accrues avec le Taui. Nos jeunes tombent de plus en plus tôt dans l’illégalité : les vols à l’étalage, les drames familiaux dus au mélange du paka et de l’alcool, la prostitution… sont le quotidien de beaucoup aujourd’hui.
Légaliser le paka pour trouver de nouvelles sources de revenus pour le Pays, c’est se résoudre à accepter le mal. Le Tavini Huiraatira n’a pas mesuré les conséquences d’une telle décision sur l’état de santé mental et physique des consommateurs. Cacher la réalité des effets de la drogue, quelle qu’elle soit, sur le comportement des consommateurs ou minimiser son impact, c’est immoral et inconscient.
En août dernier, des chercheurs en Caroline du Sud aux Etats-Unis ont publié les résultats de leur étude sur le cannabis menée pendant 25 ans, révélant que celui-ci perturbe le processus cérébral normal et va jusqu’à mettre en péril la vie même des jeunes consommateurs entraînant de grandes difficultés de mémorisation, de concentration et de vivacité d’esprit. L’effet d’inhibition du paka est connu de tous sauf du Tavini Huiraatira apparemment.
Le Tavini Huiraatira sait très bien également que du côté de l’Etat – qui devra forcément être impliqué dans une telle discussion vu que cela concerne également ses compétences – le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s’est déjà positionné sur le sujet en remettant de l’ordre dans ses troupes, suite aux déclarations de son ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, sur la dépénalisation du cannabis.
Le Tavini Huiraatira devrait également savoir que les prochaines élections ne doivent pas être un prétexte pour sortir des sujets qui retourneront dans les tiroirs une fois ces dernières passées. Depuis l’annonce des dates des prochaines échéances électorales, le Tavini Huiraatira a dépoussiéré son vieil arsenal de propositions surannées pour essayer d’appâter les électeurs comme au temps flamboyant du Taui aux promesses utopiques, celui d’une autre époque qu’il faudra, un jour où l’autre, oublier !
Face à cet avenir sombre que veut construire Oscar Temaru et pour répondre à la demande de l’association « Vivre sans drogue » présidée par Jacqueline Liénard sur le positionnement des partis politiques, le Tahoeraa Huiraatira se prononce clairement contre la légalisation du paka ou de toute autre drogue, dans la continuité de notre éditorial de vendredi dernier. Nous souhaitons apporter de réelles solutions aux problèmes que rencontrent actuellement les Polynésiens en grande difficulté. Améliorer la vie de tous en rendant à chacun la dignité perdue par l’inaction du Taui passe d’abord par une réflexion sur les actions urgentes à mener et non pas sur des sujets qui ne font que beaucoup parler, pour masquer l’inaction du gouvernement en place, et dont le seul mérite est de ne pas coûter un rond.
Dans son dernier communiqué, le Tavini Huiraatira a agité à nouveau le thème de la légalisation du cannabis (pakalolo) en souhaitant en faire un sujet de discussion de premier ordre. Comme à son habitude, le parti indépendantiste balance une bombe médiatique pour essayer de masquer les sujets réels qui préoccupent la société polynésienne, auxquels le gouvernement UPLD présidé par le golfeur Oscar Temaru n’arrive pas à répondre.
Légaliser le paka est un sujet grave qui impose de la décence. Si de plus en plus de jeunes et de familles se tournent vers la culture et la commercialisation de cannabis, c’est avant tout parce que les difficultés économiques et sociales – notamment la dégradation du tissu entrepreneurial, le taux record de chômage de 25%, l’augmentation du nombre de ressortissants du RSPF – se sont considérablement accrues avec le Taui. Nos jeunes tombent de plus en plus tôt dans l’illégalité : les vols à l’étalage, les drames familiaux dus au mélange du paka et de l’alcool, la prostitution… sont le quotidien de beaucoup aujourd’hui.
Légaliser le paka pour trouver de nouvelles sources de revenus pour le Pays, c’est se résoudre à accepter le mal. Le Tavini Huiraatira n’a pas mesuré les conséquences d’une telle décision sur l’état de santé mental et physique des consommateurs. Cacher la réalité des effets de la drogue, quelle qu’elle soit, sur le comportement des consommateurs ou minimiser son impact, c’est immoral et inconscient.
En août dernier, des chercheurs en Caroline du Sud aux Etats-Unis ont publié les résultats de leur étude sur le cannabis menée pendant 25 ans, révélant que celui-ci perturbe le processus cérébral normal et va jusqu’à mettre en péril la vie même des jeunes consommateurs entraînant de grandes difficultés de mémorisation, de concentration et de vivacité d’esprit. L’effet d’inhibition du paka est connu de tous sauf du Tavini Huiraatira apparemment.
Le Tavini Huiraatira sait très bien également que du côté de l’Etat – qui devra forcément être impliqué dans une telle discussion vu que cela concerne également ses compétences – le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s’est déjà positionné sur le sujet en remettant de l’ordre dans ses troupes, suite aux déclarations de son ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, sur la dépénalisation du cannabis.
Le Tavini Huiraatira devrait également savoir que les prochaines élections ne doivent pas être un prétexte pour sortir des sujets qui retourneront dans les tiroirs une fois ces dernières passées. Depuis l’annonce des dates des prochaines échéances électorales, le Tavini Huiraatira a dépoussiéré son vieil arsenal de propositions surannées pour essayer d’appâter les électeurs comme au temps flamboyant du Taui aux promesses utopiques, celui d’une autre époque qu’il faudra, un jour où l’autre, oublier !
Face à cet avenir sombre que veut construire Oscar Temaru et pour répondre à la demande de l’association « Vivre sans drogue » présidée par Jacqueline Liénard sur le positionnement des partis politiques, le Tahoeraa Huiraatira se prononce clairement contre la légalisation du paka ou de toute autre drogue, dans la continuité de notre éditorial de vendredi dernier. Nous souhaitons apporter de réelles solutions aux problèmes que rencontrent actuellement les Polynésiens en grande difficulté. Améliorer la vie de tous en rendant à chacun la dignité perdue par l’inaction du Taui passe d’abord par une réflexion sur les actions urgentes à mener et non pas sur des sujets qui ne font que beaucoup parler, pour masquer l’inaction du gouvernement en place, et dont le seul mérite est de ne pas coûter un rond.
