Un débat pathétique sur le fond comme sur la forme
Hier soir, les Polynésiens qui conservaient encore un peu d’intérêt pour la Politique ont certainement perdu leurs dernières illusions en assistant au « débat » réunissant sur le plateau de Polynésie Première les candidats aux Législatives dans la 3ème circonscription.
Les téléspectateurs courageux ont d’abord dû subir les débordements d’un candidat qui ne représente que lui-même, totalement déconnecté de la réalité, et que le présentateur manifestement dépassé n’est jamais parvenu à endiguer.
Ce sera également pendant tout le cours de l’émission un micro monopolisé, littéralement collé dans la main d’un autre candidat, interrompant les autres participants sans que la régie ne prenne la décision de lui couper le son, histoire de lui rappeler les règles élémentaires de la courtoisie.
Mais surtout, on aura assisté en direct à l’incapacité d’une équipe pourtant pléthorique (voir le générique de l’émission, digne d’une production hollywoodienne) à respecter les règles de temps de parole édictées par la chaîne pour le déroulement du débat.
Quand on annonce aux téléspectateurs et aux participants un temps de parole de 5 minutes, qu’on nous montre à l’écran les charmantes vahiné chargées du chronométrage, on peut légitimement attendre d’une chaîne du service public qu’elle respecte le public et ne s’arroge abusivement le droit de distribuer, depuis la régie et par oreillette interposée, le temps de parole à certains plutôt qu’à d’autres.
On se consolera et on respirera en se disant que RFO ne s’est fort heureusement pas porté candidate au chronométrage des prochains Jeux Olympiques de Londres !
Etait-ce un débat au service du public ou une occasion pour RFO de démontrer la puissance de ses moyens … au service du vide ?
En effet, public et participants auront attendu en vain que les vraies questions soient clairement posées sur le rôle concret de lien, de pierre angulaire, que doit jouer un député de Polynésie entre son Pays et l’Etat, dans les domaines cruciaux du développement économique, du logement et de la protection sociale.
Pathétique, décidément pathétique …
Hier soir, les Polynésiens qui conservaient encore un peu d’intérêt pour la Politique ont certainement perdu leurs dernières illusions en assistant au « débat » réunissant sur le plateau de Polynésie Première les candidats aux Législatives dans la 3ème circonscription.
Les téléspectateurs courageux ont d’abord dû subir les débordements d’un candidat qui ne représente que lui-même, totalement déconnecté de la réalité, et que le présentateur manifestement dépassé n’est jamais parvenu à endiguer.
Ce sera également pendant tout le cours de l’émission un micro monopolisé, littéralement collé dans la main d’un autre candidat, interrompant les autres participants sans que la régie ne prenne la décision de lui couper le son, histoire de lui rappeler les règles élémentaires de la courtoisie.
Mais surtout, on aura assisté en direct à l’incapacité d’une équipe pourtant pléthorique (voir le générique de l’émission, digne d’une production hollywoodienne) à respecter les règles de temps de parole édictées par la chaîne pour le déroulement du débat.
Quand on annonce aux téléspectateurs et aux participants un temps de parole de 5 minutes, qu’on nous montre à l’écran les charmantes vahiné chargées du chronométrage, on peut légitimement attendre d’une chaîne du service public qu’elle respecte le public et ne s’arroge abusivement le droit de distribuer, depuis la régie et par oreillette interposée, le temps de parole à certains plutôt qu’à d’autres.
On se consolera et on respirera en se disant que RFO ne s’est fort heureusement pas porté candidate au chronométrage des prochains Jeux Olympiques de Londres !
Etait-ce un débat au service du public ou une occasion pour RFO de démontrer la puissance de ses moyens … au service du vide ?
En effet, public et participants auront attendu en vain que les vraies questions soient clairement posées sur le rôle concret de lien, de pierre angulaire, que doit jouer un député de Polynésie entre son Pays et l’Etat, dans les domaines cruciaux du développement économique, du logement et de la protection sociale.
Pathétique, décidément pathétique …