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Communiqué de Tauhiti Nena: Mission à Paris du président du COPF


Tauhiti Nena, Président du COPF a rencontré M. Jean-Marie Kenny, Directeur de cabinet adjoint de la ministre des sports Mme Valérie Fourneyron, et M. Jean-Pierre Balcou, son conseiller juridique, dès son arrivée en métropole le lundi 16 décembre après-midi. Il a abordé le cas du statut ambigu du COPF, afin de trouver des solutions pour être affilié au CIO et au CNOSF. Ils ont proposé plusieurs solutions à étudier de près : soit une reconnaissance du CNOSF, et continuer à travailler avec le CIO en expliquant notre spécificité pour l’intégrer malgré notre statut ambigu.


Puis, le mardi 17 décembre, il s’est rendu à un petit déjeuner avec Denis Masseglia, Président du CNOSF, et l’un de ses bras droits, Michael Aloisio, Délégué Exécutif du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), accompagné par Fabian Hincker, avocat au Barreau de Paris, notamment en droit du sport, ancien footballeur professionnel lui-même.
La réunion s’est déroulée dans un climat tout à fait positif, la cause défendue par Tauhiti Nena suscitant une réelle sympathie. Il demande le rattachement du Comité Olympique de Polynésie française (COPF) au Comité International Olympique (CIO). En effet, aujourd’hui le CIO ne reconnaît que les pays issus de l’ONU –ce n’était pas le cas il y a quinze ans -, c’est la cause majeure de la non affiliation de la PF. Les ligues sportives polynésiennes sont passées en fédérations, le sport polynésien est aujourd’hui autonome. La loi organique les a rendues indépendantes, mais dans les faits, la situation n’a pas évolué pour le COPF. Tauhiti Nena a rappelé que certaines îles, bien que dépendant d’autres nations (Iles Cook, par exemple, Etat indépendant en libre association avec la Nouvelle Zélande), sont bien représentées au CIO. Malheureusement les demandes se sont multipliées, le CIO ne peut les honorer. Maître Fabian Hincker souligne qu’il y a de toute évidence une discrimination à l’encontre de la Polynésie française, dans la mesure où pour une situation similaire, un traitement différent lui est accordé. Au final, il ressort de l’entretien que l’autorisation doit être étudiée par le ministère des Affaires étrangères ou celui de l’Intérieur.
Denis Masseglia et Michael Aloisi s’accordent pour dire qu’il y a une vraie problématique polynésienne à étudier, et à traiter. Ils proposent à Tauhiti Nena et son avocat de les mettre en relation avec M. Levy, délégué aux sports du ministère des affaires étrangères. Affaire à suivre …


Tauhiti Nena et maître Laurent Hincker, avocat au Barreau de Paris et à la Cour européenne des Droits de l’Homme de Strasbourg, tous les deux fondateurs du Prix Mandela contre le racisme et les discriminations ont rencontré son Excellence Zaïr Kedadouche, ambassadeur de France en Principauté d’Andorre.
Au programme du déjeuner une discussion sur l’attribution du Prix Mandela le 11 février prochain à Paris, à 16H15, date et heure du quatorzième anniversaire de la libération de Mandela en Afrique du Sud.
Deux prix seront attribués chaque année à une femme et à un homme qui s’illustrent dans une action contre le racisme et contre les discriminations.
La défense des droits de l’Homme puise ses fondements dans l’égalité des peuples, des femmes et des hommes. A travers ce prix hautement symbolique, Tauhiti Nena tient à affirmer la fraternité du peuple polynésien au niveau international envers tous ceux qui souffrent d’inégalités et d’injustice dans le monde.

Rédigé par Tauhiti Nena le Vendredi 20 Décembre 2013 à 04:51 | Lu 1229 fois