Il ne convient pas qu'un ministre, qui se trouve également être président du conseil d'administration de chacun des établissements culturels, découvre le lendemain qu'un directeur a fait le plateau d'un journal télévisé, une interview radio ou une conférence de presse. La communication en matière culturelle doit rester cohérente, de plus un risque existe que les personnes concernées livrent des informations qui n'ont pas encore fait l'objet d'arbitrages ministériels ou, comme c'est arrivé récemment dans le cas de la tarification du Conservatoire, pas encore fait l'objet d'une décision officielle en conseil des ministres. Il a donc été demandé aux directeurs d'établissements sous tutelle de prendre l'attache du ministre aux fins de l'en informer au préalable, conformément à des principes applicables dans toute l'administration. Il faut également rappeler que suite à certaines initiatives en matière de communication prises sans concertation, les directeurs d’établissements culturels ont une première fois été rappelés à leur obligation de réserve par courrier du 6 mai 2010, notamment lorsqu’ils étaient amenés à intervenir personnellement devant la presse. Cela étant, il n'a jamais été question d'interdire aux directeurs d'établissements de s'exprimer.
S'agissant de la participation des établissements publics culturels à l'année des Outre-mer, il a été exposé aux directeurs d'établissements que le projet était désormais piloté par le Ministère du Tourisme, et que les réunions initiées entre établissements et ministère de la culture n'auraient donc plus lieu dans leur forme actuelle. Cela ne remet évidemment pas en question la participation des établissements à cette opération, en fonction des demandes qui seront reçues de la part du ministère aujourd'hui en charge de ce projet. Compte tenu des enjeux de cette manifestation interministérielle par nature, il n’y a pas lieu de se perdre en vaines polémiques, il faut au contraire rassembler toutes les énergies du pays.
Certains directeurs ont récemment manifesté leur désaccord sur les orientations ministérielles en matière de communication et de budget, et ont annoncé par voie de presse leur intention de démissionner. Néanmoins, à ce jour, aucune démission n'a été reçue par le ministère. Il est donc prématuré d'alimenter la controverse sur ce point, chacun restant libre de ses décisions.
S'agissant de la participation des établissements publics culturels à l'année des Outre-mer, il a été exposé aux directeurs d'établissements que le projet était désormais piloté par le Ministère du Tourisme, et que les réunions initiées entre établissements et ministère de la culture n'auraient donc plus lieu dans leur forme actuelle. Cela ne remet évidemment pas en question la participation des établissements à cette opération, en fonction des demandes qui seront reçues de la part du ministère aujourd'hui en charge de ce projet. Compte tenu des enjeux de cette manifestation interministérielle par nature, il n’y a pas lieu de se perdre en vaines polémiques, il faut au contraire rassembler toutes les énergies du pays.
Certains directeurs ont récemment manifesté leur désaccord sur les orientations ministérielles en matière de communication et de budget, et ont annoncé par voie de presse leur intention de démissionner. Néanmoins, à ce jour, aucune démission n'a été reçue par le ministère. Il est donc prématuré d'alimenter la controverse sur ce point, chacun restant libre de ses décisions.